Organes: Prostate - Spécialités: Thérapies Ciblées - Le promoteur: Pfizer
Pfizer MAJ Il y a 5 ans

Étude C3441006 : étude de phase 2 évaluant l’efficacité et la sécurité du talazoparib chez des hommes ayant un cancer de la prostate résistant à la castration avec des défauts dans la réparation de l’ADN, précédemment traités par une chimiothérapie à base de taxane et ayant progressé après avoir reçu un traitement par un nouvel agent hormonal (enzalutamide et/ou acétate d’abiratérone associé à de la prednisone). [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Le cancer de la prostate constitue un problème sanitaire majeur puisqu’il représente le cancer le plus fréquent chez l’homme de plus de 50 ans. Le cancer de la prostate se développe à partir de cellules de la prostate qui se transforment et se multiplient de façon anarchique. Il évolue lentement et peut donner des métastases. La majorité des cancers de la prostate métastatiques vont développer une résistance à la castration due à l’émergence de mutations du récepteur des androgènes. La résistance à la castration est caractérisée par une expression persistante de récepteurs androgènes de haut niveau et par une résistance aux inhibiteurs conventionnels des récepteurs androgéniques. Cette situation représente un défi thérapeutique. Le talazoparib empêche l’action des enzymes PARP, PARP1 et PARP2. Les enzymes PARP sont impliquées dans les voies réponse aux lésions de l'ADN cellulaire, comme la réparation de l'ADN, la transcription génétique, la régulation du cycle cellulaire et la mort cellulaire. Les inhibiteurs de PARP exercent des effets cytotoxiques sur les cellules cancéreuses en empêchant la réparation de l'ADN, sa réplication et sa transcription et entraînent enfin la mort des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude d’évaluer l’efficacité et la sécurité du talazoparib chez des hommes ayant un cancer de la prostate résistant à la castration et des défauts dans la réparation de l’ADN, précédemment traités par une chimiothérapie à base de taxane et en progression après avoir reçu un traitement par un nouvel agent hormonal (enzalutamide et/ou acétate d’abiratérone associé à de la prednisone). Les patients recevront du talazoparib 1 fois par jour. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 34 mois.

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