Spécialités: Autres (cryothérapie, radiofréquence, homéopathie,...)

T-GLIALES : Étude prospective évaluant l’impact de la tumeur et des traitements sur les fonctions neurocognitives (dont langagières) et la qualité de vie, chez des patients ayant un gliome de grade II (OMS). [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’impact de la tumeur et des traitements de la tumeur sur les fonctions neurocognitives et la qualité de vie des patients ayant un gliome de grade II. Les patients participant à cette étude seront constitués en deux groupes selon certaines caractéristiques. Le premier groupe de patients sera constitué lors de l’instauration d’une première ligne de traitement de leur tumeur par chirurgie, radiothérapie ou chimiothérapie, sous réserve que le diagnostic de tumeur gliale date de moins de 3 ans. Ce groupe permettra de mesurer l’impact neurocognitif (dont langagier) et sur la qualité de vie d’une 1ere ligne de traitement. Le suivi neurocognitif de ces patients sera poursuivi pendant 5 ans, ou jusqu’à survenue de la transformation anaplasique / d’une progression documentée de leur tumeur nécessitant la mise en route d’une seconde ligne de traitement. Le second groupe de patients sera constitué de patients diagnostiqués depuis moins de 3 ans, non prétraités, et faisant l’objet d’une surveillance simple de l’évolution de leur maladie. Ce groupe permettra de mesurer le risque neurocognitif « de base » (y compris dans ses composantes langagières) et l’évolution spontanée des paramètres de qualité de vie, risque et évolution liés à la seule tumeur. Les patients de ce groupe pourront intégrer la cohorte A, sous réserve qu’ils remplissent les critères d’éligibilité de cette cohorte, en cas de rechute. Les patients seront revus à un an, trois ans, cinq ans ou lors de la rechute.

Essai clos aux inclusions
Soligenix MAJ Il y a 4 ans

Étude : DOM-INNATE : étude de phase 3 randomisée, évaluant l’efficacité du dusquetide par rapport à celle d’un placebo dans la réduction de durée d’une mycose buccale sévère chez des patients ayant un carcinome épidermoïde de la tête et du cou traité par chimioradiothérapie concomitante. Le cancer de la tête et du cou peut survenir dans la cavité buccale, le nez, du pharynx, du larynx, la trachée ou l’oesophage. La plupart des cancers de l'oropharynx sont des carcinomes épidermoïdes. Les facteurs de risque les plus courants du cancer de l'oropharynx sont le tabagisme, forte consommation d'alcool, infection par le virus du papillome humain. Le traitement standard comprend la chirurgie, la radiothérapie, la chimiothérapie et la thérapie ciblée utilisés seuls ou en association. La mycose buccale touche presque tous les patients recevant une radiothérapie pour un cancer de la tête et du cou, avec ou sans chimiothérapie, et constitue pour certains la partie la plus difficile du traitement. Une mycose sévère provoque une incapacité à manger ou à boire, nécessitant le recours à une alimentation par sonde et prédisposant à une infection grave d’où l’intérêt de réduire la durée de la mycose pour limiter de telles aggravations. L'immunité innée est un élément clé de la formation de la mycose buccale. Le dusquetide est un nouveau régulateur de défense innée qui renforce l'activité du système immunitaire et favorise la guérison en supprimant les effets nocifs de l'inflammation. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du dusquetide par rapport à celle d’un placebo dans la réduction de durée d’une mycose buccale sévère chez des patients un carcinome épidermoïde de la tête et du cou traités par une chimioradiothérapie concomitante. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er recevront du dusquetide, 2 fois par semaine, 3 jours après le début de la radiothérapie et jusqu’à 2 semaines après la fin de la radiothérapie. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2e groupe recevront un placebo, 2 fois par semaine, 3 jours après le début de la radiothérapie et jusqu’à 2 semaines après la fin de la radiothérapie. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 2 ans après l’entrée dans l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
Essai ouvert aux inclusions

MEDOR : Essai de phase 2 évaluant l’efficacité antalgique de l’ablation par radiofréquence de métastases osseuses chez des patients ayant des métastases osseuses à l'origine de douleurs réfractaires aux traitements. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer si l’ablation de métastases osseuse par une intervention par radiofréquence permet de diminuer la douleur ressentie au niveau des lésions osseuses. Après 2 consultations d’algologie au cours desquelles l’intensité de la douleur est notamment évaluée via l’analyse d’un carnet « douleur » renseigné par le patient, l’ablation des métastases osseuses sera réalisée par radiofréquence, sous anesthésie générale et sous repère scannographique. Après l’intervention, les patients recevront du paracétamol et une analgésie morphinique auto-contrôlée (PCA) sera mise en place. Le lendemain de l’intervention, si la douleur ressentie est inférieure ou égale à celle ressentie lors de l’inclusion, le traitement morphinique habituel sera repris. Sinon, et tant que cette condition n’est pas remplie, la PCA sera maintenue avec une augmentation de dose de 50% toutes les 24 heures. Les doses de morphine consommées ainsi que l’intensité de la douleur seront notées tous les jours. A la sortie, le patient renseignera les éléments spécifiques à la douleur et à son traitement antalgique dans des carnets « douleur » et sera revu en consultation d’algologie 4, 8 et 12 semaines après l’intervention. 12 semaines après l’intervention, le patient sera également vu en consultation de radiologie.

Essai clos aux inclusions