Étude D419EC00001 : étude de phase 1-2, non randomisée, évaluant la sécurité, la tolérance et l’efficacité préliminaire du durvalumab en monothérapie associé à du trémélimumab chez des patients pédiat...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF3953

Étude D419EC00001 : étude de phase 1-2, non randomisée, évaluant la sécurité, la tolérance et l’efficacité préliminaire du durvalumab en monothérapie associé à du trémélimumab chez des patients pédiatriques ayant des tumeurs solides avancées et des malignités hématologiques.

Femme et Homme | et 17 ans

Extrait

Les tumeurs solides sont l’ensemble des cancers qui se développent à partir d’une tumeur localisée : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90% des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes), et les sarcomes, moins fréquents, sont issus de cellules des tissus conjonctifs (exemple : cancer de l’os). Une tumeur est dite métastatique ou disséminée, lorsque les cellules cancéreuses ont migré à travers le corps, par la voie des vaisseaux sanguins ou lymphatiques et ont colonisé un ou plusieurs autre(s) tissu(s), loin de la tumeur d’origine. Différents organes peuvent être colonisés par ces métastases : os, foie, cerveau, poumon, etc. la nature d’une tumeur reste toujours déterminée par son point de départ. Le traitement de la référence des tumeurs solides métastasiques est la chimiothérapie et la radiothérapie. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. Le durvalumab est un anticorps monoclonal qui se lie à une protéine des cellules cancéreuses et les empêche ainsi d’échapper au système immunitaire. Le trémélimumab est un anticorps monoclonal, qui active les lymphocytes et entraine la mort des cellules tumorales. Il stimule l'activité du système immunitaire en se liant à une molécule présente à la surface des lymphocytes T, appelée CTLA-4. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité, la tolérance et l’efficacité préliminaire du durvalumab en monothérapie ou associé à du trémélimumab chez des patients pédiatriques ayant des tumeurs solides avancées et de malignités hématologiques. L’étude comprendra 2 étapes. Lors de l’étape 1, les patients seront répartis en 2 groupes selon leur poids. Tous les patients recevront du durvalumab tous les 28 jours, associé à du trémélimumab tous les 28 jours de la cure 2 à la cure 5. La dose de durvalumab sera régulièrement augmentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée pour l’étape 2. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Lors de l’étape 2, les patients seront répartis en 7 groupes selon leur type de cancer. Tous les patients recevront du durvalumab tous les 28 jours, associé à du trémélimumab de la 2e à la 5e cure. Le durvalumab sera administré à la dose la mieux adaptée, déterminée lors de l’étape 1. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 24 mois.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 1-2, non randomisée et multicentrique. L’étude se déroule en 2 phases : 1 - Phase 1 (escalade de dose) : les patients sont répartis en 2 groupes selon leur poids. Tous les patients reçoivent du durvalumab IV à J1, selon un schéma d’escalade de dose, associé à du trémélimumab IV à J1 lors des cures 2 à 5. Le traitement est répété tous les 28 jours en l’absence de progression de la maladie ou de toxicités. 2 - Phase 2 (expansion de cohortes) : les patients sont répartis en 7 groupes selon leur type de cancer. Tous les patients reçoivent du durvalumab IV àJ1, à la dose recommandée établie lors de la phase 1, associé à du trémélimumab IV à J1 lors des cures 2 à 5. Le traitement est répété tous les 28 jours en l’absence de progression de la maladie ou de toxicités. Les patients sont suivis pendant une durée maximale de 24 mois.;


Objectif principal

- Phase 1 : Évaluer la dose maximale tolérée, la sécurité et tolérance du durvalumab en monothérapie ou associé à du trémélimumab. - Phase 2 : Évaluer l’activité antitumorale préliminaire selon le taux de réponse objective déterminé par l’investigateur, évalué selon les critères RECIST v1.1.;


Objectif secondaire

Évaluer les paramètres pharmacocinétiques du durvalumab seul et associé à du trémélimumab. Évaluer l’immunogénicité du durvalumab seul et associé à du trémélimumab selon le taux d’anticorps anti-médicament. Évaluer les effets sur l’inhibition des points de contrôle immunitaires en réponse aux immunisations de routine. Évaluer l’activation immunitaire et le nombre de cellules NK, B et T.


Critère d'inclusion

  • Âge ≤ 17 ans.
  • Tumeur solide confirmée histologiquement, en progression ou réfractaires aux thérapies standard et pour qui aucun traitement standard n'existe.
  • Tumeurs malignes des tissus hématopoïétique et lymphoïde et syndrome myélodysplasique, notamment des tumeurs malignes hématologiques avancées récurrentes ou réfractaires confirmées histologiquement, y compris le lymphome et la leucémie aiguë.
  • Échantillon tumoral disponible.
  • Fonction adéquate des organes et de la moelle.
  • Au moins une lésion mesurable radiographiquement par tomodensitométrie ou imagerie par résonance magnétique selon les critères RECIST v1.1.
  • Espérance de vie ≥ 3 mois.
  • Patient affilié ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Tumeurs malignes primitives du système nerveux central.
  • Troubles auto-immuns ou inflammatoires déjà documentés ou actifs.
  • Maladie intercurrente non contrôlée.
  • Antécédents d'immunodéficience primaire.
  • Tuberculose active.
  • Traitement antérieur à médiation immunitaire.
  • Antécédent d’allogreffe de tissu/ou greffe d’un organe solide. Les patients ayant une leucémie aigüe myéloïde, leucémie aigüe lymphoblastique, lymphome de hodgkin, lymphome non hodgkinien, ainsi que des antécédents de greffe de moelle osseuse autologue peuvent être autorisés après discussion avec le promoteur.
  • Toxicités d’un traitement anti-cancéreux antérieur non revenues à un grade ≤ 2 (CTCAE), sauf exceptions.
  • Sérologie VIH, VHB ou VHC positive.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.