Etude AXIPAP : étude de phase 2 évaluant l’efficacité et la tolérance de l’axitinib en première ligne de traitement chez des patients ayant un carcinome rénal papillaire métastatique ou localement ava...

Mise à jour : Il y a 6 ans
Référence : RECF2802

Etude AXIPAP : étude de phase 2 évaluant l’efficacité et la tolérance de l’axitinib en première ligne de traitement chez des patients ayant un carcinome rénal papillaire métastatique ou localement avancé.

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

Le carcinome à cellules rénales représente environ 2 à 3% des cancers de l’adulte. La moitié des patients atteint de ce type de cancer va développer des métastases. Le facteur de croissance endothélial (VEGF) joue un rôle central dans le processus de croissance de nouveaux vaisseaux sanguins. Ce mécanisme appelé « angiogenèse » est impliqué dans la croissance tumorale et la progression des métastases des cancers. Ce VEGF se lie à des récepteurs spécifiques dont 3 en particulier. L’axitinib est un médicament puissant inhibant ces 3 récepteurs, il a donc montré une activité anti-tumorale intéressante et est autorisé pour le traitement de deuxième ligne du carcinome à cellules rénales avancé. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance de l’axitinib en première ligne de traitement chez des patients ayant un carcinome rénal papillaire métastatique ou localement avancé. Dans les 2 semaines précédant l’inclusion, une imagerie par résonnance magnétique (IRM) cérébrale sera réalisée. Les patients recevront de l’axitinib par voie orale 2 fois par jour, dans les 7 jours suivant l’inclusion. Ce traitement sera poursuivi en l’absence de progression de la maladie ou de toxicité inacceptable. La dose d’axitinib pourra être augmentée pour les patients sans effets indésirables de grade ≥ 3. Un scanner ou une IRM sera réalisé à l’inclusion et à 8, 16 et 24 semaines. Un électrocardiogramme sera effectué à l’inclusion, à 8 et 24 semaines, à la visite de fin d’étude puis toutes les 8 semaines pour le suivi. Les patients seront suivis 18 mois après l’initiation du traitement à l’étude ou jusqu’à progression de la maladie.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 2, non randomisée et multicentrique. Dans les 2 semaines précédant l’inclusion, une IRM cérébrale (ou scanner cérébral) est réalisée. Les patients reçoivent de l’axitinib PO 2 fois par jour, dans les 7 jours suivant l’inclusion. Ce traitement est poursuivi en l’absence de progression de la maladie ou de toxicité inacceptable. La dose d’axitinib peut être augmentée pour les patients sans effets indésirables de grade ≥ 3 (NCI-CTCAE v4.0). Un scanner TAP ou une IRM est réalisé à l’inclusion et à 8, 16 et 24 semaines. Un ECG est effectué à l’inclusion, à 8 et 24 semaines, à la visite de fin d’étude puis toutes les 8 semaines pour le suivi. Les patients sont suivis 18 mois après l’initiation du traitement à l’étude, ou jusqu’à progression ou décès avant ce délai.;


Objectif principal

Evaluer l’efficacité de l’axitinib en première ligne de traitement.;


Objectif secondaire

Evaluer la tolérance de l’axitinib (NCI CTCAE v4). Déterminer la survie sans progression pour chacun des sous-types (RECIST 1.1). Evaluer la survie globale. Estimer la meilleure réponse, le taux de réponse objective et la durée de la réponse. Evaluer les valeurs prédictives de la réponse au traitement et de la survie des différents marqueurs sériques et plasmatiques de l’angiogenèse et de l’inflammation. Déterminer la caractérisation moléculaire et génomique (expression ARNmi, en particulier gènes récemment validés). Etudier l’ARN ou ADN circulant.


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 18 ans.
  • Carcinomes rénaux papillaires (PRCC) de type 1 ou 2 ou mixte, métastatique ou localement avancé (inopérable), confirmé histologiquement par relecture centralisée avec au moins une lésion mesure (RECIST v1.1).
  • En cas de radiothérapie antérieure, arrêt de l’irradiation depuis au moins 4 semaines avant le début du traitement de l’étude. Ce délai peut être réduit à 1 semaine en cas d’irradiation dans un champ limité (
  • Indice de performance ≤ 1 (OMS).
  • Fonction hématologique : polynucléaires neutrophiles ≥ 1,5 x 109/L, plaquettes ≥ 100 x 109/L, hémoglobine ≥ 9 g/dL.
  • Fonction hépatique : transaminases ≤ 3 x LNS ou ≤ 0,5 x LNS en cas de métastases hépatiques, bilirubine ≤ 1,5 x LNS ou ≤ 2,5 x LNS en cas de métastases hépatiques.
  • Fonction rénale : créatinine ≤ 1 x LNS ou clairance de la créatinine ≥ 50 mL/min (formule de Cockcroft-Gault ou MDRD pour les patients > 65 ans), absence de protéinurie attestée par bandelette urinaire, si le test par bandelette est ≥ 2+, la protéinurie sera mesurée par le recueil des urines de 24 heures et devra être
  • Méthode de contraception efficace pour les femmes en âge de procréer pour toute la durée de l’étude et pendant 7 jours après la dernière administration du traitement de l’étude (les contraceptifs oraux, implantables ou injectables ne sont pas considérés comme efficaces).
  • Test de grossesse βHCG sérique ou urinaire négatif pour les femmes en âge de procréer.
  • Patient affilié à un régime de sécurité sociale.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Métastases cérébrales avec IRM ou scanner réalisé dans les 14 jours précédant l’inclusion. Les patients avec antécédents de métastases cérébrales traitées par chirurgie et ayant une IRM (ou un scanner) normale peuvent être inclus.
  • Antécédents d’autre cancer (hormis carcinome in situ du col utérin et cancer basocellulaire ou épidermoïde de la peau traité de manière curative) sauf si absence de récidive depuis au moins 3 ans.
  • Maladie cardiovasculaire significative incluant : trouble de la fonction ventriculaire gauche avec FEVG
  • Toute maladie active aiguë ou chronique ou non contrôlée pouvant altérer la capacité d’évaluation du patient ou la capacité pour le patient de terminer l’étude.
  • Maladie inflammatoire du tube digestif active, occlusion intestinale partielle ou complète ou diarrhées chroniques ou incapacité d’avaler des médicaments oraux.
  • Intervention chirurgicale lourde, biopsie ouverte, ou plaie non complètement cicatrisée dans les 28 jours précédant l’inclusion.
  • Traitement systémique antérieur du cancer du rein métastatique (chimiothérapie, immunothérapie, traitements anti-angiogéniques ou agent en cours d’investigation).
  • Traitement antérieur par inhibiteur de tyrosine kinase (TKI) en situation adjuvante.
  • Toxicité de grade > 1 (NCI-CTCAE version 4.0).
  • Inclusion dans un autre essai clinique, à l’exception des essais de soins de support.
  • Conditions psychologiques, familiales, sociologiques ou géographiques pouvant limiter l’observance aux procédures de l'étude.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.