Étude START : étude de phase 2 randomisée visant à comparer l’efficacité du darolutamide avec celle de la capécitabine chez des patients ayant un cancer du sein triple négatif avec des récepteurs aux ...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF3432

Étude START : étude de phase 2 randomisée visant à comparer l’efficacité du darolutamide avec celle de la capécitabine chez des patients ayant un cancer du sein triple négatif avec des récepteurs aux androgènes positifs en rechute locorégionale (non opérable) ou métastatique.

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

La plupart des cancers du sein triple négatif sont des tumeurs agressives ou de haut grade qui ont tendance à se développer et à se propager rapidement et ils engendrent normalement un pronostic moins favorable que d’autres types de cancer du sein. Le cancer du sein triple négatif réagit habituellement à la chimiothérapie au début mais il a tendance à réapparaître au cours des 5 premières années qui suivent le traitement. De plus, on ne peut pas administrer aux patients ayant un cancer du sein triple négatif d’hormonothérapie ni de thérapie qui cible les récepteurs des oestrogènes ou de la progestérone car ces patients n’ont pas ces récepteurs. Par conséquent, il est nécessaire de trouver des stratégies de traitement efficaces pour les patients ayant un cancer du sein triple négatif. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du darolutamide avec celle de la capécitabine chez des patients ayant un cancer du sein triple négatif avec des récepteurs aux androgènes positifs, en rechute locorégionale (non opérable) ou métastatique. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront du darolutamide 2 fois par jour en continu jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront de la capécitabine deux fois par jour pendant 2 semaines suivies d’une semaine de repos jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 24 mois.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 2 randomisée, en groupes parallèles et multicentrique. Les patients sont randomisés en 2 bras : - Bras A : les patients reçoivent du darolutamide PO deux fois par jour en continu jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. - Bras B : les patients reçoivent de la capécitabine PO deux fois par jour pendant 2 semaines suivies d’une semaine de repos jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients sont suivis pendant 24 mois.;


Objectif principal

Évaluer l’activité antitumorale du darolutamide ou de la capécitabine par le taux de bénéfice clinique à la semaine 16.;


Objectif secondaire

Évaluer le taux de bénéfice clinique à la semaine 24 : réponse complète, réponse partielle ou maladie stable. Évaluer le taux de réponse objective aux semaines 16 et 24. Évaluer la durée de la réponse globale aux semaines 16 et 24. Évaluer la survie globale aux années 1 et 2. Évaluer la survie sans progression aux années 1 et 2. Évaluer la tolérance. Identifier des facteurs prédictifs de la résistance ou de la sensibilité au traitement. Évaluer l’ADN circulant de la tumeur. Évaluer la pharmacocinétique.


Critère d'inclusion

  • Femmes d’âge ≥ 18 ans.
  • Cancer du sein en rechute loco-régionale (non opérable) ou métastatique confirmé histologiquement.
  • Cancer du sein triple négatif.
  • Récepteurs aux androgènes positifs, définis au niveau central par un marquage cellulaire tumoral par immunohistochimie ≥ 10 %.
  • Les patientes ayant une rechute devront être naïves de chimiothérapie ou avoir reçu au maximum une ligne de chimiothérapie pour la maladie avancée (ne présentant pas de métastases potentiellement fatales prouvées). Les patientes peuvent avoir reçu une thérapie adjuvante ou néoadjuvante.
  • Pour les patientes pré-ménopausées, l’addition d’un analogue de la LHRH est recommandée.
  • Maladie mesurable ou évaluable selon les critères RECIST 1.1.
  • Indice de performance ≤ 1 (OMS).
  • Fonction hématologique : polynucléaires neutrophiles ≥ 1,5 x 109/L, plaquettes ≥ 100 x 109/L, hémoglobine > 10 g/dL.
  • Fonction hépatique : bilirubine ≤ 1,5 x LNS (sauf en cas de syndrome de Gilbert), transaminases ≤ 2,5 x LNS (≤ 5 x LNS en cas de métastases hépatiques).
  • Fonction rénale : clairance de la créatinine ≥ 50 mL/min (formule MDRD).
  • Fonction cardiaque : pression artérielle systolique
  • Contraception efficace pour les patientes en âge de procréer pendant la durée de l’étude et au moins 6 mois après la fin du traitement de l’étude.
  • Patiente affiliée ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Statut HER2 positif.
  • Métastases cérébrales actives ou maladie leptoméningée. Un antécédent de métastases cérébrales est autorisé si les lésions sont stables depuis au moins 3 mois et documentées par un scanner de la tête par tomographie assistée par ordinateur ou par une imagerie par résonance magnétique du cerveau.
  • Maladie systémique non maligne, y compris les infections actives ou pathologies concomitantes sérieuses qui pourraient faire courir aux patientes un risque médical très élevé.
  • Problèmes héréditaires d’intolérance au galactose, déficit en lactase de Lapp ou syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).
  • Maladie auto-immune active ou non contrôlée nécessitant un traitement par corticostéroïdes.
  • Tous désordres gastrointestinaux pouvant interférer avec l’absorption des traitements de l’étude.
  • Hépatite virale active ou maladie chronique du foie nécessitant un traitement.
  • Déficit de l’activité de la déshydrogénase dihydropyrimidine.
  • D’autres cancers, à l’exception de l’épithéliome basocellulaire cutané, du carcinome à cellules squameuses de la peau ou de l’épithéliome in situ du col de l’utérus traités de façon adéquate. Les patientes qui ont reçu un traitement potentiellement curatif pour un cancer antérieur sont éligibles s’il n’y a aucun signe de maladie depuis au moins 5 ans et qu’elles sont considérées comme ayant un faible risque de récurrence.
  • Maladie cardiovasculaire significative, y compris insuffisance cardiaque congestive NYHA ≥ 3, accident vasculaire cérébral, angine de poitrine instable ou infarctus du myocarde dans les 6 derniers mois, cardiopathie valvulaire sévère ou arythmie ventriculaire nécessitant un traitement.
  • Antécédent de traitement par des inhibiteurs des récepteurs des androgènes de seconde génération comme l’enzalutamide ARN-509, le darolutamide, par d’autres inhibiteurs des récepteurs des androgènes expérimentaux, par des inhibiteurs de l’enzyme CYP17 comme l’abiratérone, la capécitabine…
  • Tout traitement anticancéreux antérieur, y compris une radiothérapie, une hormonothérapie, une immunothérapie, une chimiothérapie dans les 3 dernières semaines (6 semaines pour les nitrosourées et la mitomycine C) ou d’autres médicaments expérimentaux. Une radiothérapie simultanée à visée palliative est autorisée.
  • Hypersensibilité à la capécitabine ou à l’un de ses excipients ou hypersensibilité au fluorouracile.
  • Toxicités persistantes de grade ≥ 2, quelle que soit la cause, sauf une alopécie chimio-induite ou une neuropathie périphérique de grade 2.
  • Difficulté à avaler un traitement par voie orale.
  • Inclusion simultanée dans une autre étude clinique dans laquelle un traitement expérimental est administré.
  • Antécédent de non-conformité ou incapacité de se conformer aux contraintes du protocole.
  • Patientes avec des problèmes psychologiques, familiaux, sociologiques ou des conditions géographiques qui pourraient entraver le respect des visites et du suivi prévus par le protocole.
  • Patiente privée de liberté ou sous tutelle.
  • Sérologie VIH positive.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.