Étude OReO : étude de phase 3b randomisée comparant l’efficacité de l’olaparib en traitement d’entretien par rapport à celle d’un placebo chez des patientes ayant un cancer épithélial de l’ovaire, tra...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF3698

Étude OReO : étude de phase 3b randomisée comparant l’efficacité de l’olaparib en traitement d’entretien par rapport à celle d’un placebo chez des patientes ayant un cancer épithélial de l’ovaire, traité précédemment par un inhibiteur de la PARP et répondant à une nouvelle chimiothérapie à base de platine. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa]

Femme Homme | 18 ans et plus

Extrait

Le cancer de l'ovaire est le huitième cancer le plus répandu chez les femmes et son diagnostic s'établit généralement à un stade avancé. Les cancers de l’ovaire se développent à partir de cellules qui composent les ovaires. Dans 90 % des cas, ce sont les cellules épithéliales situées à la surface externe des ovaires qui sont touchées : on parle dans ce cas d’adénocarcinome. Chaque cancer est unique et se définit notamment en fonction de son type histologique, autrement dit du type de cellules impliquées, de son stade et de son grade, c’est-à-dire son degré d’agressivité. Le traitement des cancers de l’ovaire repose principalement sur la chirurgie, qui vise à supprimer la totalité de la tumeur et de ses éventuelles extensions en dehors des ovaires. Une chimiothérapie peut être nécessaire, soit avant la chirurgie pour réduire la taille de la tumeur et faciliter son extraction, soit après la chirurgie, pour la compléter et limiter les risques de récidive. Lorsqu’une chirurgie ne peut être envisagée à cause de l’étendue trop importante de la tumeur, la chimiothérapie est alors le traitement principal du cancer. L’olaparib est un inhibiteur de la PARP indiqué dans le traitement du cancer de l'ovaire, des trompes de Fallope ou du péritoine. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité de l’olaparib en traitement d’entretien par rapport à celle d’un placebo chez des patientes ayant un cancer épithélial de l’ovaire non mucineux, traité précédemment par un inhibiteur de la PARP et répondant à un traitement antérieur par platine. Les patientes seront réparties aléatoirement en 2 groupes : Les patientes du 1er groupe recevront de l’olaparib 2 fois par jour. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patientes du 2ème groupe recevront un placebo 2 fois par jour. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patientes seront revues 30 jours après la fin du traitement de l’étude, puis toutes les 12 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 3b randomisée, en double aveugle, en groupes parallèles et multicentrique. Les patientes sont randomisées en 2 bras : - Bras A : les patientes reçoivent de l’olaparib PO 2 fois par jour. Le traitement est répété en l’absence de progression de la maladie selon les critères RECIST v1.1 ou de toxicités. - Bras B : les patientes reçoivent un placebo PO 2 fois par jour. Le traitement est répété en l’absence de progression de la maladie selon les critères RECIST v1.1 ou de toxicités. Les patientes sont revues 30 jours après la fin du traitement de l’étude, puis toutes les 12 semaines jusqu’à progression de la maladie ou survenue de toxicités.;


Objectif principal

Évaluer l’efficacité en termes de survie sans progression et selon les critères RECIST v1.1.;


Objectif secondaire

Évaluer l’efficacité en termes de survie globale. Évaluer l’efficacité en termes de délai de progression de la maladie selon les critères GCIG. Évaluer l’efficacité en termes de délai entre la randomisation et le début du traitement de l’étude. Évaluer l’efficacité en termes de délai entre la randomisation et le début du second traitement ultérieur. Évaluer l’efficacité en termes de délai entre la randomisation et l’arrêt du traitement de l’étude Comparer les changements de qualité de vie de chez les patientes traitées par l’olaparib avec celle des patientes traitées par placebo à l’aide de l’indice FACT-O (TOI). Évaluer la sécurité et tolérance en termes d’apparition d’évènements indésirables, d’évènements indésirables graves et d’évènements indésirables d’intérêt particulier.


Critère d'inclusion

  • Femmes d’âge ≥ 18 ans.
  • Cancer récurrent non mucineux de l’épithélium ovarien, histologiquement confirmé, avec au moins une lésion mesurable et/ou non mesurable par TDM ou IRM, de statut BRCA1-2 connu, traité précédemment par un inhibiteur de la PARP (ex : olaparib) au moins 18 mois après une chimiothérapie de première ligne ou au moins 12 mois après une chimiothérapie de deuxième ligne pour les statuts BRCA1-2 positifs. Le premier traitement inhibiteur de PARP doit être reçu au moins 12 mois après une chimiothérapie de première ligne ou au moins après 6 mois d’une chimiothérapie de deuxième ligne pour les cancers BRCA1-2 négatifs. Les patientes ne doivent présenter aucune lésion mesurable après réponse radiologique complète ou partielle après au moins 4 cures de platine. La dernière cure de platine doit être reçue 8 semaines avant la randomisation, avec ou sans chirurgie. Les patientes peuvent avoir une chirurgie réductrice additionnelle ou une élimination chirurgicale spécifique des lésions si leur maladie reste mesurable après la première chirurgie.
  • Indice de performance ≤ 1 (OMS).
  • Espérance de vie ≥ 16 semaines.
  • Disponibilité d’un échantillon de tumeur fixé au formol et inclus dans la paraffine pour les futurs tests centralisés du statut génétique de la tumeur.
  • Fonction hématologique adéquate dans les 28 jours suivant la randomisation.
  • Fonction cardiaque : un intervalle QT corrigé ≤ 470 ms après 2 mesures effectuées en 24 h.
  • Test de grossesse sérique négatif chez les femmes en âge de procréer avant le début du traitement de l’étude et 28 jours après la fin du traitement de l’étude ou postménopause confirmée.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Syndrome myélodysplasique ou de la leucémie myéloïde aigüe antérieur ou en cours.
  • Autre tumeur maligne dans les 5 ans précédant la randomisation.
  • Chimiothérapie ou radiothérapie systémique dans les 3 semaines précédant le début du traitement de l’étude (la radiothérapie palliative est autorisée).
  • Traitement concomitant par un inhibiteur puissant ou modéré du cytochrome P450 CYP3A.
  • Traitement par bevacizumab pendant le traitement de l’étude (le bévacizumab en traitement antérieur est autorisée).
  • Traitement expérimental pendant la durée de l’étude.
  • Chimiothérapie dans les 8 semaines précédant la randomisation.
  • Toxicités non revenues à un grade ≤ 2 selon les critères CTCAE liées à un traitement anticancéreux antérieur (les patientes ayant une alopécie ou neuropathie périphérique sont autorisées).
  • Hypersensibilité connue au traitement de l’étude ou à l’un de ses excipients.
  • Participation à une autre étude clinique sur un produit expérimental avant la randomisation et pendant le traitement de l’étude.
  • Sérologie VIH, VHB ou VHC positive.