Spécialités: Chimiothérapie
Merck Sharp & Dohme (MSD) MAJ Il y a 4 ans

Étude MK-3475-587 : Étude d'extension de phase 3 multicentrique, ouverte évaluant la sécurité et l'efficacité à long terme du pembrolizumab chez des patients ayant des tumeurs avancées traitées ou faisant l'objet d'un suivi dans le cadre d'un essai clinique. Les tumeurs solides sont l’ensemble des cancers qui se développent dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90% des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes), et les sarcomes, moins fréquents, sont issus de cellules des tissus conjonctifs (exemple : cancer de l’os). Une tumeur est dite métastatique ou disséminée, lorsque les cellules cancéreuses ont migré à travers le corps, par la voie des vaisseaux sanguins ou lymphatiques et ont colonisé un ou plusieurs autre(s) tissu(s), loin de la tumeur d’origine. Différents organes peuvent être colonisés par ces métastases : os, foie, cerveau, poumon, etc. Mais la nature d’une tumeur reste toujours déterminée par son point de départ. Le traitement des tumeurs solides dépend des caractéristiques de la tumeur (ex : de la localisation de la tumeur, de son type histologique, de son stade, de la présence ou non de métastase). Le traitement de référence des tumeurs solides métastasiques est la chimiothérapie et la radiothérapie. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. Le pembrolizumab est un anticorps qui cible et bloque une protéine appelée PD-1 à la surface de certaines cellules immunitaires, appelée lymphocytes T. Le blocage de PD-1 amène les cellules T à rechercher et à tuer les cellules cancéreuses. Le traitement standard peut être une chimiothérapie par exemple. Il s’agit d’une norme de traitement appliquée dans les hôpitaux publics garantissant que tous les patients reçoivent des soins appropriés et efficace. En d’autres termes, il s’agit du « traitement de référence ». L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et l'efficacité à long terme du pembrolizumab chez des patients ayant des tumeurs avancées traitées ou faisant l'objet d'un suivi dans le cadre d'un essai clinique. L’étude comprendra 3 étapes : première période de traitement, période de suivi et deuxième période de traitement. Les patients seront inclus dans l’étape où ils étaient à la fin de l’étude parent. Les patients seront répartis en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du pembrolizumab toutes les 3 semaines, jusqu’à 35 cures ou plus pour la 1ère étape et jusqu’à 17 cures pour la 2ème étape. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 1er groupe recevront du pembrolizumab, associé au traitement standard, toutes les 3 semaines, jusqu’à 35 cures ou plus pour la 1re étape et jusqu’à 17 cures pour la 2ème étape. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 10 ans.

Essai ouvert aux inclusions

Étude IMMUVIX : étude de phase 2 évaluant la réponse immunitaire spécifique chez des patientes ayant un cancer du col de l’utérus localement avancé et traité par radiochimiothérapie standard. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Le cancer du col de l’utérus est la douzième cause de cancer chez la femme. La cause principale du cancer du col de l’utérus est une infection persistante par un virus qui se transmet par voie sexuelle, le papillomavirus humain. Lorsque ce virus s’installe durablement au niveau du col de l’utérus, il peut provoquer des modifications de l’épithélium, on parle de lésions précancéreuses. Dans de rares cas, il arrive que ces lésions évoluent vers un cancer. Cette évolution est lente puisqu’un cancer apparaît généralement 10 à 15 ans après l’infection persistante par le virus. Le traitement du cancer du col de l’utérus fait appel à la chirurgie, la radiothérapie externe, la curiethérapie et la chimiothérapie, utilisées seules ou en association. La radiochimiothérapie qui associe une radiothérapie externe, une curiethérapie et une chimiothérapie est le traitement de référence des tumeurs localement avancées. L’objectif de cette étude est d’évaluer la réponse immunitaire spécifique chez des patientes ayant un cancer du col de l’utérus localement avancé traité par radiochimiothérapie. L’étude comprendra 2 étapes : Lors de la 1ère étape, les patientes recevront une radiothérapie conformationnelle par modulation d’intensité 5 jours par semaine pendant 5 semaines. . Les patientes recevront également du cisplatine 1 fois par semaine pendant au moins 3 cures. Lors de la 2ème étape, les patientes recevront une curiethérapie à débit pulsé sous anesthésie générale, 1 à 3 semaines après la fin de la radiochimiothérapie. Un examen clinique sera réalisé avant le début de la radiochimiothérapie et au moment de la mise en place de la curiethérapie. Les patientes seront suivies pendant 1 an.

Essai ouvert aux inclusions

GERCOR DREAM C04-2 OPTIMOX 3 Tarceva : Essai de phase 3 randomisé comparant l'efficacité d'un traitement par chimiothérapie et bévacizumab, associé ou non à de l'erlotinib, en traitement de maintenance, chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique non résécable. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est comparer l’efficacité d’un traitement de maintenance associant erlotinib et bévacizumab au bévacizumab seul, après un traitement de 1ère ligne associant une chimiothérapie à de type XELOX2, FOLFOX7 ou FOLFIRI, à du bévacizumab, chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique. Les patients recevront un des trois traitements de première ligne suivant, selon la décision de l’investigateur. 1er Groupe : Les patients recevront un traitement constitué, le premier jour, d’une perfusion de bévacizumab (1h30) suivie, d’une chimiothérapie de type FOLFOX7 comprenant une perfusion, d’oxaliplatine (2h), puis de leucovorin (2h) et d’une perfusion continue (46h) de 5-FU. Ce traitement sera répété toutes les deux semaines, jusqu’à six cures. 2ème groupe : Les patients recevront un traitement constitué, le premier jour, d’une perfusion de bévacizumab (1h30) suivie, d’une chimiothérapie de type XELOX2 comprenant une perfusion d’oxaliplatine (2h) et des comprimés de capécitabine deux fois par jour (matin et soir), pendant une semaine Ce traitement sera répété toutes les deux semaines, jusqu’à six cures. Les patients des deux premiers groupes recevront ensuite un traitement constitué soit ; - Le premier jour, d’une perfusion de bévacizumab, suivie d’une chimiothérapie comprenant une perfusion de leucovorin (2h) et d’une injection rapide, suivie d’une perfusion sur 46 h de 5-FU. Ce traitement sera répété toutes les deux semaines, jusqu’à six cures. - Le premier jour, d’une perfusion de bévacizumab, associée à des comprimés de capécitabine deux fois par jour (matin et soir) pendant deux semaines. Ce traitement sera répété toutes les trois semaines, jusqu’à quatre cures. 3ème groupe : les patients recevront un traitement constitué, le premier jour, d’une perfusion de bévacizumab (1h30) suivie, d’une chimiothérapie de type FOLFIRI comprenant une perfusion, d’irinotécan (1h30), puis de leucovorin (2h) et d’une injection rapide, suivie d’une perfusion sur 46 h de 5-FU. Ce traitement sera répété toutes les deux semaines, jusqu’à douze cures. Les patients des trois groupes qui répondent bien aux traitements, seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes pour recevoir un traitement de maintenance : Les patients du premier groupe recevront une perfusion de bévacizumab (1h30) toutes les trois semaines, en absence de progression de la maladie. Les patients du deuxième groupe recevront le même traitement que dans le premier groupe, associé à des comprimés d’erlotinib, tous les jours. Les patients pourront également participés à une étude de pharmacogénétique nécessitant le prélèvement d’un échantillon sanguin supplémentaire. Les patients rempliront un questionnaire de qualité de vie après la 4ème et la 6éme cure, puis tous les deux mois et seront suivis tous 2 mois.

Essai clos aux inclusions
Array BioPharma MAJ Il y a 4 ans

Étude ARRAY-818-302 : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité, la tolérance et la sécurité d’emploi de l’encorafénib associé au cétuximab avec ou sans binimétinib par rapport à l’irinotécan associé au cétuximab ou par rapport à une chimiothérapie de type FOLFIRI (5-fluorouracil, acide folinique et irrinotécan) associé au cétuximab chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique avec une mutation V600E du gène BRAF. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] Les cancers colorectaux et les cancers du pancréas sont les cancers gastro-intestinaux les plus communs. On distingue plusieurs stades de la maladie en fonction de la taille de la tumeur, de son envahissement et de sa propagation. Les cellules cancéreuses sont initialement localisées mais peuvent se propager à d’autres parties du corps, formant des métastases. La prise en charge de ces cancers s’est améliorée ces dernières années mais reste limitée. L’intervention chirurgicale, ayant pour but d’enlever la zone cancéreuse, constitue le traitement de référence du cancer colorectal. La prise en charge peut aussi inclure une chimiothérapie . De nouvelles thérapies utilisant des inhibiteurs sélectifs des facteurs de la prolifération des cellules cancéreuses sont à l’étude et participent à l’amélioration de l’efficacité des chimiothérapies. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité, la tolérance et la sécurité d’emploi de l’encorafénib associé au cétuximab avec ou sans binimétinib par rapport à l’irinotécan associé au cétuximab ou par rapport à une chimiothérapie de type FOLFIRI (5-fluorouracil, acide folinique et irrinotécan) associé au cétuximab chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique avec une mutation V600E du gène BRAF. Les patients du 1er groupe recevront de l’encorafénib une fois par jour, associé à du binimétinib deux fois par jour et du cétuximab administré selon les soins standard. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront de l’encorafénib une fois par jour, associé à du cétuximab administré selon les soins standard. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 3ème groupe recevront, selon le choix de l’investigateur, de l’irinotécan et du cétuximab administrés selon les soins standard ou une chimiothérapie de type FOLFIRI (5-fluorouracile, acide folinique et irinotécan) et du cétuximab administrés selon les soins standard. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant au moins un an après le début de l’étude.

Essai clos aux inclusions

TICE : Essai de phase 2 évaluant l’efficacité d’une adaptation individuelle de dose de carboplatine, au cours d’un traitement par paclitaxel et ifosfamide puis carboplatine et étoposide, chez des patients ayant une tumeur germinale réfractaire et en rechute. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai d'évaluer l’efficacité d'une adaptation de la dose de carboplatine, dans le cadre d'un traitement de chimiothérapie par paclitaxel, ifosfamide, carboplatine et étoposide (TICE), chez des patients ayant une tumeur germinale réfractaire et en rechute. Les patients recevront une chimiothérapie comprenant une perfusion de paclitaxel (3h) le premier jour et, les trois jours suivants, une perfusion d’ifosfamide (3h). Les patients recevront également des injections de G-CSF, deux fois par jour à partir de la dernière perfusion d’ifosfamide. Onze jours après le début des traitements, des cellules souches périphériques seront prélevées aux patients par cytaphérèses réparties sur 3 jours. Au quinzième jour et en l'absence de progression de la maladie, les traitements seront répétés pour réaliser une deuxième cure. Les cytaphérèses ne seront pas renouvelées si suffisamment de cellules auront déjà été prélevées. Dans les deux à trois semaines après le début de la deuxième cure de chimiothérapie, les patients recevront un traitement dit d’intensification (hautes doses) comprenant une perfusion de carboplatine (1h) suivie d’une perfusion d’étoposide (1h) les trois premiers jours. Les patients recevront également une injection de G-CSF deux fois par jour à partir de la dernière perfusion d’étoposide et jusqu’à stabilisation des globules blancs. Le cinquième jour de traitement, les cellules souches périphériques qui auront été prélevées seront réinjectées aux patients. Ce traitement d'intensification sera répété toutes les deux ou trois semaines, jusqu’à réaliser trois cures. Au cours du traitement d'intensification, la tolérance au carboplatine et son élimination par le patient seront régulièrement évalués, de façon à pouvoir augmenter progressivement la dose délivrée. Après la fin des traitements, les patients seront suivis tous les mois la première année, tous les deux mois la deuxième année, tous les six mois les deux années suivantes et enfin au bout d’un an la cinquième année. Dans le cadre de cet essai, les patients pourront également participer à une étude de génétique associée, nécessitant un prélèvement sanguin supplémentaire avant le début du traitement.

Essai clos aux inclusions