Organes: Sein - Spécialités: Chimiothérapie
Essai clos aux inclusions
Roche SAS MAJ Il y a 4 ans

Étude IMpassion132 : étude de phase 3 randomisée, comparant l’efficacité et la sécurité de l’atézolizumab associé à une chimiothérapie par rapport à un placebo associé à une chimiothérapie, chez des patients ayant un cancer du sein triple-négatif récidivant précoce (localement avancé inopérable ou métastatique). [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Le cancer du sein est une tumeur maligne qui se développe à partir des cellules normales du sein. La maladie peut survenir à tout âge avec une moyenne autour de 60 ans. Le cancer du sein peut envahir les tissus voisins et les détruire. Il peut aussi se propager (métastases) à d’autres parties du corps. La recherche génétique a permis d’identifier différents types de cancer qui ont chacun des caractéristiques propres. Le cancer du sein a un meilleur pronostic lorsqu’il est hormono-dépendant c’est-à-dire que ces cellules contiennent des récepteurs à oestrogènes ou progestérone, ou qu’il est positif au récepteur HER 2. Le traitement de référence est la chirurgie, la chimiothérapie, la radiothérapie ou la thérapie ciblée. Ces traitements peuvent être dispensés seuls ou associés aux autres. Le cancer du sein triple négatif est formé de cellules qui n’ont aucun de ces récepteurs. C’est un type distinct de cancer du sein avec ses propres options de traitement. On a recours à la chimiothérapie pour traiter le cancer du sein triple négatif. L’atézolizumab est un anticorps monoclonal anti PD-L1. Il renforce la réponse immunitaire médiée par les cellules T aux cellules cancéreuses et réactive les cellules T afin de détruire les cellules cancéreuses. La gemcitabine détruit les cellules en division rapide, telles que les cellules cancéreuses. La capécitabine est un anti-métabolite. Elle empêche la prolifération du cancer, parce que les cellules ne peuvent plus fabriquer et réparer l'ADN. Un placebo est un médicament sans principe actif. Il n'a donc de ce fait aucun effet pharmacologique dans la pathologie qu'il est censé traiter. Pour autant, il n'est pas toujours sans bénéfice sur la santé des patients, car il agit via l'effet placébo. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la sécurité de l’atézolizumab associé à une chimiothérapie par rapport à un placebo associé à une chimiothérapie chez des patientes ayant un cancer du sein triple-négatif récidivant précoce (localement avancé inopérable ou métastatique). Les patientes seront réparties de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront de l’atézolizumab, administré toutes les 3 semaines, associé soit à la gemcitabine et au carboplatine, administrés 1 fois par semaine pendant 2 semaines, soit à la capécitabine administrée 2 fois par jour pendant 2 semaines. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines, en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2e groupe recevront les mêmes traitements que dans le 1er groupe mais l’atézolizumab est remplacé par un placebo. Les patients seront suivis pendant une durée maximale 36 mois après le début de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
Evgen Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude STEM : étude de phase 2 évaluant la sécurité et la tolérance du SFX-01 chez des patients ayant un cancer du sein métastatique, positif aux récepteurs d’oestrogènes (ER+), négatif aux récepteurs du facteur de croissance épidermique humain de type 2 (HER2-), et en progression après un traitement par inhibiteur de l’aromatase, tamoxifène ou fulvestrant. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. Un cancer du sein résulte d'un dérèglement de certaines cellules qui se multiplient et forment le plus souvent une masse appelée tumeur. Les cellules cancéreuses peuvent rester dans le sein ou se propager dans d’autres organes ce qui est une situation encore plus menaçante : on parle alors de métastases. De nombreuses cellules du cancer du sein ont des récepteurs d’hormones, oestrogènes ou progestérone, on utilise alors des traitements qui ciblent ces récepteurs. Les inhibiteurs de l'aromatase sont des médicaments qui entrent en compétition avec l'aromatase, une enzyme qui permet à l'organisme de continuer à produire des oestrogènes chez la femme ménopausée, ils sont utilisés en traitement adjuvant dans le traitement du cancer du sein uniquement chez la femme ménopausée. Le fulvestrant et le tamoxifène empêchent la liaison de l’oestrogène en se fixant à son récepteur, ce sont des anti-estrogènes. Les cellules cancéreuses peuvent aussi avoir des récepteurs HER2, récepteurs de type 2 du facteur de croissance épidermique humain. Leur rôle est de contrôler une protéine située à la surface des cellules qui les aide à croître. Si la tumeur n’exprime pas ce récepteur on dit qu’elle est HER2 négative. STAT3 est une protéine qui régule plusieurs fonctions dans le corps parmi lesquels la fabrication des vaisseaux sanguin et leur croissance. SFX-01 est un inhibiteur sélectif de STA3, il permet de limiter la vascularisation des tissus cancéreux et donc la prolifération et la multiplication des cellules cancéreuses en les privant de l’apport nutritif et d’oxygène. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et la tolérance du SFX-01 chez des patients ayant cancer du sein métastatique, positif aux récepteurs aux oestrogène et négatif aux récepteurs du facteur de croissance épidermique humain de type 2, et en progression après un traitement par inhibiteur de l’aromatase, tamoxifène ou fulvestrant. Les patients seront répartis en 3 groupes en fonction du traitement qui leur a été prescrit précédemment. Les patients du 1er groupe, traités par inhibiteur de l’aromatase de troisième génération, continueront leur traitement et recevront également du SFX-01, 2 fois par jour. Les patients du 2ème groupe, traités par fulvestrant, continueront leur traitement et recevront du SFX-01, deux fois par jour. Les patients du 3ème groupe, traités par tamoxifène, continueront leur traitement et recevront du SFX-01, deux fois par jour. Les patients seront suivis jusqu’à 28 semaines après la fin du traitement de l’étude.

Essai clos aux inclusions
Essai clos aux inclusions

CirCé01 : Essai de phase 3 randomisé comparant l’évaluation précoce de l’efficacité de la chimiothérapie par mesure des cellules tumorales circulantes à l’évaluation clinico-radiologique habituelle, chez des patientes ayant un cancer du sein métastatique. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai de savoir si le suivi de l’efficacité des chimiothérapies par les cellules tumorales circulantes (CTC) peut permettre d’améliorer à la fois la durée et la qualité de vie des patientes qui doivent recevoir une chimiothérapie pour un cancer du sein métastatique. Les patientes auront tout d’abord une première prise de sang avant le début de la chimiothérapie afin de déterminer si les CTC sont détectables. Les patientes ayant des CTC détectables seront réparties de façon aléatoire en deux groupes de traitement. Les patientes du premier groupe recevront une troisième ligne de chimiothérapie et l’efficacité du traitement sera évaluée de manière standard. Les patientes du deuxième groupe recevront également une troisième ligne de chimiothérapie, mais l’évaluation de l’efficacité du traitement sera effectuée grâce à la mesure des CTC prélevées trois à cinq jours avant la deuxième cure de chimiothérapie. Si le traitement est efficace, les patientes recevront la deuxième cure de chimiothérapie, et les évaluations ultérieures auront lieu comme dans le premier groupe. Si le traitement est inefficace, la deuxième cure ne sera pas administrée et les CTC pourront être utilisées pour évaluer d’autres traitements.

Essai clos aux inclusions
AbbVie MAJ Il y a 6 ans

Étude M12-914 : étude de phase 3, randomisée, en double aveugle, comparant l’efficacité et la tolérance d’un traitement associant le véliparib (ABT-888), un inhibiteur de la PARP, le carboplatine et le paclitaxel par rapport à un traitement associant un placebo, le carboplatine et le paclitaxel, chez des patients ayant un cancer de sein HER2-négatif localement avancé ou métastatique associé à une mutation du gène BRCA, non résécable. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la tolérance d’un traitement associant le véliparib (ABT-888), un inhibiteur de la PARP, le carboplatine et le paclitaxel par rapport à un traitement associant un placebo, le carboplatine et le paclitaxel, chez des patients ayant un cancer de sein HER2-négatif localement avancé ou métastatique associé à une mutation du gène BRCA, non résécable. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes : Les patients du premier groupe recevront un traitement comprenant du véliparib administré pendant sept jours, du carboplatine et du paclitaxel administrés en perfusion intraveineuse au premier jour de chaque cure. Ce traitement sera répété toutes les trois semaines jusqu’à la rechute ou l’intolérance. Les patients du deuxième groupe recevront du carboplatine et du paclitaxel selon les mêmes modalités que dans le premier groupe, mais le véliparib sera remplacé par un placebo. Dans le cadre de cette étude, ni le patient, ni le médecin ne connaitront le type de traitement attribué (véliparib ou placebo).

Essai ouvert aux inclusions