Étude TAPAZ : étude de phase 2, randomisée, évaluant un traitement associant pazopanib et paclitaxel, chez des patientes ayant un cancer de l’ovaire résistant et/ou réfractaire aux sels de platine, en...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF2733

Étude TAPAZ : étude de phase 2, randomisée, évaluant un traitement associant pazopanib et paclitaxel, chez des patientes ayant un cancer de l’ovaire résistant et/ou réfractaire aux sels de platine, en rechute sous un traitement d’entretien par bévacizumab. [essai clos aux inclusions]

Femme Homme | 18 ans et plus

Extrait

L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité d’un traitement associant pazopanib et paclitaxel, chez des patientes ayant un cancer de l’ovaire résistant et/ou réfractaire aux sels de platine, en rechute sous un traitement d’entretien par bévacizumab. Les patientes seront réparties de façon aléatoire en deux groupes : Les patientes du premier groupe recevront des comprimés de pazopanib à 600 mg durant la première cure de traitement, puis à 800 mg en absence d’intolérance, administrés une fois par jour, pendant 7 jours, suivi de paclitaxel administré en perfusion intraveineuse une fois par semaine, pendant trois semaines. Ces traitements seront répétés toutes les quatre semaines jusqu’à la rechute ou l’intolérance. Les patientes du deuxième groupe recevront un traitement par paclitaxel seul, administré en perfusion intraveineuse une fois par semaine pendant trois semaines. Ce traitement sera répété toutes les quatre semaines jusqu’à la rechute ou l’intolérance. Les patientes seront revues toutes les huit semaines de traitement, puis tous les trois mois après l’arrêt du traitement. Le bilan de suivi comprendra notamment une évaluation tumorale, un examen clinique (statut vital et contrôle des symptômes) et des questionnaires de qualité de vie. Dans la cadre d'une étude translationnelle, des prélèvements de sang seront réalisés afin de réaliser une analyse pharmacogénétique et pharmacocinétique. Dans le cadre d’une étude ancillaire, un prélèvement de sang sera réalisé et un bloc tumoral, ayant servi au diagnostic, sera récupéré.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 2, randomisée et multicentrique. Les patientes sont randomisées en deux bras : - Bras A : les patientes reçoivent du pazopanib PO à 600 mg durant la 1ère cure puis à 800 mg en absence de toxicité, administré une fois par jour, pendant 7 jours, suivi de paclitaxel en perfusion IV à J1, J8 et J15. Ces traitements sont répétés tous les 28 jours jusqu’à progression ou toxicité. - Bras B : les patientes reçoivent un traitement par paclitaxel seul, administré en perfusion IV à J1, J8 et J15. Ce traitement est répété tous les 28 jours jusqu’à progression ou toxicité. Les patientes sont revus toutes les 2 cures de traitement, puis tous les 3 mois après l’arrêt du traitement. Le bilan de suivi comprend notamment une évaluation tumorale, un examen clinique (statut vital et contrôle des symptômes) et des questionnaires de qualité de vie. Dans le cadre d’une étude translationnelle, des prélèvements de sang sont réalisés afin de réaliser une analyse pharmacogénétique et pharmacocinétique. Dans le cadre d’une étude ancillaire, un prélèvement de sang est réalisé et un bloc tumoral ayant servi au diagnostic est récupéré.;


Objectif principal

Évaluer l’efficacité d’un traitement associant pazopanib et paclitaxel.;


Objectif secondaire

Évaluer la survie globale. Évaluer le taux de contrôle de la maladie. Évaluer la toxicité. Évaluer la qualité de vie relative à la santé et aux symptômes.


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 18 ans.
  • Carcinome ovarien, tubaire ou péritonéal, de stade IC à IV, prouvé histologiquement.
  • Maladie en rechute dans les 6 mois suivant la dernière administration de chimiothérapie à base de sels de platine (au moins une ligne) et pendant le traitement d’entretien par bévacizumab.
  • Capacité de recevoir un traitement par voie orale.
  • Espérance de vie > 3 mois.
  • Maladie mesurable selon RECIST 1.1 ou évaluable selon le critère GCIG- CA 125, et nécessitant un traitement par chimiothérapie.
  • Indice de performance
  • Fonction hématologique : neutrophiles ≥ 1,5 x 109/L, hémoglobine >= 9 g/dL, plaquettes >= 100 x 109/L.
  • Fonction hépatique : bilirubine totale ≤ 1,5 x LNS, transaminases
  • Fonction rénale : clairance de la créatinine ≥ 45 mL/min, protéinurie des 24h
  • Patiente affiliée à la sécurité sociale.
  • Contraception efficace pour les femmes en âge de procréer.
  • Test de grossesse négatif requis avant l’entrée dans l’étude.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Traitement antérieur par monochimiothérapie à base de paclitaxel hebdomadaire.
  • Traitement antérieur par bévacizumab dans les 3 semaines précédant le début du traitement à l’étude.
  • Traitement par radiothérapie, chirurgie, ou embolisation tumorale, dans les 14 jours précédant la première administration du traitement à l’étude, à l’exception du bévacizumab.
  • Chimiothérapie, immunothérapie, thérapie biologique, thérapie expérimentale ou hormonothérapie, dans les 14 jours ou les 5 demi-vies du produit, précédant la première administration du traitement à l’étude, à l’exception du bévacizumab.
  • Traitement expérimental non-oncologique dans les 30 jours ou les 5 demi-vies, selon la durée la plus longue, avant la première administration de traitement à l’étude
  • Traitement concomitant ne pouvant pas être arrêté durant l’étude.
  • Chirurgie ou traumatisme majeur dans les 28 jours précédant la première administration du traitement à l’étude, et/ou blessure infectée ne guérissant pas, fracture ou ulcère.
  • Métastases du système nerveux central (SNC), à l’exception des patientes ayant reçu un traitement par chirurgie avec ou sans radiothérapie ou par radiochirurgie, symptomatiques, ne nécessitant pas un traitement par des corticostéroïdes ou par un anticonvulsivant inducteur du cytochrome P3A4.
  • Hypersensibilité sévère à un produit contenant de l’huile de ricin polyoxyl 35 ou un solvant au paclitaxel comme le chremophor.
  • Troubles gastro-intestinaux cliniquement significatifs pouvant augmenter le risque de saignements gastro-intestinaux, incluant mais non limité à : un ulcère gastroduodénal évolutif, ou une lésion métastatique intraluminale connue avec risque de saignement, ou une maladie inflammatoire de l’intestin (colite ulcéreuse, maladie de Crohn), ou un antécédent de fistule abdominale, de perforation gastro-intestinale ou d’abcès abdominal dans les 28 jours précédant le début du traitement de l’étude, ou un syndrome occlusif non guéri, ou tout autre trouble gastro-intestinal pouvant augmenter le risque de perforation.
  • Altération de la fonction gastro-intestinale comme : syndrome de malabsorption, ou résection chirurgicale de l’estomac ou l'intestin, pouvant altérer de façon significative l'absorption intestinale.
  • Intervalle QT corrigé > 450 msecs, ou > 480 msec pour les patientes présentant un bloc de branche.
  • Antécédent de troubles cardiaques dans les 6 derniers mois comme : une angioplastie cardiaque ou pose d’une endoprothèse, ou un infarctus du myocarde, ou une angine de poitrine instable, ou un pontage aorto-coronarien, ou une maladie vasculaire artérielle périphérique symptomatique, ou une insuffisance cardiaque congestive (classe III ou IV, NYHA), ou une hypertension non contrôlée (pression systolique ≥ 140 mmHg ou pression diastolique >= 90mmHg).
  • Antécédent d’accident vasculaire incluant une ischémie cérébrale transitoire, une embolie pulmonaire, et une thrombose veineuse profonde (TVP) non traitée, excepté les patientes ayant reçu un traitement par un agent anticoagulant durant au moins 6 mois.
  • Hémorragie ou diathèse hémorragique.
  • Lésion endo-bronchique connue et/ou lésion infiltrant la majorité des vaisseaux pulmonaires accentuant le risque d’hémorragie pulmonaire.
  • Hémoptysie récente (≥ 2/3 cuillère à café de sang rouge) dans les 8 semaines précédant la première administration de traitement à l’étude.
  • Toutes toxicités résiduelles en rapport avec un traitement antérieur, de grade > 1 et/ou dont la sévérité évolue, excepté l’alopécie.
  • Antécédent d’une autre tumeur maligne dans les 5 années précédentes, à l’exception d’un carcinome du col utérin in situ, ou d’un épithéliome spinocellulaire ou basocellulaire cutané, ou d'un cancer cutané non mélanome traité de façon adéquate, ou toute tumeur solide considérée en rémission complète sans rechute depuis au moins 5 ans.
  • Toute condition médicale ou psychiatrique, sévère ou instable pouvant interférer avec la sécurité du patient, l’obtention de son consentement éclairé ou la compliance au protocole de l’étude.
  • Impossibilité de participer au suivi médical pour des raisons géographiques, sociales ou psychiques.
  • Patiente privée de liberté ou sous tutelle.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.