Organes: Tumeurs solides
Glaxo Smith Kline (GSK) MAJ Il y a 5 ans

Étude BRF116013 : étude de phase 1-2a, évaluant la sécurité d'emploi, la tolérance et la pharmacocinétique du dabrafenib administré par voie orale, chez des enfants et des adolescents ayant une tumeur solide avancée positive à la mutation V600 du gène BRAF. L’objectif de cette étude et d’évaluer la sécurité d'emploi, la tolérance et la pharmacocinétique du dabrafenib administré par voie orale, chez des enfants et des adolescents ayant une tumeur solide avancée positive à la mutation V600 du gène BRAF. Cette étude comprendra deux parties : Durant la première partie, les patients recevront un traitement par dabrafenib administré par voie orale, en une seule dose au premier jour, puis deux fois par jour à partir du deuxième jour de chaque cure, jusqu’à la fin de de première partie de l’étude. Dans le cadre de cette étude, différentes doses de dabrafenib seront testées jusqu’à obtention de la dose la mieux adaptée. Durant la deuxième partie, les patients seront répartis en quatre groupes : Les patients du premier groupe ayant un gliome de bas grade avec mutation V600 du gène BRAF, les patients du deuxième groupe ayant un gliome de haut grade avec mutation V600 du gène BRAF, les patients du troisième groupe ayant une histiocytose langerhansienne avec mutation V600 du gène BRAF et les patients du quatrième groupe ayant un mélanome et un carcinome papillaire de la thyroïde avec mutation V600 du gène BRAF. Tous les patients recevront un traitement par dabrafenib administré par voie orale, à la dose la mieux tolérée, déterminée dans la première partie, en une seule dose au premier jour, puis deux fois par jour à partir du deuxième jour de chaque cure, jusqu’à rechute ou intolérance. Les patients seront revus toutes les deux semaines jusqu’à la fin de l’étude. Le bilan de suivi comprendra un examen clinique et un examen biologique (prélèvement sanguin).

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Etude SHIVA02 : étude exploratoire évaluant l’efficacité d’une thérapie ciblée prescrite après détermination du profil moléculaire de la tumeur chez des patients ayant un cancer avancé. En cancérologie, une médecine de précision se développe de plus en plus ces dernières années. Son principe consiste à utiliser les informations biologiques de la tumeur et de son environnement pour prévenir, diagnostiquer et choisir le traitement le mieux adapté pour chaque patient. Une étude précédente a montré qu’il était possible de réaliser une carte des gènes en moins de 4 semaines pour traiter les patients de façon personnalisée. Cependant, aucun concept de médecine de précision n’a encore été démontré dans ce domaine. Les thérapies ciblées sont de nouveaux médicaments anticancéreux qui ciblent un récepteur ou un mécanisme précis de la tumeur. Elles ont pour avantage par rapport aux agents de chimiothérapie d’être mieux tolérées et sont fréquemment administrées par voie orale. L’objectif de cette étude est d’évaluer si le pronostic des patients ayant un cancer avancé est amélioré en le traitant par une thérapie ciblée de ses altérations moléculaires, chaque patient devient donc son propre témoin. L’étude se déroulera en 2 étapes : Lors de l’étape 1 : Une biopsie de la tumeur sera pratiquée et à partir de ce prélèvement les médecins rechercheront des altérations moléculaires qu’il sera possible d’identifier et de cibler avec des médicaments spécifiques. Lors de l’étape 2 : Une fois les altérations moléculaires identifiées, les patients seront inclus dans l’étape 2 et recevront de façon séquentielle un traitement par thérapie ciblée de leurs altérations moléculaires précédemment ciblées et un traitement conventionnel, le patient étant son propre témoin. Une étude additionnelle sera aussi prévue et un prélèvement sanguin sera effectué pour vérifier si les mêmes anomalies moléculaires sont retrouvées sur l’ADN tumoral circulant et sur la biopsie de la tumeur. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre.

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Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 5 ans

Étude BP29428 : étude de phase 1b non-randomisée visant à évaluer la sécurité d’emploi, la pharmacocinétique et l’efficacité du RO5509554 (émactuzumab) en association à du MPDL3280A (atézolizumab) chez des patients ayant des tumeurs solides avancées. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquents puisque, à eux seuls, ils représentent 90% des cancers humains. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. L’émactuzumab et l’tézolizumab sont deux nouvelles immunothérapies ayant un effet antitumoral. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi, la pharmacocinétique et l’efficacité de l’émactuzumab en association à l’atézolizumab chez des patients ayant des tumeurs solides avancées. Dans la première partie de l’étude, les patients recevront de l’émactuzumab par voie intraveineuse selon un schéma d’escalade de dose, associé à de l’atézolizumab par voie intraveineuse, toutes les 3 semaines. La dose d’émactuzumab ser progressivement augmentée afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer. Dans la deuxième partie de l’étude, tous les patients recevront de l’émactuzumab par voie intraveineuse à la dose la mieux adéptée établie lors la première partie de l’étude ou à une dose inférieure associé à de l’atézolizumab par voie intraveineuse toutes les 3 semaines jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 3 ans.

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