Étude AIO KRK-0116 : étude de phase 2 randomisée évaluant l’efficacité de la chimiothérapie de type FOLFOXIRI associée au cétuximab ou au bévacizumab en traitement de première ligne chez des patients ...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF3726

Étude AIO KRK-0116 : étude de phase 2 randomisée évaluant l’efficacité de la chimiothérapie de type FOLFOXIRI associée au cétuximab ou au bévacizumab en traitement de première ligne chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique avec mutation du gène BRAF.

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

Le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme et le troisième chez l’homme. Il touche le côlon et le rectum et se développe lentement pendant 5 à 10 ans avant de s’étendre à d’autres parties du corps. Le cancer colorectal peut former des métastases, notamment dans le foie ou les poumons, s’il n’est pas détecté à temps. Le traitement du cancer colorectal métastatique comprend généralement une thérapie ciblée seule ou associée à une chimiothérapie. Le cétuximab est anticorps qui inhibe la prolifération et la multiplication des cellules cancéreuses. Le bévacizumab est un anticorps qui permet de réduire le développement des tissus cancéreux en limitant leur vascularisation. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de la chimiothérapie de type FOLFOXIRI associée au cétuximab ou au bévacizumab en traitement de première ligne chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique avec mutation du gène BRAF. Les patients seront répartis de façon aléatoire dans 2 groupes : Les patients du 1er groupe recevront une chimiothérapie de type FOLFOXIRI comprenant de l’irinotécan, de l’acide folinique et de l’oxaliplatine, et du 5-fluorouracile pendant 2 jours consécutifs, associée à du bévacizumab, administré toutes les 2 semaines pendant 12 cures ou jusqu’à la progression. Après les 12 cures, l’administration d’un traitement de maintenance ne faisant pas partie du traitement de l’étude, comprenant du 5-fluorouracile et du cétuximab ou de l’irinotécan et du cétuximab, sera recommandée. Les patients du 2ème groupe recevront une chimiothérapie de type FOLFOXIRI comprenant de l’irinotécan, de l’acide folinique et de l’oxaliplatine, et de 5-fluorouracile pendant 2 jours consécutifs, associé à du cétuximab administré toutes les 2 semaines pendant 12 cures ou jusqu’à la progression. Après les 12 cures, l’administration d’un traitement de maintenance ne faisant pas partie du traitement de l’étude, comprenant du 5-fluorouracile et du cétuximab ou de l’irinotécan et du cétuximab, sera recommandée. Les patients seront suivis pendant 2 ans et demi à 3 ans.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 2 randomisée, en groupes parallèles et multicentrique. Les patients sont randomisés en 2 bras : - Bras A (standard) : les patients reçoivent en IV une chimiothérapie de type FOLFOXIRI comprenant l’administration d’irinotécan, d’acide folinique et d’oxaliplatine à J1 et de 5-fluorouracile à J1 et J2, en association avec du bévacizumab en IV pendant un maximum de 12 cures de 2 semaines chacune ou jusqu’à progression de la maladie. Après les 12 cures, l’administration d’un traitement de maintenance ne faisant pas partie du traitement de l’étude, comprenant du 5-fluorouracile et du cétuximab ou de l’irinotécan et du cétuximab, est recommandée. - Bras B (expérimental) : les patients reçoivent en IV une chimiothérapie de type FOLFOXIRI comprenant l’administration d’irinotécan, d’acide folinique et d’oxaliplatine à J1 et de 5-fluorouracile à J1 et J2, en association avec du cétuximab en IV pendant un maximum de 12 cures de 2 semaines chacune ou jusqu’à progression de la maladie. Après les 12 cures, l’administration d’un traitement de maintenance ne faisant pas partie du traitement de l’étude, comprenant du 5-fluorouracile et du cétuximab ou de l’irinotécan et du cétuximab, est recommandée. Les patients sont suivis pendant 2 ans et demi à 3 ans.;


Objectif principal

Évaluer l’efficacité de la chimiothérapie de type FOLFOXIRI en association avec le cétuximab.;


Objectif secondaire

Évaluer le taux de réponse objective de la chimiothérapie de type FOLFOXIRI en association avec le bévacizumab. Évaluer le taux de survie sans progression. Évaluer le taux de survie globale. Mesurer la résorption précoce de la tumeur et le taux de réponse. Rechercher les biomarqueurs permettant de prédire la sensibilité et la résistance secondaire du traitement anti-EGFR associé au cétuximab. Rechercher et analyser l’évolution des niveaux des marqueurs tumoraux. Déterminer la sécurité et la tolérance du traitement.


Critère d'inclusion

  • Âge ≥ 18 ans.
  • Adénocarcinome du colon ou du rectum de stade IV confirmé histologiquement, avec des métastases non résécables ou dont le traitement par chirurgie a été refusé par le patient, et avec au moins une lésion mesurable selon les critères RECIST v1.1.
  • Gène RAS non muté.
  • Mutation de type V600E du gène BRAF.
  • Disponibilité d’échantillions de tissu tumoral et de prélèvements sanguins pour les analyses génétiques.
  • Capacité à recevoir un traitement par chimiothérapie.
  • Indice de performance ≤ 1 (OMS).
  • Espérance de vie > 3 mois.
  • Fonction hématologique : polynucléaires neutrophiles ≥ 1,5 x 109/L, leucocytes ≥ 3.0 x 109/L, plaquettes ≥ 100 x 109/L, hémoglobine ≥ 9 g/dL.
  • Fonction de la coagulation : international normalized ratio (INR) ˂ 1,5 x LNS et temps de céphaline activée (TCA)
  • Fonction rénale : clairance de la créatinine ≥ 50mL/min.
  • Fonction hépatique : bilirubine sérique ≤ 1,5 LNS et transaminases ≤ 2,5 x LNS (≤ 5 x LNS en cas de métastases hépatiques).
  • Fonction cardiaque : fraction d’éjection ventriculaire gauche ≥ 55 %.
  • Contraception efficace pour les patients en âge de procréer pendant la durée de l’étude.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Métastases cérébrales.
  • Antécédents d’occlusion intestinale aigüe ou subaiguë, maladie inflammatoire de l’intestin chronique ou diarrhée chronique.
  • Syndrome néphrotique (protéinurie marquée).
  • Maladie auto-immune chronique.
  • Atteinte hépatique chronique.
  • Maladie inflammatoire chronique.
  • Autre maladie concomitante décrite dans le protocole.
  • Déficit en dihydropyrimidine déshydrogénase.
  • Défaut de glucuronidation (syndrome de Gilbert).
  • Autre cancer dans les 5 ans précédant la randomisation ou durant la participation à l’étude.
  • Comorbidité cardiaque de grade ≥ 3 (NYHA).
  • Infarctus du myocarde, angine instable ou angioplastie par ballonnet avec ou sans pose de stent dans l’année précédant l’administration du traitement.
  • Hypertension incontrôlée.
  • Thrombose artérielle ou hémorragie sévère dans les 6 mois précédant la randomisation.
  • Prédisposition à l’hémorragie ou aux thromboses vasculaires.
  • Traitement antérieur par chimiothérapie pour des métastases.
  • Tout traitement précédent du cancer colorectal par chimiothérapie à l’exception des traitements adjuvants ou néoadjuvants administrés plus de 3 mois avant la randomisation.
  • Toute administration d’un adjuvant ou néoadjuvant moins de 3 mois avant le début du traitement de l’étude.
  • Tout autre traitement du cancer.
  • Toxicités non revenues à un grade ≤ 0.
  • Hypersensibilité aux traitements de l’étude ou à l’un de leurs excipients.
  • Toute hypersensibilité connue aux cellules ovariennes de hamster chinois.
  • Participation à d’autres études cliniques.
  • Plaies non cicatrisées, ulcères et fractures osseuses.
  • Toute condition pouvant empêcher le patient de se conformer aux contraintes du protocole.
  • Nécessité d’un vaccin vivant pendant l’étude.
  • Dépendance à l’alcool ou aux drogues.
  • Patient privé de liberté, sous tutelle ou curatelle.
  • Sérologie VIH, VHB ou VHC positive.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.