Organes: Leucémies aiguës
Arog Pharmaceuticals MAJ Il y a 4 ans

Étude ARO-013 : étude de phase 3 randomisée évaluant l’efficacité de l’ajout du crénolanib par rapport au placebo pour la chimiothérapie de rattrapage ou de consolidation et en tant que seul agent de traitement d'entretien chez les patients ayant une leucémie myéloïde aiguë récidivante ou réfractaire avec mutation du gène FLT3. La leucémie myéloïde aiguë est de nature cancéreuse. Elle est liée à la multiplication incontrôlée de certaines cellules, nommées blastes, qui à l’état normal sont à l’origine d’un type de globules blancs. Dans le cas de la leucémie myéloïde aiguë, ces cellules sont anormales et envahissent la moelle osseuse. Celle-ci ne peut alors plus fonctionner correctement et, notamment, assurer la production des cellules sanguines normales. Le crénolanib agit en bloquant l’action de la protéine jouant un rôle dans la communication, le développement, la division et la croissance et qui est produite en quantités anormalement élevées dans les cellules tumorales. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de l’ajout du crénolanib par rapport au placebo pour la chimiothérapie de rattrapage ou de consolidation et en tant que seul agent de traitement d'entretien chez les patients ayant une leucémie myéloïde aiguë récidivante ou réfractaire avec mutation du gène FLT3. Les patients recevront un traitement de rattrapage standard par chimiothérapie avec de la cytarabine et s’ils y sont éligibles, une transplantation allogénique de cellules hématopoïétique puis seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront du crénolanib pendant 13 cures maximum ou jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront un placebo pendant 13 cures maximum ou jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 4 ans après la répartition aléatoire.

Essai ouvert aux inclusions

Étude MyeChild : étude de phase 3 randomisée visant à déterminer la dose recommandée du gemtuzumab ozogamicine associé à une chimiothérapie d’induction et de comparer des stratégies d’induction, de consolidation et de conditionnement pour une greffe de cellules souches hématopoïétiques à intensité différente chez des enfants ayant une leucémie myéloïde aiguë. La leucémie myéloïde aiguë est une maladie rare chez l’enfant et l’adolescent mais elle constitue une cause importante de mortalité infantile. La présence du marqueur CD33 à la surface des cellules est caractéristique de plus de 80% des cas de leucémie myéloïde aiguë. Le gemtuzumab ozogamicine est une thérapie ciblée qui cible les cellules leucémiques qui expriment le CD33 et il est capable de délivrer spécifiquement l’antibiotique antitumoral calicheamicin dans les cellules leucémiques. Le traitement principal de la leucémie chez l’enfant est la chimiothérapie, mais plusieurs stratégies de traitement peuvent être utilisés selon les cas, telles qu’une radiothérapie, une thérapie ciblée ou une greffe de cellules souches du sang. L’objectif de cette étude est de déterminer la dose recommandée du gemtuzumab ozogamicine associé à une chimiothérapie d’induction et de comparer des stratégies d’induction et de consolidation pour réduire le risque de rechute sans augmenter significativement la toxicité des traitements et de comparer des traitements de conditionnement pour une greffe de cellules souches hématopoïétiques à intensité différente chez des enfants ayant une leucémie myéloïde aiguë. L’étude comprendra plusieurs étapes avec une répartition de patients non aléatoire, 4 schémas de répartition aléatoire et plusieurs groupes de traitement selon le risque de rechute que présentent les patients. Lorsde l’étape 1 : Les patients seront répartis en plusieurs groupes selon leur âge pour déterminer la dose recommandée de gemtuzumab ozogamicine. 1 - les patients du groupe 1 sont les patients âgés de plus de 12 mois (≥ 12 mois). 2 - les patients du groupe 2 sont les patients âgés entre 12 semaines et 12 mois (âge ≥ 12 semaines et 12 mois). 3 – les patients du groupe 3 sont les patients âgés entre 28 jours et 12 semaines (âge ≥ 28 jours et ≤ 12 semaines). Les patients des groupes 1 et 2 recevront du gemtuzumab ozogamicine pour déterminer le nombre optimal de doses tolérées (jusqu’à un maximum de 3). Les patients du groupe 1 et 2 seront répartis en 3 sous-groupes pour identifier la dose maximale : - sous-groupe 1 : les patients recevront 1 dose de gemtuzumab ozogamicine au quatrième jour de la chimiothérapie d’induction. - sous-groupe 2 : les patients recevront 1 dose de gemtuzumab ozogamicine au quatrième et septième jour de la chimiothérapie d’induction. - sous-groupe 3 : les patients recevront 1 dose de gemtuzumab ozogamicine au quatrième, au septième et au dixième jour de la chimiothérapie d’induction. Les patients du groupe 2 recevront du gemtuzumab ozogamicine quand l’étude de recherche de dose du sous-groupes 1 du groupe 1 sera terminée et la sécurité d’emploi, confirmée. Les patients du groupe 3 recevront une seule dose de gemtuzumab ozogamicine quand l’étude de recherche de dose du sous-groupe 1 du groupe 2 sera terminée et la sécurité d’emploi, confirmée. Tous les patients seront ensuite répartis de façon aléatoire en 2 groupes pour comparer 2 traitements de chimiothérapie d’induction associés au gemtuzumab ozogamicine (randomisation 1). - Les patients du 1er groupe recevront du gemtuzumab ozogamicine au quatrième jour de la chimiothérapie associé au mitoxantrone pendant 4 jours et à la cytarabine pendant 10 jours. - Les patients du 2ème groupe recevront du gemtuzumab ozogamicine au quatrième jour de la chimiothérapie associé à la daunorubicine liposomale 1 jour sur 2 pendant 5 jours et la cytarabine pendant 10 jours. Après obtention des données des sous-groupes 1 et 2, les patients du groupe 1 seront répartis de façon aléatoire en 4 groupes (randomisation 2). - Les patients du 1er groupe recevront une dose de gemtuzumab ozogamicine le quatrième jour (sous-groupes 1) associé au mitoxantrone pendant 4 jours et à la cytarabine pendant 10 jours. - Les patients du 2ème groupe recevront 2 ou 3 doses de gemtuzumab ozogamicine le quatrième et septième jour (et le dixième jour s’ils reçoivent 3 doses) (sous-groupes 2 et 3) associé au mitoxantrone pendant 4 jours et à la cytarabine pendant 10 jours. - Les patients du 3ème groupe recevront une dose de gemtuzumab ozogamicine le quatrième jour (sous-groupes 1) associé à la daunorubicine liposomale 1 jour sur 2 pendant 5 jours et à la cytarabine pendant 10 jours. - Les patients du 4ème groupe recevront 2 ou 3 doses de gemtuzumab ozogamicine le quatrième et septième jour (et le dixième jour s’ils reçoivent 3 doses) (sous-groupes 2 et 3) associé à la daunorubicine liposomale 1 jour sur pendant 5 jours et à la cytarabine pendant 10 jours. Si les données du sous-groupe 3 indiquent que l’administration de 3 doses est le nombre optimal de doses tolérées, les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes pour comparer une à 3 doses de gemtuzumab ozogamicine au lieu de comparer une à 2 doses comme établi initialement. Les patients du groupe 2 seront inclus dans la randomisation 2 quand les données préliminaires des patients du groupe 1 seront disponibles. Lors de l’étape 2 : Tous les patients inclus à l’étape 1 seront classés en groupes à haut risque ou non à haut risque de rechute selon les résultats de l’analyse cytogénétique et l’état de rémission de la maladie. Les patients qui ne seront pas à haut risque de rechute continueront à recevoir les traitements alloués dans la randomisation 1 jusqu’à une deuxième évaluation du risque qui permettra de classer les patients à risque standard, à risque intermédiaire et à haut risque de rechute. - Les patients inclus dans le 1er groupe lors de la randomisation 1 recevront du gemtuzumab ozogamicine associé au mitoxantrone pendant 3 jours et à la cytarabine pendant 8 jours. - Les patients inclus dans le 2ème groupe lors de la randomisation 1 recevront du gemtuzumab ozogamicine associé à la daunorubicine liposomale 1 jour sur 2 pendant 5 jours et à la cytarabine pendant 8 jours. Dans l’étape 2, les patients à haut risque de rechute lors de l’étape 1 recevront de la fludarabine pendant 5 jours associé à la cytarabine pendant 5 jours et l’idarubicine les 2 derniers jours des 5 jours de traitement. Dans l’étape 3, ils pourront recevoir de la fludarabine associé à la cytarabine si c’est cliniquement indiqué puis ils seront inclus dans la randomisation 4. Lors des étapes 3 et 4 : Dans la randomisation 3, les patients à risque standard de rechute seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes pour comparer 2 traitements de consolidation. - Les patients du 1er groupe recevront de la fludarabine pendant 5 jours associé à la cytarabine pendant 5 jours. - Les patients du 2ème groupe recevront de la cytarabine à forte dose 1 jour sur 2 pendant 5 jours. Pendant l’étape 4 ils continueront avec les traitements alloués lors de la randomisation 3. Les patients à risque intermédiaire de rechute, à bas risque cytogénétique et avec une maladie résiduelle minime positive après les étapes 1 et 2 recevront de la fludarabine pendant 5 jours associé à la cytarabine pendant 5 jours et l’idarubicine en IV les deux derniers jours des 5 jours de traitement. Après ce traitement, les patients avec une maladie résiduelle minime négative recevront à l’étape 4 de la cytarabine à forte dose 1 jour sur 2 pendant 5 jours. Les patients avec une maladie résiduelle minime positive seront considérés comme à haut risque de rechute et ils seront inclus dans la randomisation 4. Les patients à risque intermédiaire de rechute, à risque intermédiaire cytogénétique et avec une maladie résiduelle minime positive après l’étape 1 et négative après l’étape 2 recevront de la fludarabine pendant 5 jours associé à la cytarabine pendant 5 jours et l’idarubicine les deux derniers jours des 5 jours de traitement, puis, à l’étape 4, ils recevront de la cytarabine à forte dose jours 1 jour sur 2 pendant 5 jours. Les patients à haut risque de rechute déterminé lors de l’étape 2 (à risque intermédiaire cytogénétique et avec une maladie résiduelle positive après les étapes 1 et 2) recevront de la fludarabine pendant 5 jours associé à la cytarabine pendant 5 jours et l’idarubicine en IV les deux derniers jours des 5 jours de traitement, puis ils seront inclus dans la randomisation 4. Dans l’étape 3, les patients à haut risque de rechute lors de l’étape 1 pourront recevoir de la fludarabine pendant 5 jours associé à la cytarabine pendant 5 jours si c’est cliniquement indiqué puis ils seront inclus dans la randomisation 4. Dans la randomisation 4, tous les patients à haut risque de rechute seront répartis de façon aléatoire pour comparer 2 traitements de conditionnement pour une greffe de cellules souches hématopoïétiques à intensité différente : - Les patients du 1er groupe recevront un conditionnement myéloablatif conventionnel (MAC) par du busulfan pendant 10 jours débutant 7 jours avant la greffe et du cyclophosphamide pendant 5 jours débutant 2 jours avant la greffe. - Les patients du 2ème groupe reçoivent un conditionnement à intensité réduite (RIC) par de la fludarabine pendant 8 jours débutant 3 jours avant la greffe et du busulfan deux fois par jour pendant 5 jours débutant 2 jours avant la greffe. Les patients seront suivis pendant 10 ans par des échocardiogrammes faits 1, 3, 5 et 10 ans après la fin des traitements et pendant 5 ans pour évaluer la progression de la maladie.

Essai ouvert aux inclusions

SET-RIC : Essai de phase 2 évaluant l’efficacité d’un traitement associant de la clofarabine et de la cytarabine, suivi d’un conditionnement à intensité réduite et d’une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques, chez des patients ayant une leucémie aiguë myéloïde en échec primaire de traitement. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est de tester la faisabilité et l’efficacité d’une nouvelle modalité de préparation à la greffe (conditionnement) associant deux séquences de chimiothérapie, chez des patients ayant une leucémie aiguë myéloïde en échec primaire de traitement. Les patients recevront une première séquence de chimiothérapie associant une perfusion de clofarabine et de cytarabine pendant cinq jours, suivie après trois jours de repos, d’une seconde séquence de chimiothérapie associant une perfusion de cyclophosphamide le premier jour, une perfusion de busulfan les deux jours suivant et une perfusion de Thymoglobuline® les deux jours d’après. Les patients recevront ensuite une greffe de cellules souches à partir d’un donneur apparenté ou d’un donneur compatible. Un traitement immunosuppresseur par ciclosporine A sera également débuté trois jours avant la greffe. A l’issue de la greffe, les patients seront suivis tous les mois pendant six mois, puis tous les trois mois. Les patients pourront également recevoir après la greffe une transfusion de lymphocytes du donneur afin de renforcer la capacité de la greffe à contrôler la maladie.

Essai clos aux inclusions

Étude CL1-64315-002 : étude de phase 1b multicentrique internationale évaluant la sécurité et la tolérance de S64315, un inhibiteur sélectif de Mcl-1 pris par voie intraveineuse, associé à du vénétoclax pris par voie orale chez des patients ayant une leucémie myéloïde aiguë. La leucémie myéloïde aiguë est une forme de cancer qui touche les cellules de la moelle osseuse, qui produisent normalement les globules rouges, les plaquettes, les polynucléaires. Dans la leucémie myéloïde aiguë, les précurseurs des polynucléaires ou des monocytes (des cellules du système immunitaires) prolifèrent de façon anarchique, sans se différencier. L'accumulation de ces cellules "immatures" empêche la production des autres types cellulaires, ce qui conduit à une anémie (manque de globules rouges et baisse de l'hémoglobine), une neutropénie (manque de polynucléaires) et une thrombocytopénie (baisse des plaquettes). Le traitement se basera sur les besoins du patient et peut comporter l’association de différents traitements, notamment la chimiothérapie qui est le traitement de référence de nombreux types de leucémie. Elle comprend 2 phases appelées induction et consolidation. La greffe de cellules souches peut être une option pour certaines personnes, ainsi que la radiothérapie. Le S64315 et le vénétoclax sont de puissants inhibiteurs sélectifs de protéines présentes en grande quantité dans les cellules leucémique où elles favorisent la survie tumorale et sont associées à la résistance à la chimiothérapie. Ces traitements entrainent la destruction des cellules tumorales de l’intérieur par le déclenchement de la mort cellulaire programmée. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et la tolérance de S64315associé à du vénétoclax chez des patients ayant une leucémie myéloïde aiguë. Tous les patients recevront du S64315, 1 fois par semaine associé à du vénétoclax tous les jours. Les doses seront régulièrement augmentées par groupe de patients. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 6 mois.

Essai ouvert aux inclusions

GFM-Chimio-Rev-08 : Essai de phase 2 évaluant l’efficacité et la tolérance d’un traitement associant le lénalidomide à une chimiothérapie par daunorubicine et cytarabine, chez des patients ayant un syndrome myélodysplasique, une leucémie myélo-monocytaire chronique ou une leucémie aiguë myéloïde présentant une délétion 5q. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d'évaluer la tolérance et l'efficacité d'un traitement associant une chimiothérapie par daunorubicine et cytarabine avec du lénalidomide, chez des patients ayant un syndrome myélodysplasique, une leucémie myélo-monocytaire chronique ou une leucémie aiguë myéloïde et présentant une délétion 5q. Les patients recevront tout d'abord un traitement d’induction comprenant des comprimés de lénalidomide tous les jours, pendant trois semaines, associé à une chimiothérapie avec une perfusion de daunorubicine les trois premiers jours et une perfusion continue de cytarabine pendant sept jours. Les patients répondant favorablement au traitement d’induction recevront ensuite un traitement de consolidation comprenant des comprimés de lénalidomide tous les jours pendant deux semaines, associé à une perfusion de daunorubicine le premier jour et à une injection de cytarabine deux fois par jour, pendant cinq jours. Ce traitement sera répété tous les mois, jusqu’à six cures. Enfin, les patients recevront un traitement d’entretien comprenant des comprimés de lénalidomide tous les jours, pendant deux semaines. Ce traitement sera répété tous les mois, sans limitation de durée, en absence de rechute. Au cours de cet essai, la dose la plus adaptée de la chimiothérapie par daunorubicine et cytarabine sera déterminée selon un schéma d'escalade de dose.

Essai clos aux inclusions
Amgen MAJ Il y a 4 ans

Étude RIALTO : étude d’accès élargi visant à évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité du blinatumomab chez les enfants et les adolescents ayant une leucémie aiguë lymphoblastique à précurseurs B réfractaire ou en rechute. [essai clos aux inclusions] La leucémie aiguë lymphoblastique est un cancer du sang et de la moelle osseuse qui apparaît à la suite de modifications de l’ADN d’une cellule souche de la moelle osseuse en croissance qui donnera lieu aux cellules sanguines. La cellule endommagée se transformera en une cellule leucémique qui va se multiplier, entraînant une accumulation des cellules qu’on appelle blastes leucémiques. Cette maladie évolue rapidement en absence de traitement. Les leucémies aiguës lymphoblastiques représentent environ 80 % des leucémies aiguës de l’enfant. Le blinatumomab est un anticorps monoclonal approuvé pour le traitement de la leucémie aiguë lymphoblastique négative pour le chromosome Philadelphie chez les adultes, capable de stimuler les cellules T pour reconnaître les cellules B tumorales et exercer une activité cytotoxique sur elles. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité du blinatumomab chez les enfants et les adolescents ayant une leucémie aiguë lymphoblastique à précurseurs B réfractaire ou en rechute. Les patients recevront de la dexaméthasone ou de l’hydroxyurée pendant 2 semaines avant le début du traitement de l’étude. Lors d’une première phase (phase d’induction), les patients recevront du blinatumomab pendant 4 semaines en continu, répété une deuxième fois après 2 semaines. Les patients qui présentent une réponse complète pendant la période d’induction pourront recevoir jusqu’à 3 cures de traitement additionnelles. Les patients auront une visite de suivi de tolérance 30 jours après la fin du traitement de l’étude puis ils seront suivis par des visites cliniques ou des contacts téléphoniques tous les 6 mois jusqu’à 18 mois après le début du traitement de l’étude.

Essai clos aux inclusions
Astellas Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude 2215-CL-0302 : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité du gilteritinib (ASP2215) avec celle d’un placebo dans le cadre d’un traitement d’entretien à la suite d’un traitement d’induction ou de consolidation chez des patients ayant une leucémie myéloïde aiguë avec mutation ITD du gène FLT3 après une première rémission complète. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] La leucémie myéloïde aiguë (LMA) est due à la multiplication non régulée de cellules anormales, appelées blastes leucémiques, qui envahissent la moelle osseuse. Le gène FLT3 est l’un des gènes les plus fréquemment mutés dans la LMA. Les mutations du gène FLT3 de type ITD sont associés à une moins bonne efficacité de certains traitements par chimiothérapie. Le traitement de la LMA inclue en général une chimiothérapie dite d’induction visant à obtenir une disparition des signes de la maladie, suivie d’une chimiothérapie à fortes doses dite de consolidation pour maintenir la rémission. Le gilterinib est inhibiteur de FLT3 à l’étude qui a montré une efficacité anticancéreuse lors d’études précliniques. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du gilteritinib (ASP2215) avec celle d’un placebo dans le cadre d’un traitement d’entretien chez des patients ayant une leucémie myéloïde aiguë avec mutation ITD du gène FLT3 après une première rémission complète obtenue à l’aide d’un traitement d’induction ou de consolidation. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du 1er groupe recevront du gilteritinib une fois par jour en continu pendant 2 ans maximum en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 3ème groupe recevront un placebo une fois par jour en continu pendant 2 ans maximum en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus au 30e jour après le traitement puis seront suivis pendant 3 ans maximum après la fin du traitement à l’étude.

Essai clos aux inclusions
Daiichi Sankyo Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude AC220-007 : étude de phase 3, randomisée, comparant l’efficacité et la tolérance du quizartinib (AC220) administré seul par rapport à une chimiothérapie de rattrapage, chez des patients ayant une leucémie myéloïde aiguë (LMA) avec une mutation FLT3-ITD, réfractaires ou récidivants après un traitement de première intention avec ou sans greffe de cellules souches hématopoïétiques (GCSH). [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la tolérance du quizartinib (AC220) administré seul par rapport à la chimiothérapie de rattrapage, chez des patients ayant une leucémie myéloïde aiguë (LMA) avec une mutation FLT3-ITD, réfractaires ou récidivants après un traitement de première intention avec ou sans greffe de cellules souches hématopoïétiques (GCSH). Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes : Les patients du premier groupe recevront des comprimés de quizartinib administrés tous les jours. Ce traitement sera répété tous les vingt-huit jours, jusqu’à la rechute ou l’intolérance ou pendant vingt-quatre cures. Les patients du deuxième groupe recevront une chimiothérapie de rattrapage à base de cytarabine à faible dose; de mitoxantrone, d'étoposide, et de cytarabine à dose intermédiaire; ou à base de fludarabine, de cytarabine, de facteur de stimulation des colonies de granulocytes (G-CSF) associés à l'idarubicine (FLAG-IDA), selon le choix du médecin.

Essai clos aux inclusions