Étude CBYL719Z2102 : étude de phase 1b, en escalade de dose, évaluant la sécurité d’emploi et l’efficacité d’alpelisib (BYL719) administré en association avec évérolimus seul ou en association avec év...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF2449

Étude CBYL719Z2102 : étude de phase 1b, en escalade de dose, évaluant la sécurité d’emploi et l’efficacité d’alpelisib (BYL719) administré en association avec évérolimus seul ou en association avec évérolimus et exémestane, dans les tumeurs solides à un stade avancé chez des patients ayant un cancer du rein, une tumeur neuroendocrine pancréatique, ou un cancer du sein avancé. [essai clos aux inclusions]

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité d’alpelisib (BYL719) administré en association avec évérolimus seul ou en association avec évérolimus et exémestane, dans les tumeurs solides à un stade avancé chez des patients ayant un cancer du rein, une tumeur neuroendocrine pancréatique, ou un cancer du sein avancé. Cette étude comprendra deux parties : Dans la première partie de l’étude, les patients ayant une tumeur solide à un stade avancé sont répartis en trois groupes : Les patients du premier groupe recevront un traitement comprenant des comprimés d’alpélisib administrés une fois par jour à partir du huitième jour de la première cure, et des comprimés d’évérolimus une fois par jour à partir du premier jour de la première cure. Les patients du deuxième groupe recevront un traitement comprenant des comprimés d’alpélisib administré une fois par jour à partir du huitième jour de la première cure à la dose du palier juste au-dessous de la dose maximale tolérée déterminée dans le premier groupe, de l’évérolimus administré selon les mêmes modalités que dans le premier groupe, et des comprimés d’exémestane administrés une fois par jour à partir du premier jours de la première cure. Les patients du troisième groupe recevront un traitement comprenant des comprimés d’alpélisib administrés selon les mêmes modalités que dans le premier groupe, et des comprimés d’exémestane à 25 mg administrés selon les mêmes modalités que dans le deuxième groupe. Dans le cadre de cette première partie, différentes doses d’alpelisib et d’évérolimus seront testées jusqu’à l’obtention de la dose la mieux adaptée. Dans la deuxième partie, les patientes seront réparties en trois cohortes : - Cancer du rein à un stade avancé - Tumeur neuroendocrine pancréatique à un stade avancé - Cancer du sein à un stade avancé Tous les patients seront répartis en trois groupes : Les patients du premier groupe recevront des comprimés d’alpélisib et d’évérolimus administrés une fois par jour à partir du premier jour de la première cure à la dose la mieux adaptée déterminée dans la première partie. Les patients du deuxième groupe recevront des comprimés d’alpélisib à 250 mg une fois par jour à partir du premier jour de la première cure, des comprimés d’évérolimus administrés selon les mêmes modalités que dans le premier groupe, et des comprimés d’exémestane à 25 mg administrés une fois par jour à partir du premier jour de la première cure. Les patients du troisième groupe recevront des comprimés d’alpélisib administrés selon les mêmes modalités que dans le premier groupe, et des comprimés d’exémestane administrés selon les mêmes modalités que dans le deuxième groupe.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 1b, en escalade de dose, non randomisée et multicentrique. Cette étude comprend deux parties : Partie 1 : les patients ayant une tumeur solide à un stade avancé sont répartis en 3 bras : - Bras A : les patients reçoivent des doses croissantes d’alpélisib PO administrées 1 fois par jour à partir du J8 de la première cure, et des doses croissantes d’évérolimus PO 1 fois par jour à partir du J1 de la première cure. - Bras B : les patients reçoivent de l’alpélisib PO administré 1 fois par jour à partir du J8 de la première cure à la dose du palier juste au-dessous de la dose maximale tolérée déterminée dans le bras A, de l’évérolimus administré selon les mêmes modalités que dans le bras A, et de l’exémestane PO administré 1 fois par jour à partir du J1 de la première cure. - Bras C : les patients reçoivent de l’alpélisib PO administré selon les mêmes modalités que dans le bras A, et de l’exémestane PO à 25 mg administré selon les mêmes modalités que dans le bras B. Partie 2 : les patients sont répartis en 3 cohortes : - Cohorte A : cancer du rein à un stade avancé. - Cohorte B : tumeur neuroendocrine pancréatique à un stade avancé. - Cohorte C : cancer du sein à un stade avancé. Tous les patients sont répartis en 3 bras : - Bras A : les patients reçoivent de l’alpélisib PO et de l’évérolimus PO administrés 1 fois par jour à partir du J1 de la première cure à la dose recommandée déterminée dans la partie 1. - Bras B : les patients reçoivent de l’alpélisib PO à 250 mg 1 fois par jour à partir du J1 de la première cure, de l’évérolimus PO administré selon les mêmes modalités que dans le bras A, et de l’exémestane PO à 25 mg administré 1 fois par jour à partir du J1 de la première cure. - Bras C : les patients reçoivent de l’alpélisib PO administré selon les mêmes modalités que dans le bras A, et de l’exémestane administré selon les mêmes modalités que dans le bras B.;


Objectif principal

Partie 1 : déterminer la dose maximale tolérée d’alpelisib (BYL719) administré en association avec évérolimus seul ou en association avec évérolimus et exémestane. Partie 2 : décrire la sécurité d’emploi et la tolérance du traitement associant alpelisib et l'évérolimus, ou du traitement associant alpelisib, évérolimus et exémestane.;


Objectif secondaire

Évaluer le nombre de patients présentant des effets indésirables (partie 1). Évaluer les concentrations plasmatiques d’alpelisib, d’évérolimus et d’exémestane (partie 1). Évaluer l’interaction médicamenteuse entre alpelisib et évérolimus (partie 1). Évaluer la survie sans progression (partie 2). Évaluer la durée de la réponse (partie 2). Évaluer le taux du bénéfice clinique (partie 2). Évaluer le taux de la réponse globale (partie 2). Évaluer le taux de survie sans progression à 16 semaines (partie 2, bras B).


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 18 ans.
  • Echantillon d’un tissu tumoral disponible.
  • Capacité de recevoir un traitement par voie orale.
  • Tumeur solide métastatique histologiquement et/ou cytologiquement confirmée pour laquelle aucun traitement standard n’existe (partie 1, bras A).
  • Cancer à cellules rénales histologiquement et/ou cytologiquement confirmé (partie 2, bras A).
  • Tumeur neuroendocrine du pancréas histologiquement et/ou cytologiquement confirmée (partie 2, bras A).
  • Pour les patients ayant reçu un traitement par un inhibiteur de mTOR : tumeur solide histologiquement et/ou cytologiquement confirmée (partie 2, bras A).
  • Cancer du sein histologiquement et/ou cytologiquement confirmé (partie 1 et 2).
  • Patient ayant récupéré de toute toxicité majeure d’un traitement antinéoplasique antérieur (grade ≤ 1, CTC-AE), excepté l’alopécie.
  • Maladie mesurable ou non mesurable selon RECIST 1.1.
  • Indice de performance ≤ 2 (ECOG).
  • Fonction hématologique et fonction des organes adéquate.
  • Contraception efficace pour les hommes et les femmes en âge de procréer.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Traitement antérieur par PI3K, et/ou AKT, et/ou inhibiteur de mTOR.
  • Radiothérapie dans les 4 semaines avant le début du traitement à l'étude, à l'exception de la radiothérapie palliative (dans les 2 semaines avant le début du traitement à l'étude), dont ≥ 30% de la moelle osseuse ayant été irradiée.
  • Intervention chirurgicale majeure dans les 4 semaines avant le début du traitement à l'étude.
  • Traitement en cours avec un risque connu de prolongement de l'intervalle QT ou d'induction des torsades de pointes (TdP), ne pouvant pas être interrompu ou remplacer par un autre médicament, avant le début du traitement à l'étude.
  • Traitement en cours par des inhibiteurs ou des inducteurs modérés ou puissants de CYP1A2 ou de CYP3A4.
  • Altération de la fonction gastro-intestinale ou maladie gastro-intestinale pouvant altérer de façon significative l'absorption intestinale.
  • Intolérance ou hypersensibilité connue à la rapamycine ou à d’autres analogues d’évérolimus.
  • Tumeur primaire du système nerveux central (SNC) ou atteinte du SNC par la tumeur.
  • Diabète sucré, ou diabète sucré induit par stéroïdes documenté.
  • Maladie cardiaque cliniquement significative, ou insuffisance cardiaque, ou condition médicale grave et/ou non contrôlée.
  • Antécédent de malignité dans les 2 années précédant le début du traitement à l’étude.
  • Sérologie VIH positive connue.
  • Patient ayant participé à un essai clinique avec un produit à l’étude durant les 30 jours précédents.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.