Étude CA209-592 : étude de phase 2 exploratoire évaluant exploratoire du nivolumab associé à de l’ipilimumab, chez des patients ayant un cancer des poumons non à petites cellules de stade 4 ou en rech...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF3735

Étude CA209-592 : étude de phase 2 exploratoire évaluant exploratoire du nivolumab associé à de l’ipilimumab, chez des patients ayant un cancer des poumons non à petites cellules de stade 4 ou en rechute et non traité précédemment.

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

Le cancer du poumon se développe à partir de cellules situées dans le poumon et qui se sont multipliées de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, qui représente 85 à 90% de l’ensemble des cancers du poumon. Dans de nombreux cas, les cellules cancéreuses développent une stratégie de protection qui consiste à inhiber le système immunitaire en sécrétant une protéine appelée PD-L1. Cette protéine peut inhiber l’activité des lymphocytes T en interagissant avec la protéine PD-1 localisée à la surface de ces cellules. Le nivolumab est un anticorps ciblant la protéine PD-1 qui, en se fixant à cette dernière, permet d’empêcher l’inactivation des lymphocytes T par les cellules cancéreuses et d’aider le système immunitaire à éliminer ou limiter la prolifération des cellules cancéreuses. Le CTLA4 est un puissant inhibiteur des lymphocytes T. L’ipilimumab bloque le CTLA4 et permet au lymphocytes T4 de continuer à être actives et de s’attaquer aux cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité d’emploi du nivolumab associé à l’ipilimumab chez des patients ayant un cancer des poumons non à petites cellules de stade 4 ou en rechute et non traité précédemment. Les patients recevront du nivolumab toutes les 2 semaines associé à de l’ipilimumab toutes les 6 semaines. Le traitement sera répété pendant 2 ans en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients auront la possibilité de continuer le traitement de nivolumab avec ou sans ipilimumab après une progression initiale définie selon le critère RECIST 1.1, s’ils remplissent les critères tels que définis par le protocole. Les patients seront suivis tous les 2 mois la première année puis tous les 3 mois jusqu’à 48 mois après le début de l’étude.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 2, non randomisée, à un seul bras et multicentrique. Les patients reçoivent du nivolumab IV toutes les 2 semaines en association avec l’ipilimumab IV toutes les 6 semaines. Le traitement est répété pendant 2 ans en l’absence de progression de la maladie ou de toxicités. Les patients ont la possibilité de continuer le traitement de nivolumab avec ou sans l’ipilimumab après une progression initiale définie selon le critère RECIST 1.1, s’ils remplissent les critères tels que définis par le protocole. Les patients sont suivis tous les 2 mois la première année puis tous les 3 mois jusqu’à 48 mois après le début de l’étude.;


Objectif principal

- Évaluer à l’aide du taux de réponse objective l’association entre la charge mutationnelle tumorale de référence tissulaire et sanguine et l’efficacité clinique mesurée par le taux de réponse objective. - Évaluer la corrélation entre la charge mutationnelle tumorale tissulaire de référence et la charge mutationnelle tumorale sanguine de référence.;


Objectif secondaire

Étudier les biomarqueurs entériques des composants humains et ceux générés par des bactéries. Évaluer l’association entre l’efficacité et la sécurité d’emploi et les résultats cliniques.


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 18 ans.
  • Cancer des poumons non à petites cellules de stade 4 ou récurrent confirmé histologiquement selon la version 7 de l’IASLC épidermoïde ou non-épidermoïde, n’ayant pas reçu de traitement anticancéreux systémique notamment des inhibiteurs EGFR et ALK en première intention pour la maladie avancée ou métastatique. Une chimiothérapie adjuvante ou néoadjuvante antérieure au moins 6 mois avant l’inclusion dans l’étude et une chimioradiothérapie antérieure pour une maladie localement avancée au moins 6 mois avant l'inclusion sont autorisées.
  • Maladie mesurable par scanner ou IRM selon les critères RECIST 1.1, évaluation tumorale réalisée dans les 28 jours précédant l’initiation du traitement.
  • Disponibilité d’un échantillon de tissu tumoral, soit un bloc fixé au formol et inclus en paraffine ou des 15 lames de tissus tumoral non colorés.
  • Une biopsie fraîche ou un échantillon archivé ≤ 3 mois.
  • Tous les patients avec une histologie non épidermoïde doivent avoir été testés localement pour une mutation EGFR et un statut de réarrangement ALK/ROS1.
  • Indice de performance ≤ 1 (OMS).
  • Patient affilié ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Mutations EGFR connues et sensibles aux thérapies par inhibiteurs ciblés déjà disponibles notamment la délétion de l’exon 19 et la mutation de substitution L858R de l’exon 21.
  • Réarrangements ALK ou ROS1 connus et sensibles aux thérapies par les inhibiteurs ciblés déjà disponibles (ex : crizotinib). Les patients avec le statut ALK et/ou ROS1 est inconnu ou indéterminé sont autorisés.
  • Statut PD-L1 non évaluable ou statut PD-L1 ≥ 50 % déterminé par immunohistochimie.
  • Maladie auto-immune active, connue ou suspectée. Les patients ayant un diabète de type 1, une hypothyroïdie nécessitant uniquement un traitement hormonal de substitution, des pathologies cutanées (ex : vitiligo, psoriasis ou alopécie) ne nécessitant pas de traitement systémique, ou pathologie non susceptible de récidiver en l’absence de facteur déclencheur externe sont autorisés.
  • Pathologie nécessitant un traitement systémique soit par des corticoïdes à dose > 10 mg/jour de prednisone ou équivalent ou par tout autre traitement immunosuppresseur dans les 14 jours précédant le début du traitement. Les corticoïdes inhalés ou topiques, de même que les corticoïdes de substitution surrénalienne à une dose
  • Maladie pulmonaire interstitielle symptomatique ou pouvant interférer avec le diagnostic ou la prise en charge d’une toxicité pulmonaire suspectée d’être liée au traitement à l’étude.
  • Affection médicale sérieuse ou non contrôlée et toute condition médicale connue qui selon l’investigateur pourrait impacter la participation du patient à l’étude, l’administration du traitement de l’étude, ou pouvant interférer avec l’interprétation des toxicités ou évènements indésirables.
  • Métastases du système nerveux central non traitées. Les patients avec métastases du système nerveux central traitées de manière adéquate et récupération de l’état de référence au niveau neurologique (à l’exception des signes ou symptômes résiduels liés au traitement du système nerveux central) au moins 2 semaines avant l’inclusion dans l’étude, non traité par corticostéroïdes ou corticostéroïdes à dose stable ou ≤ 10 mg/j de prednisone ou équivalent, dans les 2 semaines précédant le début du traitement de l’étude sont autorisés.
  • Tout cancer dans les 3 ans précédant l’inclusion à l’exception des cancers localisés curables guéris notamment cancer basal ou cancer épidermoïde de la peau, cancer de la vessie superficiel, ou carcinome in situ de la prostate, de l’utérus ou du sein.
  • Tout traitement antérieur par anticorps anti-PD1, anti-PD-L1, anti-PD-L2, anti-CTLA-4, ou tout autre anticorps ou agent ciblant spécifiquement la co-stimulation des lymphocytes T ou les points de contrôle immunitaires.
  • Traitements avec des préparations botaniques (ex : les suppléments à base de plante ou médicaments issus de la médecine traditionnelle chinoise) destinés au maintien de l’état de santé général ou au traitement de la maladie à l’étude, dans les 2 semaines avant le début du traitement.
  • Antécédents d’allergie ou d’hypersensibilité aux composants des produits à l’étude.
  • Toute condition pouvant empêcher le patient de se conformer aux contraintes du protocole ou au suivi de l’étude.
  • Sérologie VIH, VHB ou VHC positive.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.