Spécialités: Radiothérapie

GEMCIRAV : Essai de phase 1-2 évaluant une chimiothérapie à base de cisplatine et de gemcitabine associée à une radiothérapie concomitante chez des patients ayant une tumeur de la vessie non métastatique. [essai clos aux inclusions] L'objectif de cet essai est d'évaluer l'efficacité de l'association de la gemcitabine et du cisplatine à une radiochimiothérapie et de déterminer la dose la mieux tolérée chez des patients ayant une tumeur de la vessie non métastatique. Les patients recevront de la gemcitabine en perfusion de 30 min, 2 fois par semaine pendant 5 semaines et du cisplatine en perfusion continue pendant 4 jours toutes les 2 semaines. La radiothérapie débutera entre 2 et 6 h après la fin de l'administration de gemcitabine et sera délivrée 5 jours par semaine pendant 5 semaines (25 séances). Une cystoscopie avec biopsies sous anesthésie générale sera réalisée la 3ème semaine après le dernier jour de traitement. En cas de présence de cellules tumorales ou de progression de la maladie, une ablation de la vessie sera envisagée. En cas de réponse au traitement, le traitement sera poursuivi pendant deux semaines selon les mêmes modalités : gemcitabine 2 fois par semaine, cisplatine pendant 4 jours consécutifs et 10 séances de radiothérapie. Dans les 6 à 8 semaines après la fin du traitement, une nouvelle cystoscopie avec biopsies sera réalisée. Au cours du suivi, un scanner et une cystoscopie seront réalisés tous les 6 mois. La détermination de la dose de gemcitabine se fera selon un schéma classique : différentes doses seront testées et le passage à une dose supérieure se fera en fonction de la tolérance et portera sur des patients différents.

Essai clos aux inclusions

Etude NEO-Sarcomics : étude de biomarqueur visant à évaluer la valeur pronostique de l’association de la signature CINSARC (Complexity INDEX in SARComas) et l’efficacité d’une chimiothérapie chez des patients ayant un sarcome des tissus mous. Les sarcomes des tissus mous sont des tumeurs malignes rares qui prennent naissance dans les cellules du tissu conjonctif ou du tissu de soutien. Le mot « maligne » signifie que la tumeur peut se propager à d’autres parties du corps formant donc des métastases. Différents traitements sont proposés : l’intervention chirurgicale (traitement le plus courant), la radiothérapie (rayonnement détruisant les cellules cancéreuses) ou la chimiothérapie (médicaments cytotoxiques détruisant les cellules cancéreuses). Il a été identifié une signature moléculaire de gènes permettant de prédire le pronostic des sarcomes. Il s’agit de la CINSARC signature qui signifie « Complexity INDEX in SARComas ». Elle permet une meilleure évaluation du risque métastatique pour les patients. L’objectif de cette étude est d’évaluer la valeur pronostique de l’association de la signature CINSARC et l’efficacité d’une chimiothérapie néo-adjuvante à partir d’anthracyclines. Une biopsie sera effectuée dans les 2 semaines précédant le début du traitement si on ne dispose pas d’échantillons de la tumeur concernée. Les patients recevront une chimiothérapie néo-adjuvante pendant 6 cures de 21 jours avant l’intervention chirurgicale. Les patients seront hospitalisés du 1er au 3ème jour de chaque cure. L’intervention chirurgicale sera réalisée dans les 3 semaines après la fin de la chimiothérapie néo-adjuvante. Une radiothérapie post-opératoire pourra être proposée. Les patients seront suivis tous les 3 mois jusqu’à progression métastatique puis tous les 6 mois selon les procédures habituelles du centre.

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UNICANCER MAJ Il y a 4 ans

GETUG 23 : Essai de phase 3 randomisé évaluant l’efficacité de l’association du cabazitaxel à une radiothérapie et une hormonothérapie, chez des patients ayant un cancer de la prostate localisé à haut risque de rechute. L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité de l’association du cabazitaxel à une radiothérapie et à une hormonothérapie anti-androgénique, chez des patients ayant un cancer de la prostate localisé et à haut risque de rechute. Les patients seront répartis de façon aléatoire en quatre groupes de traitement. Les patients du premier groupe recevront une hormonothérapie anti-androgénique comprenant un agoniste ou un antagoniste de la LHRH associé à du bicalutamide pendant trois semaines. Ce traitement sera répété pendant trois ans en l’absence de rechute. Trois mois après le début de l’hormonothérapie, les patients recevront une radiothérapie prostatique, cinq jours par semaine. Les patients du deuxième groupe recevront le même traitement que dans le premier groupe mais la radiothérapie prostatique sera remplacée par une radiothérapie pelvienne, cinq jours par semaine. Les patients du troisième groupe recevront le même traitement que dans le premier groupe associé à une perfusion de cabazitaxel toutes les trois semaines, pendant quatre cures. Les patients du quatrième groupe recevront le même traitement que dans le deuxième groupe associé à une perfusion de cabazitaxel toutes les trois semaines, pendant quatre cures. Des évaluations de qualité de vie, des bilans sanguins, des évaluations tumorales ainsi que des électrocardiogrammes seront réalisés au cours de cet essai. Après l’arrêt du traitement, les patients seront suivis tous les six mois jusqu’à la rechute, puis tous les ans pendant dix ans.

Essai ouvert aux inclusions

Etude GFPC 01-14 : Etude de phase 2 multicentrique évaluant l’efficacité d’une radiothérapie stéréotaxique pulmonaire adjointe à une radio-chimiothérapie concomitante pour les patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade III non résécables présentant une tumeur primitive périphérique. La radio-chimiothérapie (RT-CT) concomitante est le traitement standard des cancers bronchiques non à petites cellules (CBNPC) de stades III non-résécables. Une des chimiothérapies présentant le meilleur rapport bénéfices/risques est l’association cisplatine-vinorelbine. La possibilité d’utiliser la vinorelbine orale à J1 et J8 couplée au cisplatine à J1 pour chaque cure pendant la radiothérapie conformationnelle a été démontrée dans l’essai VINCR. L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité d’une radiothérapie stéréotaxique pulmonaire pour le traitement de la tumeur primitive périphérique en plus de la radio-chimiothérapie concomitante du cancer du poumon non à petites cellules de stade III non résécables. Tous les patients seront d’abord traités par radio-chimiothérapie comprenant une cure d’induction avec du cisplatine administré une fois par voie intraveineuse et de la vinorelbine par voie orale administrée deux fois à une semaine d’intervalle. Puis, en même temps que la radiothérapie, 3 semaines après la cure d’induction, les patients recevront trois nouvelles cures de chimiothérapie avec du cisplatine administré 1 fois toutes les 3 semaines et de la vinorelbine par voie orale une fois par semaines pendant 7 semaines. Les patients recevront également une radiothérapie conformationnelle 3D qui débutera 3 semaines après la cure de chimiothérapie d’induction. Elle sera administrée sur l’atteinte ganglionnaire médiastinale sans traiter la tumeur périphérique, en 33 fractions, à raison de 5 séances par semaine, pendant 6,5 semaines. La radiothérapie stéréotaxique (SBRT) de la tumeur primitive périphérique débute dans un délai de 3 à 4 semaines après la fin de la radio-chimiothérapie. Elle est réalisée en 3 fractions un jour sur deux. Dans cette étude seront réalisés des évaluations suivantes : Bilan initial : - Antécédents médicaux et chirurgicaux pertinents, diagnostic complet et traitements préalables du cancer et examen clinique. - Bilan biologique, électrocardiogramme (ECG) (et échocardiographie si nécessaire), fibroscopie bronchique, scanner thoraco-abdomino-pelvien (TAP), imagerie par résonance magnétique (IRM) cérébrale fortement recommandée ou scanner cérébral et tomographie par émission de positons (TEP). Suivi des patients : - Une visite de suivi avec examen clinique sera réalisée à 2 mois, 6 mois, 9 mois, 12 mois, 15 mois, 18 mois, 21 mois et 24 mois après la SBRT. - La tolérance sera évaluée en continu pendant toute la durée de l’étude. - Une évaluation tumorale sera réalisée avec : scanner TAP et IRM (ou scanner) cérébrale à 2 mois, TEP et IRM (ou scanner) cérébrale à 6 mois, explorations fonctionnelles respiratoires (EFR) à 6 mois, puis scanner TAP et IRM (ou scanner) cérébrale tous les 3 mois jusqu’à 2 ans de suivi post-SBRT.

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Etude ELAN RT : étude de phase 3, randomisée de non infériorité comparant une radiothérapie adaptée à une radiothérapie conventionnelle chez des patients âgés ≥ 70 ans ayant un cancer ORL. [essai clos aux inclusions] Les cancers ORL (oto-rhino-laryngologie) regroupent des cancers des voies aéro-digestives supérieures (on parle aussi de cancer de la tête et du cou), ; ilssont la 4ème cause de cancer en France et ne surviennent généralement pas avant 50 ans. 80% d’entre eux sont des cancers de la gorge (larynx, pharynx) et de la bouche. Plusieurs types de traitements sont utilisés pour soigner ces cancers dont la radiothérapie dont les rayons ciblent les cellules cancéreuses pour les détruire. La radiothérapie standard consiste à traiter le patient en continu sur quelques semaines, ce qui peut entrainer des évènements indésirables tels qu’une inflammation au niveau de la muqueuse buccale (ulcérations, aphtes…). Une nouvelle méthode de traitement par radiothérapie « adaptée » consiste à délivrer une dose plus élevée par séance pour réduire la durée de traitement. L’objectif de cette étude est d’évaluer la non-infériorité d’une radiothérapie adaptée par rapport à la radiothérapie conventionnelle en terme de taux de patients avec un bon contrôle local de la maladie à 6 mois, chez des patients âgés ayant un cancer ORL. A l’inclusion, un examen panendoscopique (examen réalisé sous anesthésie générale permettant l’exploration de la cavité buccale, du pharynx, du larynx, de la trachée et de l’oesophage), et un bilan d’imagerie seront réalisés (tomodensitométrie ORL, du thorax et de l’abdomen, imagerie par résonnance magnétique optionnelle et scanner optionnel). Les patients répondront à des questionnaires de qualité de vie. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : - Les patients du groupe standard recevront une radiothérapie sur la tumeur et les aires ganglionnaire sur 7 semaines, en l’absence de toxicité. - Les patients du groupe adapté seront traités en deux temps sur 6 semaines, en l’absence de toxicité. Les patients recevront une radiothérapie sur l’ensemble des volumes de traitement. Un arrêt de deux semaines sera réalisé puis les patients recevront à nouveau une radiothérapie sur la tumeur. Un examen clinique général et ORL sera réalisé à 4 et 7 semaines de traitement, puis à chaque visite de suivi. Les patients seront suivis tous les 3 mois après la fin du traitement pendant 1 an et demi. Le bilan d’imagerie sera réalisé tous les 6 mois après la fin du traitement pendant 1 an et demi (une tomodensitométrie ORL supplémentaire sera réalisée à 3 mois post-traitement). Les patients répondront à des questionnaires de qualité de vie à la 7ème semaine de traitement, à 3 mois, 6 mois, 1 an et 1 an et demi après la fin du traitement.

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Étude ICAR : étude de phase 1 évaluant la tolérance de l'inhibition des anhydrases carboniques associée à une radiochimiothérapie concomitante à base de cisplatine et d’étoposide chez des patients ayant un carcinome du poumon à petites cellules localisé. Le cancer du poumon à petites cellules représente moins de 20 % de l’ensemble des cancers du poumon. Seul un tiers des patients présente une forme localisée. Comme la plupart des carcinomes, le cancer du poumon à petites cellules prolifère rapidement et consomme beaucoup de glucose. Cette surconsommation entraîne une production accrue de déchets acides. Les cellules tumorales surexpriment des protéines transmembranaires permettant la détoxification de ces acides. L’inhibition de la production de ces protéines engendre une mort cellulaire par privation d’oxygène et présente un effet additif à la réponse observée sous chimiothérapie seule. L'acétazolamide a ainsi montré une activité anti-tumorale sur des lignées de cellules cancéreuses neuroendocrines lors d’études précliniques. L’objectif de cette étude est d’évaluer la tolérance de l’acétazolamide associé à une radiochimiothérapie à base de sels de platine et d'étoposide chez des patients ayant un cancer du poumon à petites cellules localisé. Les patients recevront une chimiothérapie à base de cisplatine le premier jour de chaque cure et d’étoposide du premier au troisième jour. Le traitement par chimiothérapie est répété lors de 4 cures de 3 semaines chacune. Ensuite, ils recevront une radiothérapie thoracique, débutant entre le 2e et le 5e jour après le début de la 2e cure de chimiothérapie et administrée pendant 27 à 33 jours, associée à de l’acétazolamide chaque jour de chimiothérapie. Dans le cas d’une réponse objective post-radiochimiothérapie, les patients pourront recevoir une radiothérapie prophylactique cérébrale. Les patients seront suivis pendant 2 ans.

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AbbVie MAJ Il y a 4 ans

Étude M14-360 : étude de phase 1-2 randomisée visant à évaluer l’efficacité et la tolérance d’un traitement avec du véliparib associé à une radiothérapie et à une chimiothérapie à base de paclitaxel/carboplatine suivi d’un traitement de consolidation avec du véliparib, du paclitaxel/carboplatine chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade III. [essai clos aux inclusions] Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, représentant 85 à 90 % de l’ensemble des cancers du poumon. Le traitement standard se fait généralement par une chimiothérapie et/ou une radiothérapie, mais il est nécessaire de trouver des alternatives de traitement qui provoquent moins d’effets secondaires. Le véliparib est un agent anticancéreux dont l’activité spécifique sur les cellules cancéreuses a été démontrée dans les études précédentes. De plus, il est capable de sensibiliser les cellules cancéreuses à d’autres traitements, comme les chimiothérapies, d’où l’intérêt d’utiliser le véliparib pour obtenir un effet anticancéreux synergique. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance d’un traitement avec du véliparib associé à une radiothérapie et à une chimiothérapie à base de paclitaxel/carboplatine suivi d’un traitement de consolidation avec du véliparib, du paclitaxel/carboplatine chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade III. L’étude comprendra 2 phases. Lors de la phase 1, tous les patients recevront une radiothérapie concomitante, 5 jours par semaine pour environ 30 à 34 séances, associée à une chimiothérapie comprenant du carboplatine et du paclitaxel, associé à du véliparib. Puis ils recevront une chimiothérapie de consolidation par carboplatine/paclitaxel, associé au véliparib. Dans la phase 2, les patients seront répartis de façon aléatoire en 3 groupes. Les patients du premier groupe recevront une radiothérapie concomitante, 5 jours par semaine pour environ 30 à 34 séances, associée à une chimiothérapie comprenant du carboplatine et du paclitaxel, associé au véliparib. Puis ils recevront une chimiothérapie de consolidation par carboplatine/paclitaxel, associée au véliparib. Les patients du deuxième groupe recevront une radiothérapie concomitante, 5 jours par semaine pour environ 30 à 34 séances, associée à une chimiothérapie comprenant du carboplatine et du paclitaxel, associé au véliparib. Puis ils recevront une chimiothérapie de consolidation par carboplatine/paclitaxel, associée à un placebo. Les patients du troisième groupe recevront une radiothérapie concomitante, 5 jours par semaine pour environ 30 à 34 séances, associée à une chimiothérapie comprenant du carboplatine et du paclitaxel, associé à un placebo. Puis ils recevront une chimiothérapie de consolidation par carboplatine/paclitaxel associé au placebo. Les patients seront suivis pendant environ 3 ans.

Essai clos aux inclusions