Étude GEP-NEC : étude de phase 2 visant à évaluer l’efficacité et la sécurité d’emploi du PDR001 chez des patients ayant des tumeurs neuroendocrines non-fonctionnelles avancées ou métastatiques bien d...

Mise à jour : Il y a 5 ans
Référence : RECF3368

Étude GEP-NEC : étude de phase 2 visant à évaluer l’efficacité et la sécurité d’emploi du PDR001 chez des patients ayant des tumeurs neuroendocrines non-fonctionnelles avancées ou métastatiques bien différentiées du pancréas, du tractus gastrointestinal ou du thorax ou un carcinome neuroendocrine gastroenteropancréatique peu différentié qui a progressé sous un traitement antérieur.

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

Les tumeurs neuroendocrines prennent naissance dans les cellules du système neuroendocrinien qui sont dispersées dans tout le corps. Ces cellules reçoivent des signaux du système nerveux et fabriquent et sécrètent des hormones. Les tumeurs neuroendocrines du pancréas ou de l’intestin moyen sont des tumeurs rares qui ont une progression lente. Les tumeurs neuroendocrines du poumon apparaissent dans les poumons ou les voies respiratoires, souvent entre la trachée et les poumons. Elles peuvent être typiques (indolentes et avec une croissance lente) ou atypiques (différenciées et avec une tendance à former des métastases). Le PDR001 est une immunothérapie ciblant le point de contrôle immunitaire PD-1 qui stimule l’activité des cellules T contre les cellules tumorales avec un effet antitumoral prometteur. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité d’emploi du PDR001 chez des patients ayant des tumeurs neuroendocrines non-fonctionnelles avancées ou métastatiques bien différentiées du pancréas, du tractus gastrointestinal ou du thorax ou un carcinome neuroendocrine gastroenteropancréatique peu différentié qui a progressé sous un traitement antérieur. Tous les patients recevront du PDR001 par voie intraveineuse toutes les 4 semaines. Les patients seront suivis pendant un maximum de 2 ans.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 2 non-randomisée et multicentrique. Tous les patients reçoivent du PDR001 en IV toutes les 4 semaines. Les patients sont suivis pendant un maximum de 2 ans.;


Objectif principal

Évaluer le taux de réponse globale.;


Objectif secondaire

Évaluer la durée de la réponse selon les critères RECIST 1.1. et le comité d’évaluation indépendant (BIRC). Évaluer le contrôle de la maladie selon les critères RECIST 1.1. et l’évaluation centrale. Évaluer le délai jusqu’à la réponse selon les critères RECIST 1.1. Évaluer la survie sans progression. Évaluer la survie globale. Évaluer le taux de réponse globale de la réponse immune selon les critères irRECIST et le comité d’évaluation indépendant (BIRC). Évaluer la durée de la réponse de la réponse immune selon les critères irRECIST. Évaluer le délai jusqu’à la réponse de la réponse immune selon les critères irRECIST. Évaluer le taux de contrôle de la maladie de la réponse immune selon les critères irRECIST. Évaluer la qualité de vie reliée à la santé du patient par des questionnaires EORTC QLQ-C30 et EQ-5D-5L. Évaluer la réponse biochimique (les changements par rapport aux niveaux prétraitement de la chromogranine A et de l’énolase spécifique des neurones).


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 18 ans.
  • Maladie confirmée par anatomopathologie avancée, non résécable ou métastatique.
  • Tumeur bien différentiée (G1 ou G2) selon le rapport anatomopathologique local, tumeur neuroendocrine d’origine gastrointestinale, pancréatique ou thoracique non-fonctionnelle (y compris le poumon et le thymus).
  • Carcinome neuroendocrine gastroenteropancréatique peu différentié selon le rapport anatomopathologique local.
  • Absence de symptômes actifs liés à un syndrome carcinoïde pendant les 3 mois avant le début du traitement de l’étude.
  • Traitement antérieur pour une maladie avancée, le nombre de traitements systémiques antérieurs dépend de l’origine de la tumeur neuroendocrine et du carcinome neuroendocrine gastroenteropancréatique.
  • Disponibilité d’un échantillon tumoral d’une biopsie pour l’analyse de biomarqueurs.
  • Documentation radiologique de la progression de la maladie : pour le groupe avec une tumeur neuroendocrine bien différentiée, progression de la maladie pendant ou après le dernier traitement et progression observée dans les 6 mois avant le début du traitement de l’étude (ex. un maximum de 24 semaines dès la documentation de la progression jusqu’à l’inclusion à l’étude). La maladie doit montrer une évidence de progression de la maladie radiologique basée aux scanners faits dans les 12 derniers mois. Pour les patients ayant un carcinome neuroendocrine gastroenteropancréatique peu différentié, progression de la maladie pendant ou après le traitement antérieur.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Tumeurs neuroendocrines bien différentiées de grade 3, carcinome neuroendocrine peu différentié de toute origine (autre qu’un carcinome neuroendocrine gastroenteropancréatique), y compris une tumeur neuroendocrine d’origine inconnue, un adénocarcinoïde et un carcinoïde à cellules calciformes.
  • Traitement antérieur avec l’interféron comme dernier traitement avant le début du traitement à l’étude.
  • Traitement antérieur pour l’indication de l’étude avec des anticorps ou immunothérapie dans les 6 semaines avant le début du traitement de l’étude, thérapie radionucléide par récepteur de peptide dans les 6 mois après la première dose du traitement à l’étude, traitement antinéoplasique systémique, inhibiteurs de la tyrosine kinase dans les 14 jours ou les 5 demi-vies, selon la durée la plus longue, avant le début du traitement à l’étude, traitement antérieur avec une thérapie ciblant le PD-1 ou le PD-L1, cryoablation, ablation par radiofréquence ou embolisation transartérielle des métastases hépatiques.
  • Antécédent des réactions d’hypersensibilité sévères à d’autres anticorps monoclonaux qui peuvent augmenter le risque pour le patient d’avoir une réaction sévère à la perfusion.