Étude Cog-Immuno : étude pilote évaluant l’incidence des troubles cognitifs chez des patients ayant un cancer traité par de l’immunothérapie.

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF3788

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

Les progrès thérapeutiques permettent à certains patients de vivre plusieurs années avec un cancer même en situation métastatique. Parmi ces innovations figure l’immunothérapie qui est en train de révolutionner les traitements du cancer. Néanmoins, les traitements du cancer ne sont pas sans conséquence et peuvent s’accompagner, dans certains cas, de toxicités neurologiques. Ces toxicités peuvent se manifester sous forme de troubles cognitifs comme cela a été particulièrement observé avec la chimiothérapie. Cependant, si l’impact de la chimiothérapie et de certaines thérapies ciblées sur la cognition est maintenant bien documenté, aucune étude n’a encore exploré l’effet potentiel de l’immunothérapie sur les fonctions cognitives. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’incidence des troubles cognitifs chez des patients ayant un cancer traité par de l’immunothérapie. Les patients seront évalués lors de 3 bilans neuropsychologiques. Les bilans neuropsychologiques sont effectués avant le début du traitement par immunothérapie, puis 3 et 6 mois après le début du traitement par immunothérapie.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude pilote, à un seul bras et monocentrique. Les patients sont évalués lors de 3 bilans neuropsychologiques. Les bilans neuropsychologiques sont effectués avant le début du traitement par immunothérapie, puis 3 et 6 mois après le début du traitement par immunothérapie.;


Objectif principal

Évaluer l’incidence des troubles cognitifs (plainte et troubles objectifs) induits par l’immunothérapie auprès de patients traités pour un cancer selon les scores des questionnaires neuropsychologiques (scores MoCA2, test d’apprentissage verbal de Hopkins, WAIS-IV, test de Trail Making, symboles de Stroop).;


Objectif secondaire

Étudier les relations entre les troubles cognitifs et l’anxiété, la dépression et la fatigue. Étudier les relations entre les troubles cognitifs et la plainte cognitive subjective. Étudier les relations entre le fonctionnement cognitif (objectif et subjectif) et les caractéristiques cliniques telles que le stade du cancer, les comorbidités, les comédication. Étudier les relations entre les troubles cognitifs et les bilans sanguins.


Critère d'inclusion

  • Âge ≥ 18 ans.
  • Cancer nécessitant l’initiation d’un traitement par immunothérapie seule.
  • Traitement par immunothérapie comprenant un anti-PD1/L1 ou un anti CTLA4 en monothérapie ou en combinaison.
  • Indice de performance ≤ 2 (OMS).
  • Patient affilié ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Tout trouble de la personnalité et toute pathologie psychiatrique évolutive connue (ex : schizophrénie).
  • Toute consommation abusive d’alcool, ou usage de drogue.
  • Tout déficit visuel et/ou auditif sévère.
  • Tout trouble cognitif majeur empêchant la réalisation des tests cognitifs.
  • Tout antécédent neurologique (séquelles neurologiques d’un traumatisme crânien, accident vasculaire cérébral avec perte de connaissance > 30 min, sclérose en plaque, épilepsie, pathologie neurodégénérative).
  • Cancer primitif du système nerveux central ou métastases cérébrales.
  • Tout traitement antérieur par immunothérapie.
  • Tout autre traitement antitumoral en cours.
  • Incapacité à répondre aux tests cognitifs.
  • Incapacité à maîtriser la langue française.
  • Niveau d’études
  • Toute condition pouvant compromettre la participation du patient à l’étude.
  • Toute condition géographique, sociale ou psychopathologique pouvant empêcher le patient de se conformer au suivi de l’étude.
  • Patient privé de liberté, sous tutelle ou curatelle.