Organes: Poumon, type non à petites cellules - Spécialités: Immunothérapie - Vaccinothérapie

Etude SPLENDOUR : étude randomisée de phase 3 visant à évaluer l’adjonction de dénosumab au traitement anticancéreux standard de première ligne chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules (CBNPC) avancé. [essai clos aux inclusions] Le cancer du poumon, 4ème cause de cancer en France, peut prendre deux formes différentes : « à petites cellules » ou « non à petites cellules ». Le cancer du poumon non à petites cellules (CBNPC) représente la forme la plus fréquente des cancers bronchiques. Il existe plusieurs stades de cancer (5 stades) en fonction des caractéristiques de la tumeur. Le cancer peut se propager à n’importe quel autre organe du corps formant des « métastases ». Ces cellules cancéreuses peuvent aller se loger entre autre au niveau des os. Le traitement de première ligne du CBNPC avancé (stade 4) est une chimiothérapie (médicaments anticancéreux). Le dénosumab est un médicament ayant obtenu son autorisation de mise sur le marché (AMM), indiqué dans la prévention des complications osseuses notamment pour certains cancers qui forment des métastases au niveau des os. L’objectif de cette étude est d’évaluer si l’adjonction de dénosumab à la chimiothérapie standard de première ligne permet d’améliorer la survie globale chez des patients ayant un CBNPC de stade avancé. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront une double chimiothérapie. Ce traitement sera répété pour 6 cures. Les patients du deuxième groupe recevront une double chimiothérapie et du dénosumab par voie sous-cutanée toutes les 3-4 semaines. Ce traitement sera répété pour 6 cures. Lors de la 1ère cure, une dose supplémentaire de dénosumab sera administrée le 8ème jour. Le traitement par dénosumab sera poursuivi tant qu’il sera toléré par le patient. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre.

Essai clos aux inclusions
Regeneron Pharmaceuticals MAJ Il y a 4 ans

Étude R2810-ONC-1763 : étude de phase 2 randomisée comparant du cemiplimab à dose élevée et standard par rapport au cemiplimab à dose standard en association avec de l ’ipilimumab chez des patients ayant un cancer du poumon métastatique non à petites cellules précédemment traité par un traitement de deuxième intention. [essai clos aux inclusions] Le cancer du poumon se développe à partir de cellules situées dans le poumon et qui se sont multipliées de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules représente 85 à 90 % de l’ensemble des cancers du poumon. Fumer est le facteur de risque le plus important du développement du cancer du poumon. Le cemiplimab est un anticorps monoclonal en cours de développement en tant que médicament destiné au traitement du cancer de la peau à cellules squameuses. L'ipilimumab est un anti-CTLA-4, un anticorps qui contribue à renforcer le système immunitaire en renforçant la fonction et la croissance des lymphocytes T. L’objectif de cette étude est de comparer du cemiplimab à dose élevée et standard par rapport au cemiplimab à dose standard associé avec de l’ipilimumab chez des patients ayant un cancer du poumon métastatique non à petites cellules traité précédemment par un traitement de deuxième intention. Les patients seront répartis aléatoirement en 3 groupes selon la dose recommandée. Les patients du premier groupe recevront du cemiplimab à dose standard. Les patients du deuxième groupe recevront du cemiplimab associé avec de l’ipilimumab à dose standard. Les patients du troisième groupe recevront du cemiplimab à dose élevée. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 31 mois.

Essai clos aux inclusions
Merck Sharp & Dohme (MSD) MAJ Il y a 4 ans
Essai ouvert aux inclusions
Merck Sharp & Dohme (MSD) MAJ Il y a 4 ans

Étude NCT03515837 : étude de phase 3 évaluant l'efficacité et la sécurité du pémétrexed associé à une chimiothérapie à base de sel de platine et associé à du pembrolizumab chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules métastasique avec une mutation de type EGFR résistant à un inhibiteur de la tyrosine kinase. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Le cancer du poumon se développe à partir de cellules situées dans le poumon qui se sont multipliées de manière anormale pour former une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules représente 85 à 90% de l’ensemble des cancers du poumon. Il se différencie du cancer du poumon à petites cellules par la manière dont les cellules tumorales apparaissent au microscope. Les trois principaux types de cancers du poumon non à petites cellules sont les carcinomes épidermoïdes, les adénocarcinomes et les carcinomes du poumon à grandes cellules (carcinomes indifférenciés). Une grande proportion de patients est diagnostiquée à un stade avancé de la maladie. La chimiothérapie à base de sels de platine reste le traitement de référence des cancers du poumon inopérable. La présence ou non de la mutation EGFR au niveau tumoral oriente la stratégie thérapeutique qui peut différer selon leur type histologique de la tumeur. En cas de mutation EGFR, le traitement recommandé en 1re ligne est une association de deux inhibiteurs de la tyrosine-kinase. L’intérêt des inhibiteurs de la tyrosine kinase a été établi comparativement à la chimiothérapie à base de sel de platine, principalement en termes de survie sans progression. Le pémétrexed est un agent antinéoplasique analogue de l'acide folique, utilisé dans le traitement du cancer du poumon non à petites cellules inhibant préférentiellement la réplication des cellules cancéreuses. Le pembrolizumab est un anticorps monoclonal dirigé contre la protéine PD1 et utilisé comme anticancéreux. Il a également une certaine efficacité dans le cancer du poumon non à petites cellules, en particulier pour les tumeurs exprimant le PD-L1. L’objectif de cette étude est d’évaluer l'efficacité et la sécurité du pémétrexed associé à une chimiothérapie à base de sels de platine et associé à du pembrolizumab chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules métastasique avec une mutation de type EGFR résistant à un inhibiteur de la tyrosine kinase. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du groupe 1 recevront du pembrolizumab au 1 er jour, jusqu’à 35 cures associé à du pémétrexed sans restriction sur le nombre de cures et associé à une chimiothérapie à base de sels de platine jusqu’à 4 cures. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du groupe 2 recevront une solution saline normale au 1er jour jusqu’à 35 cures associé à du pémétrexed sans restriction sur le nombre de cures et associé à une chimiothérapie à base de sels de platine jusqu’à 4 cures. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 32 mois après le début de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions

Étude LUX-Lung IO : étude de phase 2 visant à évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité de l’afatinib en association avec le pembrolizumab chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de type épidermoïde localement avancé ou métastatique. Les cancers du poumon non à petites cellules (CBNPC) représentent près de 85 % des cancers du poumon. Le carcinome épidermoïde, qui se développe habituellement dans les grosses bronches situées dans la partie centrale du poumon, est l’une des formes les plus fréquentes de cancers bronchiques non à petites cellules. Le cancer est d’abord limité aux bronches mais peut se propager à d’autres parties du poumon et aux structures voisines, voire atteindre d’autres parties du corps lorsque des métastases se forment. Le pembrolizumab est un médicament d’immunothérapie et l’afatinib est un médicament de thérapie ciblée. Tous deux ont démontré une activité anticancéreuse quand ils ont été administrés séparément. L’administration de l’afatinib associé au pembrolizumab pourrait augmenter la réponse à ces traitements. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité de l’afatinib en association avec le pembrolizumab chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de type épidermoïde localement avancé ou métastatique. Les patients recevront de l’afatinib par voie orale une fois par jour et du pembrolizumab par voie intraveineuse toutes les 3 semaines jusqu’à progression de la maladie, intolérance au traitement ou jusqu’à un maximum de 35 cures. Les patients qui ont arrêté le traitement avec un de ces médicaments pourront continuer à recevoir l’autre jusqu’à un maximum de 35 cures. À l’issue de cette période de traitement dans le cadre de l’étude, les patients pourront soit poursuivre le traitement par afatinib commercial (Giotrif®), soit recevoir un traitement alternatif ou des soins de support, selon la décision de l’investigateur. Les patients seront suivis pendant 2 ans.

Essai ouvert aux inclusions
Incyte MAJ Il y a 6 ans

Étude ECHO-306 : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité du pembrolizumab en association avec de l’épacadostat seul ou en association avec une chimiothérapie à base de platine avec celle du pembrolizumab en association avec un placebo et à une chimiothérapie à base de platine chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules métastatique. Le cancer du poumon se développe à partir de cellules situées dans le poumon qui se multiplient de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, représentant 85 à 90 % de l’ensemble des cancers du poumon. Le pembrolizumab et l’épacadostat sont des médicaments agissant sur le système immunitaire qui ont montré, lors de précédentes études où ils étaient administrés seuls, une activité anticancéreuse clinique sur un large éventail de tumeurs. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du pembrolizumab en association avec de l’épacadostat seul ou avec une chimiothérapie à base de platine avec celle du pembrolizumab en association avec un placebo et à une chimiothérapie à base de platine chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules métastatique. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 3 groupes. Les patients du 1er groupe et du 2ème groupe recevront du pembrolizumab toutes les 3 semaines, associé à l’épacadostat, 2 fois par jour. Les patients du 1er groupe recevront également une chimiothérapie par pémétrexed et cisplatine, ou par par pémétrexed et carboplatine ou par paclitaxel et carboplatine, selon le choix de l’investigateur. Les patients du 2ème groupe ne recevront pas de traitement additionnel. Les patients du 3ème groupe recevront du pembrolizumab toutes les 3 semaines, associé à un placebo 2 fois par jour. Ces patients recevront également une chimiothérapie par pémétrexed et cisplatine, ou par pémétrexed et carboplatine ou par paclitaxel et carboplatine, selon le choix de l’investigateur. Pour tous les patients, le traitement sera répété jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 37 mois maximum.

Essai ouvert aux inclusions

Étude 2017-01 : étude de phase 4 visant à étudier l’évolution de la fonction cardiaque chez des patients ayant un mélanome ou un cancer du poumon non à petites cellules prenant du nivolumab. [essai en attente d'ouverture] Le mélanome est une tumeur maligne qui prend naissance dans les cellules de la peau, les mélanocytes. Un changement de la couleur, de la taille ou de la forme d’un grain de beauté est souvent le premier signe de la présence d’un mélanome cutané. S’il est dépisté à un stade précoce et localisé à la peau, le pronostic reste généralement bon ; en revanche, à un stade avancé le pronostic est moins favorable. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, représentant 85 à 90 % de l’ensemble des cancers du poumon. Le nivolumab est un anticorps monoclonal bloquant les récepteurs PD-1 induisant une inhibition de la prolifération des cellules cancéreuses. Cette molécule est indiquée pour le traitement de plusieurs cancers dont le cancer du poumon non à petites cellules et le mélanome métastatique. L’objectif de cette étude est d’étudier l’évolution de la fonction cardiaque chez des patients ayant un mélanome ou un cancer du poumon non à petites cellules prenant du nivolumab. Tous les patients auront un examen clinique, biologique, une échocardiographie transthoracique et une Imagerie à Résonance Magnétique (IRM) cardiaque le premier jour de l’étude. Les patients seront revus 1 mois, 3 mois et 6 mois plus tard pour effectuer un bilan comprenant un examen clinique, biologique et une échocardiographie transthoracique ainsi qu’une IRM cardiaque pour le dernier bilan à 6 mois.

Essai en attente