Specialty: Chimiothérapie - Promoter: Hoffmann-La Roche
Hoffmann-La Roche Update Il y a 4 ans

AVATAXHER : Essai de phase 2 randomisé évaluant l’efficacité et la tolérance d’un traitement néoadjuvant par trastuzumab et docétaxel associé ou non à du bévacizumab, chez des patientes ayant un cancer du sein localement avancé HER2+. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité et la tolérance de l’ajout du bévacizumab (Avastin®) au traitement habituel associant docétaxel (Taxotère®) et trastuzumab (Herceptin®), chez des patientes ayant un cancer du sein localement avancé HER2+. Les patientes recevront deux cures (espacées de trois semaines) d’un traitement néoadjuvant (avant la chirurgie) comprenant une perfusion de docétaxel et de trastuzumab. A l’issue de ces deux cures, les patientes auront un scanner TEP (tomographie par émission de positons) afin d’évaluer la réponse au traitement. Les patientes seront ensuite réparties en 3 groupes. Les patientes du premier groupe sensibles au traitement recevront quatre cures supplémentaires du traitement néoadjuvant. Les patientes qui ne sont pas assez sensible au traitement seront réparties de façon aléatoire en deux groupes : Les patientes du deuxième groupe recevront le même traitement que celles du premier groupe. Les patientes du troisième groupe recevront le même traitement que celles du premier groupe, associé à une perfusion de bévacizumab. A la fin des traitements, les patientes des trois groupes seront opérées de leur cancer du sein, elles recevront ensuite une perfusion de trastuzumab toutes les trois semaines, jusqu’à 12 cures. Les patientes seront suivies pendant 5 ans, à l’issue du traitement.

Essai clos aux inclusions
Hoffmann-La Roche Update Il y a 6 ans

Étude IMpassion031 : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité et la sécurité de l’atézolizumab en association avec un traitement néoadjuvant par anthracycline et une chimiothérapie par nab-paclitaxel avec celles d’un placebo en association avec un traitement néoadjuvant par anthracycline et une chimiothérapie par nab-paclitaxel chez des patients ayant un cancer du sein triple négatif primaire invasif. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. Il représente plus du tiers de l'ensemble des nouveaux cas de cancer chez la femme. Un cancer du sein résulte d'un dérèglement de certaines cellules qui se multiplient et forment une masse appelée tumeur. Il en existe différents types qui n’évoluent pas de la même manière. De nombreuses cellules du cancer du sein ont des récepteurs d’oestrogènes ou de progestérone. Elles peuvent aussi avoir des récepteurs pour une protéine appelée HER2, ou ErbB2. Le cancer du sein triple négatif est formé de cellules qui n’ont aucun de ces récepteurs. En raison de l’absence de ces récepteurs, on considère que le cancer du sein triple négatif est un type distinct de cancer du sein avec ses propres options de traitement. L’atézolizumab agit sur le système immunitaire en empêchant qu’une protéine située à la surface des cellules tumorales se lie à une autre protéine produite sur les cellules immunitaires activées. Bloquer cette interaction aide le système immunitaire à lutter contre les tumeurs afin de ralentir ou d’arrêter la croissance tumorale. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la sécurité de l’atézolizumab associé à un traitement néoadjuvant par anthracycline et une chimiothérapie par nab-paclitaxel avec celles d’un placebo associé à un traitement néoadjuvant par anthracycline et une chimiothérapie par nab-paclitaxel chez des patients ayant un cancer du sein triple négatif primaire invasif. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront de l’atézolizumab à faible dose toutes les 2 semaines associé à du nab-paclitaxel toutes les semaines pendant 3 mois. Puis les patients recevront de l’atézolizumab à faible dose toutes les 2 semaines associé à de la doxorubicine et du cyclophosphamide toutes les 2 semaines pendant environ 2 mois. Après la chirurgie, la mise en aveugle sera levée et les patients du premier groupe recevront de l’atézolizumab à forte dose toutes les 3 semaines pendant 1 an en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront la même séquence thérapeutique que dans le 1er groupe, mais l’atézolizumab sera remplacé par un placebo. Les patients seront suivis pendant 51 mois maximum.

Essai ouvert aux inclusions
Hoffmann-La Roche Update Il y a 4 ans

Étude GO40241 : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité, la sécurité et la tolérance d’un traitement néoadjuvant par atézolizumab à celle d’un placebo, en association avec un doublet de chimiothérapie à base sels de platine, chez des patients ayant un cancer des bronches non à petites cellules résécable, de stade II, IIIa ou IIIb. Le cancer des bronches est une tumeur maligne se développant à partir de l'épithélium bronchique puis envahissant secondairement le poumon. Il existe plusieurs variétés de cancers bronchopulmonaires, les plus fréquents étant les cancers à petites cellules et les cancers non à petites cellules. Les cancers bronchiques non à petites cellules représentent les formes histologiques les plus fréquentes des cancers bronchiques (environ 85 % des cas). Dans un sous-groupe de ces patients a été détectée la présence d’une anomalie génomique qui touchent le récepteur du facteur de croissance épidermique qui accélère la prolifération des cellules cancéreuses. Dans de nombreux cas, les cellules cancéreuses développent une stratégie de protection qui consiste à inhiber le système immunitaire en sécrétant une protéine appelée PD-L1. Cette protéine peut inhiber l’activité des lymphocytes T en interagissant avec la protéine PD-1 localisée à la surface de ces cellules. Le atézolizumab est un anticorps ciblant la protéine PD-L1 qui, en se fixant à cette dernière, permet d’empêcher l’inactivation des lymphocytes T par les cellules cancéreuses et d’aider le système immunitaire à éliminer ou limiter la prolifération des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité, la sécurité et la tolérance de l’atézolizumab en association avec un doublet chimiothérapie à base sels de platine par rapport à un placébo en association avec un doublet de chimiothérapie à base sels de platine chez des patients ayant un cancer des bronches non à petites cellules résécable, de stade 2, 3a ou 3b. Les patients seront répartis aléatoirement en deux groupes. Les patients du premier groupe recevront de l’atézolizumab toutes les 3 semaines, associé à une chimiothérapie à base sels de platine, laissée au choix du médecin (nab-paclitaxel 1 fois par semaines, pémétrexed toutes les 3 semaines, carboplatine toutes les 3 semaines ou cisplatine toutes les 3 semaines). Ces traitements seront répétés jusqu’à 4 cures. Les patients auront ensuite une élimination chirurgicale des tumeurs résiduelles, suivie d’une radiothérapie post-opératoire. Puis les patients recevront de l’atézolizumab au toutes les 3 semaines jusqu‘à 16 cures en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront un traitement selon les mêmes modalités que dans le premier groupe, mais l’atézolizumab est remplacé par un placebo. Les patients seront suivis tous les 3 mois jusqu’à 3 ans après la randomisation.

Essai ouvert aux inclusions