Étude IFCT-1501 MAPS : étude de phase 2, randomisée, évaluant l’efficacité et la tolérance du nivolumab administré seul ou en association avec l’ipilimumab en deuxième ou en troisième ligne de traitem...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF2982

Étude IFCT-1501 MAPS : étude de phase 2, randomisée, évaluant l’efficacité et la tolérance du nivolumab administré seul ou en association avec l’ipilimumab en deuxième ou en troisième ligne de traitement, chez des patients ayant un mésothéliome pleural malin non résécable. [essai clos aux inclusions]

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance du nivolumab administré seul ou en association avec l’ipilimumab en deuxième ou en troisième ligne de traitement, chez des patients ayant un mésothéliome pleural malin non résécable. Les patients sont répartis de façon aléatoire en deux groupes : Les patients du premier groupe recevront du nivolumab administré en perfusion intraveineuse toutes les deux semaines. Les patients du deuxième groupe recevront du nivolumab en perfusion intraveineuse toutes les deux semaines, et de l’ipilimumab (anti-CTA4) en perfusion intraveineuse toutes les six semaines. Les patients seront revus toutes les deux semaines. Le bilan de suivi comprendra notamment un examen clinique complet et un bilan biologique. Les patients bénéficieront aussi d’un scanner thoracique et du haut de l’abdomen et complèteront un questionnaire de qualité de vie (EQ-5D), tous les trois mois. Dans le cadre d’une étude biologique, un prélèvement de tissus tumoral ayant conduit au diagnostic sera analysé, et un prélèvement sanguin sera réalisé à l’inclusion et à trois mois de traitement.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 2, randomisée et multicentrique. Les patients sont randomisés en deux bras : - Bras A : les patients reçoivent du nivolumab en perfusion IV toutes les 2 semaines. - Bras B : les patients reçoivent du nivolumab en perfusion IV toutes les 2 semaines, et de l’ipilimumab (anti-CTA4) en perfusion IV toutes les 6 semaines. Les patients sont revus toutes les 2 semaines. Le bilan de suivi comprend notamment un examen clinique complet et un bilan biologique. Les patients bénéficient aussi d’un scanner thoracique et du haut de l’abdomen et complètent un questionnaire de qualité de vie (EQ-5D), toutes les 12 semaines. Dans le cadre d’une étude biologique, un prélèvement de tissus tumoral ayant conduit au diagnostic est analysé, et un prélèvement sanguin est réalisé à l’inclusion et à 12 semaines de traitement.;


Objectif principal

Évaluer l’efficacité et la tolérance du nivolumab administré seul ou en association avec l’ipilimumab en deuxième ou en troisième ligne de traitement.;


Objectif secondaire

Évaluer la toxicité (critères CTCAE 4.0). Évaluer la survie sans progression. Évaluer la survie globale. Évaluer la qualité de vie (LCSS-meso). Évaluer la valeur prédictive du score PD-L1. Évaluer la valeur pronostique des biomarqueurs.


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 18 ans.
  • Mésothéliome malin de la plèvre (MPM) non résécable prouvé histologiquement.
  • Echantillons tumoraux disponibles pour l’évaluation de l’expression de PD-L1 en immunohistochimie.
  • Perte de poids
  • Progression documentée du MPM évaluée par scanner.
  • Traitement antérieur par une ou deux lignes de chimiothérapie (une ligne est définie par au moins 2 cures de cette chimiothérapie reçus par le patient) incluant au moins une ligne avec du pémétrexed en association avec un sel de platine (traitement de référence, triplet avec bévacizumab accepté).
  • Patient ayant récupéré de toute toxicité majeure associée aux traitements antérieurs (grade
  • Espérance de vie > 12 semaines.
  • Maladie mesurable définie comme au moins une lésion pouvant être évaluée à la baseline par scanner et appropriée pour les réévaluations en utilisant les critères RECIST modifiés pour le mésothéliome pleural.
  • Indice de performance ≤ 1.
  • Fonction hématologique : neutrophiles ≥ 1,5 x 109/L, hémoglobine > 9 g/dL, plaquettes >= 100 x 109/L.
  • Fonction hépatique : enzymes hépatiques
  • Fonction rénale : clairance de la créatinine ≥ 50 mL/min.
  • Contraception efficace pour les femmes en âge de procréer dans les 28 jours précédant la première dose de traitement et jusqu’à 6 mois après la fin du traitement.
  • Test de grossesse négatif requis avant l’entrée dans l’étude.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Antécédent de transplantation d’organe nécessitant un traitement immunosuppresseur.
  • Traitement immunosuppresseur dans les 28 jours précédant la randomisation.
  • Traitement systémique par corticostéroïdes (> 10 mg/jour de prednisone ou équivalent) ou autre traitement immunosuppresseur dans les 14 jours précédant la randomisation, à l’exception des corticoïdes intranasaux inhalés ou topiques et les corticoïdes substitutifs de l’insuffisance surrénalienne à une dose ≤ 10 mg/jour de prednisone ou équivalent en l’absence de maladie auto-immune active.
  • Vaccin vivant atténué dans les 30 jours précédant la randomisation.
  • Traitement antérieur par un anticorps anti-PD-1, anti-PD-L1, anti-PD-L2, anti- CTLA-4, ou par un autre anticorps ou traitement ciblant la co-stimulation des lymphocytes T ou les voies du checkpoint.
  • Dernière dose de chimiothérapie ou de radiothérapie (à l’exception de la radiothérapie palliative) administré moins de 3 semaines avant la randomisation.
  • Mésothéliome péritonéal primitif, péricardique, testiculaire ou vaginale.
  • Métastases cérébrales à l’exception de celles traitées antérieurement par chirurgie ou par radiothérapie stéréotaxique sans évolution dans les 3 mois précédant l’inclusion ou celles qui sont asymptomatiques.
  • Antécédent d’immunodéficience primaire.
  • Antécédent de toxicité sévère (grade 3 ou 4) à médiation immunitaire liée à un autre traitement d’immunothérapie.
  • Antécédent connu de pneumopathie interstitielle.
  • Maladie auto-immune active connue ou suspectée incluant le lupus érythémateux ou la granulomatose de Wegener à l’exception d’un diabète de type I, ou d’une hypothyroïdie nécessitant uniquement un traitement hormonal substitutif, ou d’une maladie cutanée (comme le vitiligo, le psoriasis ou l’alopécie) ne nécessitant pas de traitement systémique.
  • Maladie active, ou antécédent de pathologie inflammatoire du côlon (diverticulite, colite, maladie de Crohn), syndrome du côlon irritable, maladie coeliaque, ou autre pathologie chronique gastrointestinale sérieuse associée à des diarrhées excepté la diverticulose.
  • Antécédent de malignité, à l'exception du carcinome du col utérin in situ traité de façon curative, ou du carcinome cutané non mélanome traité de façon adéquate, ou antécédent de cancer de la prostate localisé de bon pronostic selon la classification d'Amico (≤ T2a, score de Gleason
  • Infection active ou non contrôlée, ou maladie sévère ne permettant pas au patient d’être suivi selon le protocole.
  • Antécédent ou tuberculose active.
  • Sérologie VIH positive ou hépatite B ou C aiguë connue par évaluation sérologique.