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Etude PK-E3I : étude de cohorte visant à évaluer en vie réelle l’association entre la survenue d’effets indésirables et les concentrations plasmatiques de deux thérapies ciblées, inhibiteurs de protéines kinases : l’ibrutinib (Imbruvica®) et l’idélalisib (Zydelig®) chez des patients ayant une hémopathie maligne. De nouvelles classes de médicaments sont apparues pour lutter contre le cancer, notamment les thérapies dites ciblées qui ont révolutionné le pronostic et les modalités de prise en charge de plusieurs pathologies tumorales. Les thérapies ciblées sont capables de reconnaitre spécifiquement des éléments sur les cellules cancéreuses et permettent de ralentir leur croissance et leur propagation. Deux nouveaux médicaments ont obtenu récemment une autorisation de mise sur le marché (AMM) : l’ibrutinib et l’idélalisib dans le traitement de la leucémie lymphoïde chronique et dans 3 lymphomes : le lymphome à cellules du manteau, la macroglobulinémie de Waldenström pour l’ibrutinib et le lymphome folliculaire pour l’idélalisib. Les essais cliniques ayant conduit à l’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM) ont été réalisés chez un nombre restreint de patients. Les effets indésirables déclarés comprenaient des diarrhées, des infections, des rashs cutanés… Il semblerait que ces effets indésirables cliniquement significatifs soient associés aux concentrations de ces médicaments dans l’organisme. L’étude du devenir de ces médicaments après son administration dans l’organisme (la « pharmacocinétique ») a montré une importante variabilité en fonction de chaque personne. L’objectif de cette étude est de montrer l’association entre la survenue d’effets indésirables et les concentrations plasmatiques en relation avec une variabilité individuelle de la pharmacocinétique de ces deux médicaments. Les patients recevront de l’ibrutinib ou de l’idélalisib selon les indications de l’AMM en fonction de la pathologie à traiter. A la visite du 1er mois de traitement, les patients se rendront à l’hôpital pour une journée d’examens exploratoires avec prise du médicament à l’hôpital, pose d’un abord veineux et réalisation de 6 prélèvements sanguins à intervalle de temps régulier. Des prélèvements sanguins seront réalisés au 2ème moismois puis tous les mois et lors de la survenue d’effet indésirable cliniquement significatif à distance de la dernière prise (non prise du médicament le matin avant le prélèvement). Un prélèvement salivaire sera effectué à l’aide d’un kit de collection spécifique. Un examen d’imagerie sera réalisé comprenant une tomodensitométrie et un scanner à la 3ème et 6ème cures de chimiothérapie pour le lymphome folliculaire et le lymphome à cellules du manteau. Il sera proposé à ces patients de bénéficier d’un scanner à l’inclusion, puis à 6 mois, 1 an et 2 ans. Pour la leucémie lymphoïde chronique une imagerie par résonnance magnétique du corps entier sera proposée au patient s’il l’accepte à 1 mois, 1 an et 2 ans.

Essai ouvert aux inclusions
University Hospital Ulm Update Il y a 5 ans

Étude ECWM-1 : étude de phase 3 randomisée comparant 2 schémas thérapeutiques, chimiothérapie conventionnelle par dexaméthasone, rituximab et cyclophosphamide (DRC) seule et chimiothérapie conventionnelle DRC associée à du bortezomib chez des patients adultes ayant une maladie de Waldenström (MW). [essai clos aux inclusions] La maladie de Waldenström (MW) est un cancer hématologique rare caractérisé par des cellules lymphocytaires proliférant au niveau de la moelle osseuse entraînant un excès d’une immunoglobuline monoclonale : l’IgM (type d’anticorps spécifique). Une approche innovante est nécessaire dans le cadre du traitement de cette maladie et consiste à combiner excellente efficacité et tolérance en raison de l’âge avancé de la plupart des patients. L’objectif de cet essai est de comparer l’efficacité d’une chimiothérapie conventionnelle par dexaméthasone, rituximab et cyclophosphamide et cette même chimiothérapie associée à du bortezomib. Dans le cadre du bilan d’évaluation initial, une biopsie ganglionnaire ou ostéomédullaire sera pratiquée et envoyée au laboratoire d’anatomopathologie de référence. Les patients seront répartis de manière aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront en première cure de la dexaméthasone par voie orale et du rituximab en perfusion le 1er jour, ainsi que du cyclophosphamide par voie orale du 1er au 5ème jour. Ce traitement sera répété toutes les 4 semaines pour un total de 6 cures, à la seule exception que le rituximab sera administré en injection sous-cutanée pour les cures 2 à 6. Les patients du deuxième groupe recevront en première cure de la dexaméthasone par voie orale et du rituximab en perfusion le 1er jour, du cyclophosphamide par voie orale du 1er au 5ème jour, ainsi que du bortezomib en injection sous-cutanée le 1er jour, le 8ème jour et le 15ème jour. Ce traitement sera répété toutes les 4 semaines pour un total de 6 cures, à la seule exception que le rituximab sera administré en injection sous-cutanée pour les cures 2 à 6. Les patients seront suivis tous les 3 mois pendant les 2 ans suivants l’arrêt du traitement d’induction, puis tous les 6 mois, les 3 années suivantes.

Essai clos aux inclusions
Essai clos aux inclusions

Étude RUXOPeg : étude de phase 1-2, en escalade de dose, évaluant la tolérance et l’efficacité de l’association de ruxolitinib et peg-interféron-alpha-2a, chez des patients ayant une myélofibrose primitive, une myélofibrose post-maladie de Vaquez ou une myélofibrose post-thrombocytémie essentielle. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] La myélofibrose est une tumeur myéloproliférative caractérisée par la présence de mutations des gènes comme JAK2 (dans environ 50% des patients), calréticuline (environ 30%) ou MPL (5 à 10%) et par le développement d’une fibrose dans la moelle osseuse. La myélofibrose est associée cliniquement à une splénomégalie (augmentation de la taille de la rate), à des signes généraux sévères et à une anémie. Le ruxolitinib a montré dans des études cliniques antérieures la capacité de réduire la splénomégalie et les symptômes liés à la maladie, mais aucune réduction significative de la fibrose de la moelle osseuse n’a été prouvée. Le peg-interféron-alpha-2a a montré une capacité à réduire la quantité d’allèle mutant JAK2 dans les syndromes myéloprolifératifs et de réduire dans certains cas la fibrose de la moelle osseuse. L’association de ces deux médicaments pourrait permettre d’obtenir à la fois une réduction des symptômes, de la taille de la rate, de la quantité d’allèle mutant et de la fibrose. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi du ruxolitinib en association au PEG-interféron alpha-2a chez des patients ayant une myélofibrose primitive, une myélofibrose post-maladie de Vaquez ou une myélofibrose post-thrombocytémie essentielle. L’étude comprendra deux phases. Dans la phase 1, les patients recevront du ruxolitinib par voie orale (PO) et du peg-interféron-alpha-2a par voie sous-cutanée (SC) en escalade de doses pendant 45 jours. L’étude examinera 3 doses de ruxolitinib administrées 2 fois par jour et 3 doses de peg-interféron-alpha-2a administré 1 fois par semaine. Les patients seront suivis pendant 12 mois. Dans la phase 2, les patients recevront du ruxolitinib PO et du peg-interféron-alpha-2a en SC aux doses optimales sélectionnées lors de la phase 1 pendant 12 mois. Les patients seront suivis pendant un maximum de 57 mois (environ 5 ans).

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