Spécialités: Chimiothérapie,Thérapies Ciblées - Le promoteur: Novartis Pharma
Novartis Pharma MAJ Il y a 4 ans

CBKM120F2202 : Essai de phase 2 randomisé, en double aveugle, évaluant l’efficacité de l’association du buparlisib (BKM120) et du paclitaxel, chez des patientes ayant un cancer du sein HER2- inopérable, localement avancé ou métastatique, avec ou sans activation de la voie PI3K. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité et la tolérance du buparlisib (BKM120) en association avec du paclitaxel, chez des patientes ayant un cancer du sein HER2- inopérable, localement avancé ou métastatique, avec ou sans activation de la voie de signalisation PI3K. Les patientes seront réparties de façon aléatoire en deux groupes de traitement. Les patientes du premier groupe recevront des perfusions de paclitaxel, une fois par semaine, et des comprimés de buparlisib (BKM120), une fois par jour. Ces traitements seront répétés jusqu’à la rechute ou apparition d’une intolérance. Les patientes du deuxième groupe recevront les mêmes traitements que dans le premier groupe, mais les comprimés de buparlisib (BKM120) seront remplacés par des comprimés de placebo. Au cours de cet essai, des échantillons de sang et de tumeurs seront prélevés sur certaines patientes pour réaliser une analyse pharmacocinétique du traitement à l’étude. Pendant le traitement, les patientes auront des visites de suivi régulières. Ces visites comprendront notamment des examens cliniques, des électrocardiogrammes, des analyses biologiques et des bilans radiologiques. Après la fin du traitement, les patientes seront suivies tous les trois mois. Dans cet essai, ni le médecin ni la patiente ne connaitront la nature du traitement administré (buparlisib ou placebo).

Essai clos aux inclusions
Novartis Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude CLAG525B2101 : étude de phase 2 randomisée évaluant l’efficacité, la tolérance et la pharmacocinétique de LAG525 en association avec PDR001, ou avec du carboplatine, ou avec PDR001 associé à du carboplatine en traitement de première ou deuxième ligne chez des patients ayant un cancer du sein triple négatif de stade avancé. Le cancer du sein triple négatif représente 15 à 20 % des cas de cancers du sein nouvellement diagnostiqués. Pour ce type de cancer, il n’existe pas de thérapies ciblées approuvées et la chimiothérapie reste le traitement de référence. Les récentes recherches sur le cancer montrent l’efficacité de l’activation de la réponse immunitaire pour lutter contre les tumeurs. L’efficacité de l’immunothérapie par LAG 525, administré seul ou associé à PDR001 (spartalizumab), a été démontrée lors d’études précédentes. L’apport de la chimiothérapie pourrait améliorer davantage l’efficacité de cette immunothérapie ou de la combinaison d’immunothérapies. De telles combinaisons sont actuellement à l’étude pour le traitement d’autres types de cancer. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité, la tolérance et la pharmacocinétique de LAG525 associé à PDR001, au carboplatine, ou à PDR001 associé au carboplatine chez des patients ayant un cancer du sein triple négatif de stade avancé. Les patients seront randomisés en 3 groupes : Les patients du premier groupe recevront le LAG525 et le spartalizumab toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété pendant 3 ans maximum en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront le LAG525, le spartalizumab et du carboplatine toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété pendant 3 ans maximum en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du troisième groupe recevront le LAG525 et du carboplatine toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété pendant 3 ans maximum en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Une biopsie sera effectuée pendant la phase de sélection (sauf en cas de disponibilité d’un échantillon d’une biopsie de moins de 6 mois) et entre le premier jour de la quatrième cure et le premier jour de la cinquième cure. Une biopsie additionnelle facultative pourra être effectuée en cas de progression de la maladie. Les patients seront revus pour une évaluation de la tumeur toutes les 6 semaines pendant les 6 premiers mois puis toutes les 12 semaines jusqu’à progression de la maladie. Ils seront également suivis pour la tolérance tous les mois à partir de la dernière prise de spartalizumab ou de LAG525 pendant un maximum de 5 mois. Ensuite, ils seront suivis pour la survie toutes les 12 semaines.

Essai ouvert aux inclusions
Novartis Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude CPKC412A2408 : étude de phase 3, évaluant l'efficacité et la sécurité du midostaurine associé à une chimiothérapie standard d’induction et de consolidation chez des patients ayant une leucémie myéloïde aiguë avec une mutation nouvellement diagnostiquée sur le récepteur FLT3. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] La leucémie aiguë myéloïde est un cancer caractérisé par la multiplication incontrôlée de cellules indifférenciées qui envahissent la moelle osseuse. Cette invasion entraine une baisse dans la production des globules rouges et des cellules du système immunitaire. Cette maladie concerne tous les âges mais sa fréquence augmente après 40 ans avec une moyenne d’âge de 65 ans. L’origine de cette maladie reste inconnue, des facteurs de risque existent comme les facteurs génétiques, des expositions aux agents chimiques et aux radiations ionisantes. Le diagnostic de cette maladie se fait par un examen de la moelle osseuse dit myélogramme. Le traitement de référence des leucémies aiguës repose le plus souvent sur deux chimiothérapies successives, une chimiothérapie dite « d’induction et une chimiothérapie de « consolidation. Le FLT3 est un récepteur tyrosine kinase exprimé par les cellules souches hématopoïétiques. Il est muté dans environ un tiers des leucémies aiguës myéloïdes. Cette mutation est associée à une faible possibilité d’obtenir une rémission et à un risque de rechute élevé. Le midostaurin est un inhibiteur de protéine kinase multi-ciblé qui a été étudié notamment pour le traitement de la leucémie myéloïde aiguë. Il empêche les cellules cancéreuses de se développer et de proliférer. La cytarabine est un antimétabolite spécifique de la phase de division cellulaire. Elle bloque la synthèse d’ADN par une inhibition de l'ADN polymérase et par une action sur le système des kinases. L’objectif de cette étude est d’évaluer l'efficacité et la sécurité du midostaurin associé à une chimiothérapie standard d’induction et de consolidation chez des patients ayant une leucémie myéloïde aiguë avec une mutation nouvellement diagnostiquée sur le récepteur FLT3. L’étude se déroulera en 3 étapes : Lors de la 1ère étape, les patients recevront du midostaurin du 8e au 28e jour associé à une chimiothérapie standard Le traitement sera répété jusqu’à 2 cures en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Lors de la 2ème étape, les patients recevront du midostaurin du 8e au 28e jour associé à de la cytarabine. Le traitement sera répété jusqu’à 4 cures en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Lors de la 3ème étape, les patients recevront du midostaurin du 8e au 28e jour seul. Le traitement sera répété jusqu’à 12 cures en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 24 mois après le début de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
Novartis Pharma MAJ Il y a 4 ans

Etude PANORAMA_3 : étude de phase 2, randomisée, visant à évaluer l’efficacité et la tolérance de trois différentes doses de panobinostat en association avec le bortézomib et la dexaméthasone chez des patients ayant un myélome multiple en rechute ou réfractaire et préalablement traités par des immunomodulateurs. Le myélome multiple est un cancer du sang rare. Il se développe à partir des cellules qui produiront les cellules sanguines, les « plasmocytes ». Ce sont des cellules du système immunitaire produisant des anticorps pour combattre les infections et maladies. Il existe différentes recommandations pour la prise en charge de la maladie, mais de nouvelles stratégies thérapeutiques sont désormais disponibles : les immunomodulateurs (renforcent le système immunitaire), les inhibiteurs du protéasome comme le bortézomib (interrompent la croissance des cellules cancéreuses et les détruisent). Le panobinostat est le premier médicament d’une nouvelle classe d’agents anticancéreux. Deux études précédentes ont testé le panobinostat en association avec le bortézomib et la dexaméthasone rapportant quelques toxicités malgré son efficacité. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance de trois différentes doses de panobinostat en association avec le bortézomib et la dexaméthasone chez des patients ayant un myélome multiple en rechute ou réfractaire et exposés préalablement aux immunomodulateurs. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 3 groupes : - Les patients du 1er groupe recevront une dose A de panobinostat 3 fois par semaine pendant 2 semaines et du bortézomib, 2 fois par semaine pendant 2 semaines pour les patients de moins 75 ans et 1 fois par semaine pendant 2 semaines pour les patients de plus 75 ans lors des 4 premières cures de 3 semaines, puis une fois par semaine pour les cures suivantes, et de la dexaméthasone avant et 24h après l’administration de bortézomib. - Les patients du 2ème groupe recevront une dose A panobinostat 2 fois par semaine pendant 2 semaines et du bortézomib, 2 fois par semaine pendant 2 semaines pour les patients de moins 75 ans et 1 fois par semaine pendant 2 semaines pour les patients de plus 75 ans lors des 4 premières cures de 3 semaines, puis une fois par semaine pour les cures suivantes, et de la dexaméthasone avant et 24h après l’administration de bortézomib. - Les patients du 3ème groupe recevront une dose B de panobinostat 3 fois par semaine pendant 2 semaines et du bortézomib 2 fois par semaine pendant 2 semaines pour les patients de moins 75 ans et 1 fois par semaine pendant 2 semaines pour les patients de plus 75 ans lors des 4 premières cures de 3 semaines, puis une fois par semaine pour les cures suivantes, et de la dexaméthasone avant et 24h après l’administration de bortézomib. Dans les 3 groupes, le traitement sera poursuivi jusqu’à progression de la maladie ou intolérance. Les patients qui arrêteront le traitement pour une autre raison que la progression de la maladie seront suivis toutes les 6 semaines pour évaluer l’efficacité. Les patients seront suivis pendant 3 ans selon les procédures habituelles du centre.

Essai ouvert aux inclusions