Étude HIMALAYA : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité et la sécurité du durvalumab en monothérapie et en association avec du trémélimumab avec celles du sorafénib en première ligne de tr...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF3506

Étude HIMALAYA : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité et la sécurité du durvalumab en monothérapie et en association avec du trémélimumab avec celles du sorafénib en première ligne de traitement chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire non résécable.

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

Le carcinome hépatocellulaire (CHC) est le sixième cancer le plus fréquent dans le monde. Il est lié à l’hépatite C chronique et à la stéatohépatite non alcoolique induite par l’obésité et/ou le diabète de type 2. Dans 90 % des cas, le CHC survient dans un contexte de cirrhose hépatique. Il reste très longtemps asymptomatique ce qui explique qu’il soit souvent diagnostiqué tardivement. Le CHC se développe, dans la grande majorité des cas, à partir de cellules du foie déjà endommagées par une maladie chronique ou une cirrhose. Le traitement de première intention du CHC est la transplantation du foie. Dans les cas où la transplantation n’est pas possible, la résection du foie est proposée aux patients. Le durvalumab est un nouveau traitement d’immunothérapie à l’étude. De nombreuses études précédentes ont montré le bénéfice des immunothérapies dans le cadre du traitement du cancer. Le durvalumab a par ailleurs obtenu une autorisation de mise sur le marché pour le traitement du cancer du poumon non à petites cellules. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la sécurité du durvalumab administré seul et associé à du trémélimumab avec celles du sorafénib en première ligne de traitement chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire non résécable. Les patients du premier groupe recevront du durvalumab toutes les 4 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront du durvalumab associé à du trémélimumab à faible dose toutes les 4 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du troisième groupe recevront du durvalumab associé à du trémélimumab à forte dose toutes les 4 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du quatrième groupe recevront du sorafénib administré selon les soins standard en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 4 ans.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 3 randomisée, multicentrique et en groupes parallèles. Les patients sont randomisés en 4 bras : - Bras A : les patients reçoivent du durvalumab en IV toutes les 4 semaines en l’absence de progression de la maladie ou de toxicités. - Bras B : les patients reçoivent du durvalumab en IV en association avec du trémélimumab à faible dose en IV toutes les 4 semaines en l’absence de progression de la maladie ou de toxicités. - Bras C : les patients reçoivent du durvalumab en IV en association avec du trémélimumab à forte dose en IV toutes les 4 semaines en l’absence de progression de la maladie ou de toxicités. - Bras D : les patients reçoivent du sorafénib PO administré selon les soins standard en l’absence de progression de la maladie ou de toxicités. Les patients sont suivis pendant une durée maximale de 4 ans.;


Objectif principal

Comparer l’efficacité du durvalumab associé au trémélimumab à celle du sorafénib.;


Objectif secondaire

Comparer l’expression de PD-L1. Comparer l’état de santé et la qualité de vie à l’aide du questionnaire QLQ-C30. Comparer les symptômes liés à la maladie à l’aide du questionnaire QLQ-HCC18. Évaluer les paramètres pharmacocinétiques et pharmacodynamiques du durvalumab et du trémélimumab. Comparer la durée jusqu’à progression. Comparer la survie sans progression. Comparer le taux de réponse objective. Comparer le taux de contrôle de la maladie. Comparer la durée de réponse selon les critères RECIST v1.1. Évaluer la sécurité d’emploi et la tolérance. Évaluer la présence d’anticorps anti-anticorps thérapeutiques (anti-drug antibodies, ADA) pour le durvalumab et le trémélimumab. Évaluer le lien entre les modifications dans le taux d’alpha foetoprotéine et les paramètres d’efficacité. Évaluer l’efficacité du traitement à l’aide de biomarqueurs qui peuvent être corrélés avec l’activité des produits à l’étude.


Critère d'inclusion

  • Âge ≥ 18 ans.
  • Carcinome hépatocellulaire non résécable confirmé histologiquement, de stade C selon l’échelle BCLC (Barcelona Clinic Liver Cancer) et de classe A selon le score de Child-Pugh. Les patients ayant un carcinome hépatocellulaire de stade B non éligible pour une thérapie locorégionale sont autorisés.
  • Indice de performance ≤ 1 (OMS).
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Encéphalopathie hépatique dans l’année précédant l’inclusion.
  • Ascites nécessitant une augmentation du traitement ou un traitement par une méthode non invasive (par exemple une paracentèse) dans les 6 mois précédant le début du traitement.
  • Thrombose tumorale de la veine porte.
  • Hémorragie gastrointestinale (par ex : varices ou ulcère de l’oesophage hémorragiques) dans les 12 mois précédant le début du traitement.
  • Thérapie systémique antérieure pour le traitement du carcinome hépatocellulaire.
  • Toute allergie ou contre-indication à l’un des produits de l’étude.
  • Sérologies VHB et VHC positives ou sérologies VHB et VHD positives (co-infection).
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.