Organes: Sein,Poumon, type non à petites cellules - Spécialités: Thérapies Ciblées

Etude 1280.18 : étude de phase 1b visant à évaluer la tolérance du xentuzumab et de l’abémaciclib chez des patients ayant une tumeur solide localement avancée ou métastatique ou une tumeur du sein HR+, HER2- localement avancée ou métastatique en association avec un traitement hormonal. Malgré le progrès pour traiter la maladie cancéreuse, il existe certains cancers pour lesquels un besoin thérapeutique est urgent comme par exemple le cancer du poumon non à petites cellules ou le cancer du sein. Etudier de nouvelles thérapies et associations de thérapies est un enjeu primordial de la recherche dans ce domaine. Les cellules cancéreuses sont initialement localisées au niveau de l’organe mais peuvent se détacher et se propager formant des « métastases ». Des études précoces ont démontré une activité clinique et une bonne tolérance de deux médicaments : l’abémaciclib et le xentuzumab. Les modèles expérimentaux montrent que ces deux traitements seraient plus efficaces s’ils étaient utilisés en même temps. L’objectif de cette étude est de déterminer la tolérance, la toxicité et la dose recommandée pour la phase 2 et de montrer des signes d’efficacité permettant de poursuivre le développement de l’association du xentuzumab et de l’abémaciclib dans 2 types de cancers métastatiques : le cancer bronchique non à petites cellules et le cancer du sein. L’étude sera réalisée en 3 parties : Partie 1 : La 1ère partie est constituée d’un seul groupe A de patients ayant une tumeur solide. Les patients recevront du xentuzumab, 1 fois par semaine et de l’abémaciclib 2 fois par jour. Partie 2 : La 2ème partie est constituée de 4 groupes de patients : - Les patientes des 3 groupes B, C et D ayant un cancer du sein recevront du xentuzumab, 1 fois par semaine, de l’abémaciclib fois par jour. Chaque groupe de patientes aura des doses différentes déterminées à partir de la dose définie dans la 1ère partie (groupe A) et un traitement hormonal (soit du fulvestrant 1 fois par mois, avec une dose supplémentaire 2 semaines après la première dose, soit de l’anastrozole, soit du létrozole une fois par jour). - Les patients du groupe E ayant un cancer bronchique non à petites cellules recevront du xentuzumab, 1 fois par semaine et de l’abémaciclib 2 fois par jour, à la dose déterminée lors de la première partie dans la cohorte A. Partie 3 : Les patientes de la cohorte d’expansion F (cancer du sein) recevront du xentuzumab, 1 fois par semaine et de l’abémaciclib 2 fois par jour à la dose recommandée déterminée lors de la 1ère partie et du fulvestrant 1 fois par mois, avec une dose supplémentaire 2 semaines après la première dose. Le traitement sera poursuivi pour des cures de 28 jours jusqu’à progression de la maladie ou début d’un autre traitement. Un électrocardiogramme (ECG) sera réalisé lors de la sélection, toutes les 2 semaines lors des cures, en fin de traitement et d’étude. Des prélèvements sanguins seront collectés lors de la sélection, toutes les semaines lors de la 1ère cure, toutes les 2 semaines pour les cures suivantes, en fin de traitement et d’étude. Un bilan d’imagerie sera effectué par scanner ou imagerie par résonnance magnétique (IRM) lors de la sélection, toutes les 8 semaines jusqu’à la semaine 48 puis toutes les 12 semaines jusqu’à progression de la maladie ou début d’un autre traitement. Si nécessaire, une scintigraphie osseuse sera réalisée.

Essai ouvert aux inclusions
Taiho Oncology MAJ Il y a 4 ans

Étude TAS0728-101 : étude de phase 1-2 évaluant la sécurité et l’efficacité de TAS0728 chez des patients ayant des tumeurs solides avancées avec des anomalies HER2 ou HER3. [essai clos aux inclusions] Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90 % des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes) (exemple : cancer du sein) et les sarcomes, moins fréquents, qui sont issus de cellules de tissu conjonctif (exemple : cancer de l’os). Le TAS0728 est un traitement à l’étude agissant contre HER2 et HER3, des protéines induisant une prolifération des cellules accrue lorsqu’elles sont mutées. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et l’efficacité de TAS0728 chez des patients ayant des tumeurs solides avancées avec des anomalies HER2 ou HER3. L’étude sera divisée en 2 parties : lors de la première partie, la dose de TAS0728 sera régulièrement augmentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la deuxième partie. Pendant la partie 1, les patients recevront le TAS0728 2 fois par jour. Le traitement sera répété tous les 21 jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Dans cette partie, la dose de TAS0728 sera progressivement augmentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer. Pendant la partie 2, les patients seront répartis en 7 groupes selon leur pathologie. Tous les patients recevront le TAS0728 à la dose la mieux adaptée 2 fois par jour. Le traitement sera répété tous les 21 jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients continuant le traitement seront revus toutes les 6 semaines pendant les 6 premiers mois de traitement puis toutes les 9 semaines. Tous les patients seront revus 30 jours après la fin du traitement à l’étude et seront suivis pendant au moins 3 mois.

Essai clos aux inclusions
Novartis Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude NIRX2201 : étude de phase 2 évaluant l’efficacité et l’innocuité de NIR178 associé à PDR001 chez des patients ayant certaines tumeurs solides et des lymphomes diffus à grandes cellules B (LDGCB). Le microenvironnement autour de la tumeur contient de grandes quantités d’une molécule appeléeadénosine, qui peut diminuer l’efficacité des traitements d’immunothérapie contre les cellules cancereuses. NIR178 est un antagoniste de l’adénosine, c’est-à-dire une molécule capable de bloquer ou diminuer l’effet de l’adénosine. PDR001 est un traitement d’immunotherapie. L’association d’un antagoniste de l’adénosine avec une immunothérapie a démontré une activité anticancéreuse dans les études précédentes. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité d’emploi de NIR178 associé à PDR001 chez des patients ayant certaines tumeurs solides et des lymphomes diffus à grandes cellules B. Dans la partie 1, les patients recevront du NIR178 deux fois par jour en continu jusqu’à la progression. Dans la partie 2, les patients du 1er groupe recevront du NIR178, 2 fois par jour en continu. Les patients du 2ème groupe, recevront du NIR178 2 semaines sur 2. Les patients du 3ème groupe recevront du du NIR178 une semaine sur 2. Dans la partie 3, les patients recevront du NIR178 2 fois par jour par intermittence selon les résultats de la partie 2. Tous les patients recevront également du PDR001 toutes les 4 semaines pour les parties 1, 2 et 3 de l’étude. Les patients seront suivis pendant environ 6 mois.

Essai ouvert aux inclusions
Novartis Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude CPDR001X2103 : étude de phase 1b visant à évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et la pharmacodynamique du PDR001 en association au CJM112, à l’EGF816, à l’Ilaris® (Canakinumab) ou au Mekinist® (Tramétinib) chez des patients ayant un cancer colorectal, un cancer du sein triple négatif ou un cancer du poumon non à petites cellules. Le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme et le troisième chez l’homme. Il touche le côlon et le rectum et il se développe lentement pendant 5 à 10 ans avant de s’étendre à d’autres parties du corps. Le cancer colorectal peut former des métastases notamment dans le foie ou dans les poumons, s’il n’est pas détecté à temps. La plupart des cancers du sein triple négatif sont des tumeurs agressives ou de haut grade qui ont tendance à se développer et à se propager rapidement ce qui leur confèrent un pronostic moins favorable que d’autres types de cancer du sein. Le cancer du sein triple négatif réagit habituellement bien à la chimiothérapie mais il a la tendance à rechuter au cours des 5 premières années qui suivent le traitement, d’où le besoin de trouver des nouveaux traitements plus efficaces. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, qui représente 85 à 90% de l’ensemble des cancers du poumon. La prise en charge de ces trois cancers peut se faire par plusieurs stratégies de traitement, comme la combinaison des immunothérapies ou d’une immunothérapie associée à une thérapie ciblée, pour avoir un ciblage des cellules tumorales plus spécifique qu’avec les chimiothérapies standards. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et la pharmacodynamique du PDR001 en association au CJM112, à l’EGF816, à l’Ilaris® (Canakinumab) ou au Mekinist® (Tramétinib) chez des patients ayant un cancer colorectal, un cancer du sein triple négatif ou un cancer du poumon non à petites cellules. Les patients sont répartis en plusieurs groupes : Dans le groupe A, les patients ayant un cancer du sein triple négatif recevront du PDR001 par voie intraveineuse (IV) en association au canakinumab en IV. Dans le groupe B, les patients ayant un cancer du sein triple négatif recevront du PDR001 en IV en association au CJM112 en IV. Dans le groupe C, les patients ayant un cancer du sein triple négatif recevront du PDR001 en IV en association au tramétinib PO. Dans le groupe D, les patients ayant un cancer du sein triple négatif recevront du PDR001 en IV en association à l’EGF816 PO. Dans le groupe E, les patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules recevront du PDR001 en IV en association au canakinumab en IV. Dans le groupe F, les patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules recevront du PDR001 en IV en association au CJM112 en IV. Dans le groupe G, les patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules recevront du PDR001 en IV en association au tramétinib PO. Dans le groupe H, les patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules recevront du PDR001 en IV en association à l’EGF816 PO. Dans le groupe I, les patients ayant un cancer colorectal recevront du PDR001 en IV en association au canakinumab en IV. Dans le groupe J, les patients ayant un cancer colorectal recevront du PDR001 en IV en association au CJM112 en IV. Dans le groupe K, les patients ayant un cancer colorectal recevront du PDR001 en IV en association au tramétinib PO. Dans le groupe L, les patients ayant un cancer colorectal recevront du PDR001 en IV en association à l’EGF816 PO. Les patients seront suivis pendant environ 1 an.

Essai ouvert aux inclusions
Eli Lilly and Company MAJ Il y a 5 ans

Étude KEYNOTE 287 : étude de phase 1b non-randomisée visant à évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité de l’abémaciclib en association au pembrolizumab chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules au stade IV ou un cancer du sein positif pour le récepteur hormonal et négative pour HER2. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, qui représente 85 à 90% de l’ensemble des cancers du poumon. Le cancer du poumon non à petites cellules métastatique de stade IV est rarement opérable ou peu traité par radiothérapie, donc les traitements principaux sont la chimiothérapie et/ou l’immunothérapie. Environ 75% des patientes ménopausées ayant un cancer du sein sont positives pour le récepteur hormonal, ce qui les rend sensibles à l’hormonothérapie. Malgré l’efficacité de l’hormonothérapie, des nombreuses tumeurs positives pour le récepteur hormonal présentent une résistance à cette thérapie. Un tiers des patientes ayant un cancer du sein primaire positif pour le récepteur hormonal et normal pour HER2 présente un haut risque de récidive après avoir été traitées par une chimiothérapie néoadjuvante. L’abémaciclib est une nouvelle chimiothérapie qui inhibe la voie du cycle cellulaire stimulé par les oestrogènes et par conséquent elle inhibe la croissance des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité de l’abémaciclib en association au pembrolizumab chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules au stade IV ou un cancer du sein positif pour le récepteur hormonal et négatif pour HER2. Les patients seront répartis en 3 groupes selon leur type de cancer. Les patients du premier groupe seront les patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules muté pour KRAS et positif pour PD-L1. Les patients du deuxième groupe seront les patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules squameux. Les patients du troisième groupe seront les patients ayant un cancer du sein métastatique positif pour le récepteur hormonal, négatif pour HER2. Tous les patients recevront de l’abémaciclib deux fois par jour, tous les jours associé à du pembrolizumab toutes les 3 semaines. Le traitement est répété tous les 21 joursjusqu’à la progression ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant environ 18 mois.

Essai ouvert aux inclusions