CO-1686-008 : Essai de phase 1-2 évaluant l’innocuité, la pharmacocinétique et l’efficacité préliminaire du CO-1686 sous forme orale, chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF2097

CO-1686-008 : Essai de phase 1-2 évaluant l’innocuité, la pharmacocinétique et l’efficacité préliminaire du CO-1686 sous forme orale, chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules, muté EGFR et précédemment traité. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions]

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

L’objectif de cet essai est d’évaluer la tolérance et l’efficacité préliminaire d’un traitement par CO-1686, chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules préalablement traité, avec une mutation du gène du récepteur du facteur de croissance EGF (EGFR). Au cours d’une première partie, les patients recevront du CO-1686. Plusieurs doses seront testées pour déterminer la dose la plus adaptée à administrer pour la deuxième partie de l’essai. Dans une deuxième partie, les patients recevront des comprimés de CO-1686, une fois par jour, à la dose déterminée au cours de la première partie.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’un essai de phase 1-2, non randomisé et multicentrique. Phase 1 : Les patients reçoivent du CO-1686 PO selon un schéma d’escalade de dose. Phase 2 : Les patients reçoivent du CO-1686 PO, quotidiennement, à la dose déterminée au cours de la phase 1.;


Objectif principal

Phase 1 : Evaluer le profil de toxicité du CO-1686 et déterminer la dose maximale tolérée et la dose recommandée à administrer en phase 2 (DRP2). Phase 2 : Evaluer la réponse tumorale (taux de réponse globale et durée de la réponse) du CO-1686.;


Objectif secondaire

Phase 1 : Caractériser le profil pharmacocinétique du CO-1686 après un petit déjeuner riche en graisses ou à jeun. Phase 1 : Evaluer les effets du CO-1686 sur l'intervalle QT/QTc. Phase 1 : Décrire les métabolites circulants du CO-1686 oral à l'état d'équilibre à la dose recommandée en phase 2. Phase 2 : Evaluer la toxicité et la tolérance du CO-1686 à la dose recommandée en phase 2. Phase 2 : Evaluer la survie sans progression.


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 18 ans.
  • Cancer du poumon non à petites cellules, métastatique ou localement avancé, confirmé histologiquement ou cytologiquement, non résécable.
  • Mutation activatrice de l’EGFR, déterminée par séquençage ou par une analyse basée sur la PCR des tissus tumoraux en utilisant la technique du laboratoire local.
  • Phase 1 : traitement antérieur par une thérapie dirigée contre l’EGFR (erlotinib, géfitinib, nératinib, afatinib ou dacomitinib). Une chimiothérapie antérieure, y compris de type interventionnelle, est autorisée.
  • Phase 2 : progression de la maladie pendant la thérapie dirigée contre l’EGFR (erlotinib, géfitinib, nératinib, afatinib ou dacomitinib). Aucun traitement interventionnel n’est autorisé après la plus récente des thérapies dirigées contre l’EGFR. Une chimiothérapie antérieure est autorisée seulement si le traitement le plus récent était une thérapie dirigée contre l’EGFR.
  • Phase 2 : maladie mesurable (RECIST 1.1).
  • Phase 2 : mutation T790M de l’EGFR déterminée par un test PCR du tissu tumoral.
  • Antécédent de biopsie du tissu tumorale primaire ou métastatique dans les 28 jours du dosage du médicament à l’étude et échantillons de tissu disponibles pour l’envoi au laboratoire ou biopsie prévue à l’inclusion.
  • Espérance de vie ≥ 3 mois.
  • Indice de performance ≤ 1 (OMS).
  • Fonction hématologique et biologique adéquate.
  • Test de grossesse négatif pour les femmes et contraception efficace pour les hommes et les femmes en âge de procréer.
  • Phase 1 : volonté et capacité à prendre un petit déjeuner riche en graisse le premier jour de l’étude.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Antécédent de cancer, excepté un cancer de la peau non-mélanome ou un cancer in situ du col de l’utérus, traité de façon curative ou un cancer de la prostate détecté de façon fortuite (stade T1a ou T1b).
  • Antécédent de maladie interstitielle pulmonaire liée à une thérapie par des inhibiteurs de l’EGFR.
  • Métastases cérébrales symptomatiques.
  • Traitement par des médicaments proscrits, tel qu’une thérapie anticancéreuse concomitante comme une autre chimiothérapie, une radiothérapie (exceptée une radiothérapie palliative sur des lésions non-cibles pour les patients sans progression), un traitement hormonal (excepté les corticostéroïdes et l’acétate de mégestrol) ou une immunothérapie, au cours des 14 jours précédant le traitement à l’étude.
  • Traitement antérieur par le CO-1686.
  • Période de sevrage thérapeutique de moins de 5 jours pour un traitement antérieur par un inhibiteur réversible de l’EGFR tel que l’erlotinib ou le géfitinib.
  • Période de sevrage thérapeutique de moins de 14 jours pour un traitement antérieur par un inhibiteur irréversible de l’EGFR tel que le nératinib, l’afatinib ou la dacomitinib.
  • Phase 1 : Période de sevrage thérapeutique de moins de 14 jours pour une chimiothérapie antérieure.
  • Toxicité persistante liée à un traitement antérieur de grade > 1.
  • Electrocardiogramme à 12 dérivations significativement anormal : intervalle QT (corrigé selon la méthode de Fridericia) > 450 msec pour les hommes ou > 470 msec pour les femmes, PR > 240 msec ou QRS > 110 msec.
  • Antécédent familial de syndrome du QT long.
  • Phase 1 seulement : traitement par tout médicament connu pour prolonger l’intervalle QT.
  • Implantation d’un stimulateur cardiaque ou d’un défibrillateur automatique.
  • Chirurgie non liée à l’étude au cours des 14 jours précédant l’administration du CO-1686. Dans tous les cas, le patient doit être suffisamment stable et avoir correctement récupéré avant l’administration du traitement.
  • Toute maladie systémique concomitante grave ou instable incompatible avec l'étude clinique, telle que la toxicomanie, une maladie psychiatrique incontrôlée, une maladie intercurrente incontrôlée comme une infection active, une thrombose artérielle ou une embolie pulmonaire symptomatique.
  • Toute autre raison pour laquelle le patient est jugé inapte à l’étude par le médecin investigateur.
  • Femme enceinte ou allaitant.