Étude CASSIOPEIA : étude de phase 3 randomisée visant à évaluer l’efficacité du daratumumab associé au bortézomib, à la thalidomide et à la dexaméthasone comme traitement de première ligne chez des pa...

Mise à jour : Il y a 5 ans
Référence : RECF2762

Étude CASSIOPEIA : étude de phase 3 randomisée visant à évaluer l’efficacité du daratumumab associé au bortézomib, à la thalidomide et à la dexaméthasone comme traitement de première ligne chez des patients ayant un myélome multiple nouvellement diagnostiqué éligibles pour une greffe.

Femme et Homme | Entre 18 ans et 65 ans

Extrait

Le myélome multiple est une maladie maligne touchant les plasmocytes de la moelle osseuse, qui font partie des globules blancs assurant la défense contre les infections. Si un type malin de plasmocytes se multiplie, les plasmocytes sains qui produisent les protéines immunitaires sont inhibés et donc les défenses sont affaiblies. Les cellules myélomateuses peuvent se développer sous la forme de tumeurs, qui peuvent affecter aussi les os environnants et les tissus mous. Le daratumumab est un anticorps monoclonal anti-CD38 qui a montré dans les études précédentes un effet cytotoxique sur les cellules du myélome. Le CD38 est un récepteur surexprimé à la surface des cellules du myélome. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du daratumumab associé au bortézomib, à la thalidomide et à la dexaméthasone comme traitement de première ligne chez des patients ayant un myélome multiple nouvellement diagnostiqué éligibles pour une greffe. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront du bortézomib, du thalidomide et de la dexaméthasone toutes les 4 semaines jusqu’à 4 cures, comme traitement d’induction, suivies d’une autogreffe de cellules souches, et de 2 cures supplémentaires de bortézomib, thalidomide et dexaméthasone comme traitement de consolidation. Les patients du deuxième groupe recevront du daratumumab associé au bortézomib, au thalidomide et à la dexaméthasone toutes les 4 semaines jusuq’à 4 cures comme traitement d’induction, suivies d’une autogreffe de cellules souches et de 2 cures supplémentaires de daratumumab associé au bortézomib, au thalidomide et à la dexaméthasone comme traitement de consolidation. Les patients répondeurs seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du premier groupe ne recevront pas de traitement et seront observés. Les patients du deuxième groupe recevront du daratumumab toutes les 8 semaines pendant 2 ans. Les patients seront suivis toutes les 4 semaines pendant la première phase et toutes les 8 semaines pendant la deuxième phase pendant un total de 2 ans.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 3 randomisée, en groupes parallèles et multicentrique. Les patients sont randomisés en 2 bras : - Bras A : les patients reçoivent du bortézomib, du thalidomide et de la dexaméthasone, toutes les 4 semaines jusqu’à 4 cures, comme traitement d’induction, puis une greffe autologue de cellules souches, suivis de 2 cures suplémentaires de bortézomib, thalidomide et dexaméthasone comme traitement de consolidation. - Bras B : les patients reçoivent du daratumumab en IV associé au bortézomib, à la thalidomide et à la dexaméthasone toutes les 4 semaines jusqu’à 4 cures comme traitement d’induction, puis une greffe autologue de cellules souches, suivis de 2 cures supplémentaires de daratumumab associé au bortézomib, au thalidomide et à la dexaméthasone comme traitement de consolidation. Les patients répondeurs sont re-randomisés en 2 bras : - Bras A : les patients ne reçoivent pas de traitement et ils sont observés. - Bras B : les patients reçoivent du daratumumab en IV toutes les 8 semaines pendant 2 ans. Les patients sont suivis toutes les 4 semaines pendant la première phase et toutes les 8 semaines pendant la deuxième phase pendant un total de 2 ans.;


Objectif principal

Évaluer la réponse complète stricte après la thérapie de consolidation. Évaluer la survie sans progression après la thérapie d’entretien.;


Objectif secondaire

Évaluer la survie sans progression (à partir de la première randomisation). Évaluer le délai jusqu’à progression. Évaluer la proportion de patients ayant un taux de consolidation d’une réponse complète après une greffe autologue de cellules souches. Évaluer la proportion de patients ayant un taux de consolidation d’une maladie résiduelle minimale négative après une greffe autologue de cellules souches. Évaluer la proportion de patients ayant une réponse complète stricte avant un traitement à forte dose ou une greffe autologue de cellules souches. Évaluer la survie sans progression après la ligne de traitement suivant une progression de la maladie sous le traitement de l’étude (après la première randomisation). Évaluer la survie globale.


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 18 ans et ≤ 65 ans.
  • Myélome multiple non traité antérieurement.
  • Éligible pour une chimiothérapie à forte dose et une greffe autologue de cellules souches.
  • Indice de la performance ≤ 2 (OMS).
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Amyloïdose primitive, leucémie à plasmocytes ou myélome multiple indolent.
  • Antécédent de tumeur maligne autre qu’un myélome multiple dans les 10 années avant la randomisation, à l’exception d’un carcinome de la peau basocellulaire ou squameux non métastatique, d’un carcinome in situ du col de l’utérus, d’un carcinome canalaire du sein in situ ou d’un carcinome du col de l’utérus de stade 1 (FIGO).
  • Bronchopneumopathie chronique obstructive ou asthme modéré ou sévère.
  • Traitement antérieur pour un myélome multiple.
  • Traitement antérieur ou en cours avec un traitement systémique ou une greffe de cellules souches pour toute dyscrasie des plasmocytes, à l’exception d’une utilisation en urgence pendant une période courte (équivalent de dexaméthasone à 40mg/jour pendant un maximum de 4 jours) de corticostéroïdes avant le traitement, ou traitement avec un médicament expérimental ou dispositif médical invasif expérimental dans les 4 semaines avant le début du traitement de l’étude.
  • Toute condition médicale concomitante ou condition ou maladie psychiatrique (par exemple : maladie auto-immune, maladie systémique active, myélodysplasie) qui peut interférer avec les procédures ou les résultats de l’étude ou qui pourrait constituer un risque pour la participation à l’étude.