Étude IFCT-1401-BR.31 : étude de phase 3, randomisée, en double aveugle, comparant l’efficacité et la tolérance d’un traitement adjuvant par durvalumab (MEDI4736) par rapport à un placebo, chez des pa...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF2823

Étude IFCT-1401-BR.31 : étude de phase 3, randomisée, en double aveugle, comparant l’efficacité et la tolérance d’un traitement adjuvant par durvalumab (MEDI4736) par rapport à un placebo, chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules complètement réséqué.

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la tolérance d’un traitement adjuvant par durvalumab (MEDI4736) par rapport à un placebo, après la résection chirurgicale complète de la tumeur, chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules. Après la résection chirurgicale complète, un échantillon tumoral sera collecté pour l’évaluation de l’expression de PD-L1. Les patients bénéficieront d’un examen clinique complet avec un questionnaire de qualité de vie dans les quatorze jours avant la randomisation, d’un bilan radiologique (scanner thoraco-abdominal) dans les vingt-huit jours avant la randomisation. S’ils n’ont pas été réalisés avant la chirurgie, une IRM ou un scanner cérébral, et un PET scan seront réalisés avant la randomisation. Chez les patients présentant des antécédents cardiaques significatifs, une échographie cardiaque sera effectuée dans les douze semaines avant la randomisation. Les patients seront ensuite répartis de façon aléatoire en deux groupes : Les patients du premier groupe recevront un traitement par durvalumab administré en perfusion intraveineuse à 20 mg/kg toutes les quatre semaines pendant douze mois. Les patients du deuxième groupe recevront un placebo selon les mêmes modalités que le durvalumab. Les patients seront revus quatre puis douze semaines après la fin du traitement, puis tous les trois mois jusqu’à deux ans après la randomisation, puis tous les six mois jusqu’à trois ans après la randomisation, et enfin tous les ans. Le bilan de suivi comprendra un examen clinique complet, un bilan biologique (prélèvement de sang), un bilan radiologique (scanner thoraco-abdominal) et un questionnaire de qualité vie. Dans le cadre de cette étude, ni le patient, ni le médecin ne connaitront le type de traitement administré (durvalumab ou placebo).


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 3, randomisée, en double aveugle et multicentrique. Après la résection chirurgicale complète, un échantillon tumoral est collecté pour l’évaluation de l’expression de PD-L1. Les patients bénéficient d’un examen clinique complet avec un questionnaire de qualité de vie dans les 14 jours avant la randomisation, d’un bilan radiologique (scanner thoraco-abdominal) dans les 28 jours avant la randomisation. S’ils n’ont pas été réalisés avant la chirurgie, une IRM ou un scanner cérébral, et un PET scan sont réalisés avant la randomisation. Chez les patients présentant des antécédents cardiaques significatifs, une échographie cardiaque est effectuée dans les 12 semaines avant la randomisation. Les patients sont ensuite randomisés en deux bras : - Bras A : les patients reçoivent un traitement adjuvant par durvalumab en perfusion IV à 20 mg/kg toutes les 4 semaines pendant 12 mois. - Bras B : les patients reçoivent un placebo selon les mêmes modalités que le durvalumab. Les patients sont revus 4 puis 12 semaines après la fin du traitement, puis tous les 3 mois jusqu’à 2 ans après la randomisation, puis tous les 6 mois jusqu’à 3 ans après la randomisation, et enfin tous les ans. Le bilan de suivi comprend un examen clinique complet, un bilan biologique (prélèvement de sang), un bilan radiologique (scanner thoraco-abdominal) et un questionnaire de qualité vie.;


Objectif principal

Évaluer l’impact d’un traitement adjuvant par durvalumab (MEDI4736), administré pendant un an, sur la survie sans maladie de patients présentant un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) complètement réséqué, PD-L1 positif, en comparaison au placebo.;


Objectif secondaire

Évaluer la survie sans maladie de tous les patients randomisés. Évaluer la survie globale des patients dont le CBNPC est PD-L1 positif. Évaluer la survie globale de tous les patients randomisés. Évaluer la survie spécifique au cancer bronchique des patients dont le CBNPC est PD-L1 positif ainsi que de tous les patients randomisés. Évaluer la nature, la sévérité et la fréquence des toxicités dans les deux bras. Évaluer la qualité de vie dans les deux bras. Déterminer le gain de survie jugé nécessaire par les patients pour que le traitement adjuvant soit considéré comme utile et les facteurs influençant ce choix. Déterminer les ratios coût-efficacité et coût-utilité incrémentaux du durvalumab. Évaluer la valeur pronostique et prédictive de l’expression de PD-L1. Évaluer les changements dans les cytokines plasmatiques ou sériques et d’autres biomarqueurs sanguins et tissulaires après traitement par durvalumab et au premier évènement tumoral (récidive ou second cancer). Explorer les polymorphismes pouvant être associés aux résultats.


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 18 ans.
  • Cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) prouvé histologiquement.
  • Échantillon tumoral disponible pour l’évaluation du l’expression de PD-L1.
  • Stade pTNM IB (plus long diamètre ≥ 4 cm), II ou IIIA.
  • Pet-scan et IRM ou scanner cérébral préopératoires, disponibles ou réalisés avant la randomisation.
  • Résection chirurgicale complète du CBNPC primitif réalisée par thoracoscopie vidéo-assistée ou par chirurgie ouverte, 3 semaines minimum avant la randomisation ou 4 semaines pour les autres types de chirurgie. Une cicatrisation complète de la plaie est nécessaire après toute chirurgie.
  • Au moins 3 stations ganglionnaires médiastinales en fonction du lobe, dont la station 7, et au moins une station ganglionnaire N1 (incluant ceux enlevés avec le poumon), échantillonnées en fin de chirurgie, selon les recommandations de la Société Européenne des Chirurgiens Thoraciques.
  • Chimiothérapie postopératoire à base de platine.
  • Chimiothérapie adjuvante à base de platine débutée dans les 8 semaines suivant la chirurgie (si applicable), avec un délai minimal de 2 semaines entre la dernière dose de chimiothérapie et la randomisation sans dépasser 10 semaines.
  • Pour les patients ne recevant pas de chimiothérapie adjuvante, un délai maximal de 10 semaines est autorisé entre la chirurgie et la randomisation.
  • Patient ayant récupéré de toute toxicité aiguë, réversible de la chimiothérapie, excepté l’alopécie.
  • Indice de performance ≤ 1 (OMS).
  • Fonction hématologique : neutrophiles ≥ 1,5 x 109/L, plaquettes >= 100 x 109/L, dans les 14 jours précédant la randomisation (transfusion sanguine autorisée).
  • Fonction hépatique : bilirubine totale dans les limites de la normale (à l’exclusion du syndrome de Gilbert), transaminases et phosphatases alcalines ≤ 2,5 x LNS.
  • Fonction rénale : clairance de la créatinine ≥ 50 mL/min.
  • Fonction cardiaque : FEVG > 50% dans les 12 semaines précédant la randomisation.
  • Patient capable (parlant suffisamment le français) et volontaire pour compléter les questionnaires.
  • Patient disponible pour le traitement et le suivi, selon l’investigateur.
  • Contraception efficace pour les hommes et les femmes en âge de procréer.
  • Test de grossesse négatif dans les 15 jours précédant la randomisation.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Segmentectomie ou résection atypique.
  • Chimiothérapie préopératoire (à base de platine ou autre) antérieure.
  • Tout autre traitement anti-tumoral que le traitement adjuvant.
  • Radiothérapie préopératoire, postopératoire ou planifiée.
  • Vaccin vivant atténué dans les 30 jours précédant la randomisation.
  • Traitement concomitant avec un autre traitement expérimental ou un autre traitement anticancéreux.
  • Antécédent d’hypersensibilité au durvalumab ou à un de ses excipients.
  • Histologie mixte à petites cellules et non à petites cellules ou tumeur carcinoïde pulmonaire.
  • Antécédent de maladie auto-immune incluant mais non limité à myasthénie, myosite, hépatite auto-immune, lupus érythémateux, polyarthrite rhumatoïde, syndrome du côlon irritable, syndrome des antiphospholipides, granulomatose de Wegener, syndrome de Sjrögen, Syndrome de Guillain-Barré, sclérose en plaque, vascularite ou glomérulonéphrite, à l’exception de la maladie de Basedow et/ou un psoriasis, ne nécessitant pas un traitement systémique dans les 2 ans précédant la randomisation.
  • Antécédent d’immunodéficience innée, de transplantation allogénique d’organe, d’utilisation d’agent immunosuppresseur dans les 28 jours précédant la randomisation ou de toxicité sévère à médiation immunitaire (grade 3 ou 4) d’un traitement immunitaire précédent, à l’exception des corticostéroïdes inhalés ou nasaux ou des stéroïdes systémiques n’excédant pas 10 mg/jour de prednisone ou équivalent.
  • QTc moyen > 470 msec sur l’ECG du screening, mesuré par des méthodes standard, ou antécédents familiaux de syndrome du QT long.
  • Maladie cardiovasculaire non traitée et/ou non contrôlée, et/ou dysfonction cardiaque symptomatique comme : angor instable, insuffisance cardiaque congestive, infarctus du myocarde dans l’année précédente ou arythmie ventriculaire nécessitant un traitement, antécédent de bloc auriculo ventriculaire du 2ème ou 3ème degré).
  • Antécédent de cancer à l’exception du cancer de la peau non mélanome traité de façon adéquate, cancer du col in situ traité de façon curative, ou toute autre cancer traité de façon curative sans signes de maladie depuis au moins 5 ans après la fin du traitement et qui, selon le médecin, ne présente pas de risque de récidive substantiel.
  • Infection active ou non contrôlée, maladie sérieuse ou état de santé ne permettant pas la participation à l’essai du patient comme : antécédent connu de tuberculose, hépatite B ou C aiguë connue par contrôle sérique, infection connue par le VIH.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.