Étude DS8201-1-U301 : étude de phase 3 randomisée évaluant l’efficacité du trastuzumab-deruxtecan chez des patients ayant un cancer du sein HER2 positif, non résécable et/ou métastatique, préalablemen...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF3858

Étude DS8201-1-U301 : étude de phase 3 randomisée évaluant l’efficacité du trastuzumab-deruxtecan chez des patients ayant un cancer du sein HER2 positif, non résécable et/ou métastatique, préalablement traités par des traitements anti-HER2 recommandés, notamment du T-DM1.

Femme et Homme | 18 ans et plus

Extrait

Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. Il représente plus du tiers de l'ensemble des nouveaux cas de cancer chez la femme. Un cancer du sein résulte d'un dérèglement de certaines cellules qui se multiplient et forment le plus souvent une masse appelée tumeur. Il en existe différents types qui n’évoluent pas de la même manière. Les cellules cancéreuses peuvent rester dans le sein ou se propager dans d’autres organes : on parle alors de métastases. Le gène HER2 est présent dans toutes nos cellules. HER2 contrôle une protéine responsable de la multiplication cellulaire située à la surface des cellules. Si le gène HER2 change ou est présent en trop grand nombre, cela peut provoquer la formation d’une tumeur. Près d’un cancer du sein sur cinq est dit HER2 positif. Les traitements de référence du cancer du sein HER2-positif non résécable et/ou métastatique comprend des traitements dits ciblés, qui vont agir spécifiquement contre le gène HER2 afin de ralentir la croissance du cancer, de détruire les cellules cancéreuses et de soulager les symptômes causés par le cancer. Le trastuzumab-deruxtecan est un traitement composé d’un inhibiteur de la topoisomérase 1 qui bloque la réplication de l’ADN, associé à un anticorps ciblant le HER2. Le trastuzumab est un anticorps monoclonal spécifiquement dirigé contre HER2. Lorsqu’il se lie à lui, le trastuzumab empêche la prolifération des cellules cancéreuses. Le lapatinib est un inhibiteur de protéine kinase. C'est un traitement ciblé utilisé pour les cancers qui contiennent de grandes quantités d'une protéine appelée HER2 La capécitabine est une chimiothérapie qui perturbe la synthèse d’ADN, bloque la prolifération des cellules cancéreuse et entraine la mort de ces dernières. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du trastuzumab-deruxtecan chez des patients ayant un cancer du sein HER2 positif, non résécable et/ou métastatique, préalablement traités par du trastuzumab-emtansine. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront un traitement au choix de l’investigateur. * Soit du trastuzumab associé à de la capécitabine. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression de maladie ou d’intolérance au traitement. * Soit du lapatanib associé à de la capécitabine. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression de maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2e groupe recevront du trastuzumab-deruxtecan. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression de maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 41 mois après le début de l’étude.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 3, randomisée, en groupes parallèles et multicentrique. Les patients sont randomisés en 2 bras. - Bras A : Les patients reçoivent un traitement laissé au choix de l’investigateur. * Soit du trastuzumab IV associé à de la capécitabine PO. Le traitement est répété tous les 21 jours en l’absence de progression de maladie ou de toxicités. * Soit du lapatinib IV associé à de la capécitabine PO. Le traitement est répété tous les 21 jours en l’absence de progression de maladie ou de toxicités. - Bras B : Les patients reçoivent du trastuzumab-deruxtecan IV. Le traitement est répété tous les 21 jours en l’absence de progression de maladie ou de toxicités. Les patients sont suivis pendant une durée maximale de 41 mois après le début d l’étude.;


Objectif principal

Évaluer Evaluer la survie sans progression.;


Objectif secondaire

Évaluer la survie générale selon les critères RECIST v1.1. Évaluer le taux de réponses objectives selon les critères RECIST v1.1. Évaluer la durée de la réponse selon les critères RECIST v1.1. Évaluer le taux de bénéfice clinique selon les critères RECIST v1.1. Évaluer les paramètres pharmacocinétiques. Évaluer la sécurité du trastuzumab deruxtecan selon les critères NCI CTCAE, V5.0. Évaluer les données médico-économiques à l’aide des questionnaires QLQ.EORTC-C30 ou BR45 et EQ-5D-5L.


Critère d'inclusion

  • Âge ≥ 18 ans.
  • Cancer du sein confirmé histologiquement, non résécable ou métastatique, préalablement traité par trastuzumab-emtansine., ayant progressé pendant ou après le traitement le plus récent ou dans les 6 mois suivant un traitement adjuvant incluant trastuzumab et taxane.
  • Expression HER2 positive confirmée sur un échantillon de tissu tumoral récent selon les directives de l’american society of clinical oncology – college of american pathologists.
  • Cancer du sein confirmé à l’anatomopathologie, non résécable ou métastatique.
  • Fonction hépatique : bilirubine sérique ≤ 1,5 x LNS (≤ 3 x LNS dans le cas de syndrome de Gilbert), albumine ≤ 30 g/L et transaminases ≤ 5 x LNS.
  • Fonction cardiaque : fraction d’éjection ventriculaire gauche ≥ 50% intervalle QT corrigé ≤ 470 msec (femmes) ou ≤ 450 msec (hommes).
  • Fonction rénale : clairance de la créatinine ≥ 30 mL/min (formule de Cockcroft-Gault).
  • Contraception efficace pour les patients en âge de procréer pendant la durée de l’étude et au moins pendant 7 mois après la fin de du traitement à l’étude.
  • Patient affilié ou bénéficiaire d’un régime de sécurité sociale.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Patient présentant une compression de la moelle épinière ou des métastases du système nerveux central cliniquement actives, défini comme un patient non traité et symptomatique, ou ayant besoin d’un traitement par corticoïdes ou anticonvulsivants pour contrôler les symptômes associés. Les patients ayant des métastases cérébrales cliniquement inactives, ceux dont les métastases cérébrales traitées ne sont plus symptomatiques et qui ne nécessitent pas de traitement par corticoïdes ou anticonvulsivants et ceux qui se sont rétablis de tous les effets toxiques aigus d’une radiothérapie du cerceau qui devra être arrêtée .au moins 2 semaines avant l’inclusion dans l’étude sont autorisées.
  • Antécédents de pneumopathie interstitielle, pneumopathie interstitielle récente ou suspectée et pneumopathie non infectieuse traitée par des stéroïdes.
  • Insuffisance cardiaque congestive de classe ≥ 2 (NYHA), infarctus du myocarde dans les 6 mois précédant l’étude ou avec une fraction d’éjection réduite, taux de troponine compatibles avec un infarctus du myocarde dans les 28 jours précédant la randomisation.
  • Traitement antérieur par de la capécitabine.
  • Patient privé de liberté, sous tutelle ou curatelle.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.