Specialty: Immunothérapie - Vaccinothérapie,Chimiothérapie
Puma Biotechnology, Inc. Update Il y a 4 ans

Etude SUMMIT : étude de phase 2 visant à évaluer le neratinib chez des patients ayant une tumeur solide avec une mutation (amplification du gène) du récepteur du facteur de croissance épidermique humain somatique (EGFR, HER2, HER3). Le gène HER est un gène codant pour le récepteur du facteur de croissance épithélial (EGF). Il est impliqué dans la synthèse d’une protéine de surface, HER. Elle induit une croissance de la cellule. Une surexpression de la protéine HER est retrouvée dans plusieurs types de tumeurs solides aboutissant à une activation continue des récepteurs HER et stimule la croissance cellulaire des tumeurs. Il existe des traitements ciblant ce récepteur HER, ils interrompent la croissance des cellules cancéreuses qui possèdent le récepteur HER, ce qui ralentit la croissance et la propagation du cancer. Le nératinib fait partie de ces thérapies ciblées. L’objectif de cette étude est d’évaluer le nératinib, seul ou en associaiton, chez des patients ayant une tumeur solide avec une mutation du récepteur à l’EGF. Les patients seront répartis au sein de 4 groupes en fonction de leur maladie. Les patients du 1er groupe recevront du nératinib une fois par jour. Les patients du 2ème groupe recevront du nératinib une fois par jour et du paclitaxel 1 fois par semaine pendant 3 semaines, répété toutes les 4 semaines. Les patients du 3ème groupe recevront du nératinib fois par jour et du fulvestrant toutes les 2 semaines le premier mois puis toutes les 4 semaines. Les patients du 4ème groupe recevront du nératinib une fois par jour et du trastuzumab toutes les 3 semaines. Dans les 4 groupes, le traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie. Les patients seront suivis pour un maximum d’un an après la dernière administration du nératinib ou jusqu’à l’initiation d’une thérapie anticancéreuse additionnelle.

Essai ouvert aux inclusions

Etude OSCAR : étude randomisée de phase 3 comparant une administration d’oxaliplatine en perfusion intraveineuse ou intra-artérielle combiné au 5FU, à l’acide folinique et à une thérapie ciblée en première ligne de traitement chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique limité au foie. Le cancer colorectal est le 3ème cancer le plus fréquent en France, entre 30 et 60% des patients développent des métastases limitées ou prédominantes au foie. La résection chirurgicale de ces métastases est à ce jour le seul traitement curatif, mais elle n’est possible que dans 10 à 15% des cas. Chez les patients où l’intervention chirurgicale n’est pas possible, une chimiothérapie systémique associée ou non à des thérapies ciblées constituent le traitement de première ligne. Il a été démontré au cours d’études cliniques des résultats prometteurs en termes d’efficacité et de tolérance de combinaison d’une chimiothérapie systémique, d’une thérapie ciblée et d’une chimiothérapie intra-artérielle hépatique à l’oxaliplatine. L’objectif de cette étude est de comparer la faisabilité, l’efficacité et la tolérance de cette combinaison de chimiothérapie avec l’administration d’oxaliplatine intra-artérielle (IA) à l’administration d’oxaliplatine intraveineuse (IV). Dans les 3 semaines précédant la randomisation, un scanner thoraco-abdomino-pelvien (TAP) ou une imagerie par résonnance magnétique (IRM) et un électrocardiogramme (ECG) seront réalisés. Dans les 2 semaines précédant le début du traitement, des biopsies seront effectuées et analysées et les patients répondront à un questionnaire de qualité de vie. Les patients sont répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe (groupe expérimental) recevront du panitumumab IV ou du bevacizumab IV associé à de l’oxaliplatine IA, de l’acide folinique IV et du 5FU en bolus IV de 10 minutes (dose administrée au complet d’un seul coup) puis en IV sur 46 heures. Les patients du deuxième groupe (groupe de référence) recevront du panitumumab IV ou du bevacizumab IV associé à de l’oxaliplatine IV, de l’acide folinique IV et du 5FU en bolus IV de 10 minutes puis en IV sur 46 heures. Pour les 2 groupes, la cure sera répétée toutes les 2 semaines jusqu’à progression de la maladie ou toxicité inacceptable. Avant et à la fin de chaque perfusion d’oxaliplatine, un ECG sera réalisé. Toutes les 8 semaines jusqu’à progression de la maladie, puis tous les 6 mois, un scanner TAP ou une IRM sera réalisée et les patients répondront à un questionnaire de qualité de vie. Les patients seront suivis tous les 6 mois selon les procédures habituelles du centre.

Essai ouvert aux inclusions
Hoffmann-La Roche Update Il y a 4 ans

Étude HARMONY BO 29562 : étude de phase 1-2, évaluant la tolérance et l’efficacité d’un traitement par atézolizumab en association avec l'obinutuzumab plus le lénalidomide, chez les patients ayant un lymphome folliculaire récidivant ou réfractaire. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] Le lymphome folliculaire est un lymphome des lymphocytes B qui se regroupent en amas dans un ganglion lymphatique ou dans dautres tissus. C’est le deuxième type de lymphome non hodgkinien le plus fréquent et il se développe plus souvent chez les adultes de plus de 50 ans. Le lymphome folliculaire se localise dans les ganglions lymphatiques et il peut affecter aussi la moelle osseuse et la rate.. Il peut se transformer en lymphome diffus à grandes cellules B, qui évolue plus rapidement que le lymphome folliculaire. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. Elles peuvent être utilisées en monothérapie ou en association à d’autres types de traitements. L’atézolizumab est un anticorps monoclonal humain qui cible la protéine PD-L1. Cet anticorps est capable de restaurer la fonction cytotoxique des cellules T qui est altérée dans de nombreux cancers. Ces lymphocytes T activés sont de nouveau capables de reconnaitre et détruire les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité de l’atézolizumab en association à l’obinutuzumab et au lénalidomide chez des patients ayant un lymphome folliculaire récurrent ou réfractaire. Tous les patients recevront une première cure de 4 semaines par de l’obinutuzumab, une fois par semaine pendant 3 semaines et du lénalidomide, tous les jours pendant 3 semaines. Les patients recevront ensuite de l’atézolizumab toutes les 2 semaines associé à l’obinutuzumab le premier jour de chaque cure et au lénalidomide tous les jours pendant 3 semaines pendant les cures 2 à 6 (chacune de 4 semaines) du traitement d’induction. Puis les patients recevront un traitement d’entretien par de l’atézolizumab les deux premiers jours de chaque mois et de l’obinutuzumab tous les 2 mois pendant 2 ans ainsi que du lénalidomide PO pendant 12 mois. Les patients seront suivis pendant 2 ans et demi.

Essai clos aux inclusions
Amgen Update Il y a 4 ans

Étude 20120215 : étude de phase 3 randomisée visant à comparer l’efficacité, la sécurité et la tolérance du blinatumomab comme thérapie de consolidation à une chimiothérapie de consolidation conventionnelle chez des enfants ayant une leucémie aiguë lymphoblastique à précurseur B à haut risque de première rechute. La leucémie aiguë lymphoblastique à précurseur des lymphocytes B est une maladie agressive, traité par des chimiothérapies combinées qui présentent une toxicité importante. Pour les patients qui rechutent ou qui sont résistants aux traitements il n’y a pas de nouvelles options de traitement. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité, la sécurité et la tolérance du blinatumomab comme thérapie de consolidation versus une chimiothérapie de consolidation conventionnelle chez des patients pédiatriques ayant une leucémie aiguë lymphoblastique à précurseur des lymphocytes B à haut risque de première rechute. Les patients seront répartis en deux groupes A et B. Lors de la phase initiale de l’étude, les patients du premier groupe recevront une cure de blinatumomab en perfusion continue. Cette cure durera 4 semaines de traitement. Les patients du deuxième groupe recevront une cure de la chimiothérapie standard de consolidation. Lors de la deuxième phase de l’étude (phase adaptative), les patients du deuxième groupe recevront 3 cures de blinatumomab en perfusion continue. Chaque cure durera 4 semaines. Les patients du deuxième groupe recevront trois cures de la chimiothérapie standard de consolidation. Après avoir complété le traitement de consolidation, les patients en aplasie auront une greffe de cellules souches périphériques. Les patients greffés seront suivis pendant 36 mois après la greffe.

Essai ouvert aux inclusions

Étude EATL001 : étude de phase 2 visant à évaluer l’efficacité et la sécurité d’un traitement avec du brentuximab vedotin associé à une chimiothérapie CHP suivi d’un traitement de consolidation à forte dose ou d’une greffe autologue de cellules souches comme traitement de première ligne chez des patients ayant un lymphome à cellules T de type 1 associé à une entéropathie. Le lymphome à cellules T associé à une entéropathie est un type très rare de lymphome non hodgkinien qui évolue rapidement et qui affecte le plus souvent les personnes âgées de 60 à 70 ans. Le lymphome à cellules T associé à une entéropathie prend naissance dans l’intestin grêle ou dans le côlon et il atteint souvent plusieurs zones de l’intestin. Il peut s’étendre au foie, à la rate, aux ganglions lymphatiques, aux poumons, à la vésicule biliaire et à l’estomac. Il y a deux types de lymphomes à cellules T associés à une entéropathie, l’un lié à la maladie coeliaque et l’autre, moins fréquent, non lié à cette maladie. Le traitement se fait souvent par une chirurgie ou une chimiothérapie et parfois une greffe de cellules souches lors d’une rémission ou d’une récidive après le traitement. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité d’un traitement avec du brentuximab vedotin associé à une chimiothérapie CHP suivi d’un traitement de consolidation à forte dose ou d’une greffe autologue de cellules souches comme traitement de première ligne chez des patients ayant un lymphome à cellules T de type 1 associé à une entéropathie. L’étude se déroulera en 2 parties. Dans la première partie de l’étude, les patients recevront du brentuximab vedotin associé à une chimiothérapie de type CHP comprenant du rituximab, du cyclophosphamide et de la doxorubicine. Dans la deuxième partie de l’étude, les patients recevront un traitement de consolidation avec les médicaments standards pour le traitement du lymphome (le traitement à forte dose consiste en un régime de conditionnement BEAM, ou BAM si la carmustine n’est pas disponible) ou ils auront une greffe autologue de cellules souches selon les pratiques standards. Les patients seront suivis pendant 4 ans.

Essai ouvert aux inclusions

Étude ILP+/-IPI : étude de phase 2, randomisée, comparant l’efficacité d’une perfusion isolée de membre (ILP) suivi d’un traitement par ipilimumab, par rapport à une ILP seule, chez des patients ayant des métastases en transit de mélanome des membres de stade IIIB and IIIC. [essai suspendu] [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité d’une perfusion isolée de membre (ILP) suivi d’un traitement par ipilimumab, par rapport à une ILP seule, chez des patients ayant des métastases en transit de mélanome des membres de stade IIIB and IIIC. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes : Les patients du premier groupe recevront une perfusion isolée de membre (ILP) associée à du melphalan, selon le protocole standard. Les patients non répondeurs ou ayant des lésions métastatiques volumineuses, recevront une perfusion isolée de membre (ILP) associée à du melphalan et à du TNF. Les patients du deuxième groupe recevront une perfusion isolée de membre (ILP) selon les mêmes modalités que dans le premier groupe, suivi d’un traitement par ipilimumab administré en perfusion intraveineuse, toutes les trois semaines, pendant quatre cures. Tous les patients seront revus tous les trois mois pendant cinq ans. Le bilan de suivi comprendra un examen clinique et un examen radiologique (scanner et TEP-scan) réalisé tous les six mois. Par ailleurs les patients complèteront un questionnaire de qualité de vie, neuf mois après la fin du traitement.

Essai clos aux inclusions
Merck KGaA Update Il y a 4 ans

Étude EMR 100070-005 : étude de phase 3 comparant l’avélumab avec un doublet à base de platine comme traitement de première ligne chez des patients ayant un cancer de poumon non à petites cellules récurrent ou de stade IV et positif pour PD-L1. [essai clos aux inclusions] Le cancer de poumon non à petites cellules est le type de cancer de poumon le plus fréquent, qui représente 85-90% de l’ensemble des cancers de poumon. Les traitements principaux du cancer du poumon non à petites cellules métastatique de stade IV sont la chimiothérapie et/ou des nouveaux traitements par immunothérapie. L’objectif de cette étude est de comparer l’avélumab avec un doublet à base de platine comme traitement de première ligne chez des patients ayant un cancer de poumon non à petites cellules récurrent ou de stade IV et positif pour PD-L1. Il s’agit d’une étude de supériorité de l’avélumab par rapport au doublet à base de platine. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 3 groupes : Les patients du premier groupe recevront de l’avélumab par voie intraveineuse pendant 1h toutes les deux semaines jusqu’à progression de la maladie ou intolérance. Les patients du deuxième groupe recevront un régime de chimiothérapie contenant du platine et qui consistera en l’un des traitements suivants : - Pour les tumeurs avec une histologie non-squameuse, les patients recevront du pemetrexed par voie intraveineuse associé à du cisplatine par voie intraveineuse ou du carboplatine par voie intraveineuse toutes les 3 semaines pendant un maximum de 6 cures et jusqu’à progression de la maladie ou intolérance. - Pour les tumeurs avec une histologie squameuse, les patients recevront une de ces 3 options : 1 - du paclitaxel par voie intraveineuse plus du carboplatine par voie intraveineuse toutes les 3 semaines jusqu’à un maximum de 6 cures. 2 - de la gemcitabine par voie intraveineuse le premier jour et une semaine après pendant une cure de 3 semaines jusqu’à un maximum de 6 cures plus du cisplatine toutes les 3 semaines jusqu’à progression de la maladie ou intolérance. 3 - de la gemcitabine par voie intraveineuse le premier jour et une semaine après pendant une cure de 3 semaines jusqu’à un maximum de 6 cures plus du carboplatine par voie intraveineuse toutes les 3 semaines jusqu’à progression de la maladie ou intolérance. Les patients du troisième groupe recevront de l’avélumab par voie intraveineuse pendant 1h une fois par semaine pendant 12 semaines puis toutes les deux semaines jusqu’à progression de la maladie ou intolérance. Les patients seront suivis pendant 4 ans pour évaluer la survie globale.

Essai clos aux inclusions

Etude SPLENDOUR : étude randomisée de phase 3 visant à évaluer l’adjonction de dénosumab au traitement anticancéreux standard de première ligne chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules (CBNPC) avancé. [essai clos aux inclusions] Le cancer du poumon, 4ème cause de cancer en France, peut prendre deux formes différentes : « à petites cellules » ou « non à petites cellules ». Le cancer du poumon non à petites cellules (CBNPC) représente la forme la plus fréquente des cancers bronchiques. Il existe plusieurs stades de cancer (5 stades) en fonction des caractéristiques de la tumeur. Le cancer peut se propager à n’importe quel autre organe du corps formant des « métastases ». Ces cellules cancéreuses peuvent aller se loger entre autre au niveau des os. Le traitement de première ligne du CBNPC avancé (stade 4) est une chimiothérapie (médicaments anticancéreux). Le dénosumab est un médicament ayant obtenu son autorisation de mise sur le marché (AMM), indiqué dans la prévention des complications osseuses notamment pour certains cancers qui forment des métastases au niveau des os. L’objectif de cette étude est d’évaluer si l’adjonction de dénosumab à la chimiothérapie standard de première ligne permet d’améliorer la survie globale chez des patients ayant un CBNPC de stade avancé. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront une double chimiothérapie. Ce traitement sera répété pour 6 cures. Les patients du deuxième groupe recevront une double chimiothérapie et du dénosumab par voie sous-cutanée toutes les 3-4 semaines. Ce traitement sera répété pour 6 cures. Lors de la 1ère cure, une dose supplémentaire de dénosumab sera administrée le 8ème jour. Le traitement par dénosumab sera poursuivi tant qu’il sera toléré par le patient. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre.

Essai clos aux inclusions