Étude TPExtreme : étude de phase 2, randomisée, comparant l’efficacité et la tolérance d’un traitement associant cisplatine, cétuximab et docétaxel (TPEx) par rapport à un traitement standard associan...

Mise à jour : Il y a 6 ans
Référence : RECF2502

Étude TPExtreme : étude de phase 2, randomisée, comparant l’efficacité et la tolérance d’un traitement associant cisplatine, cétuximab et docétaxel (TPEx) par rapport à un traitement standard associant cisplatine, cétuximab et 5-fluorouracile (5-FU) (Extreme), en traitement de première ligne, chez des patients ayant un carcinome épidermoïde de la tête et du cou métastatique ou en récidive.

Femme et Homme | Entre 18 ans et 71 ans

Extrait

L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la tolérance d’un traitement associant cisplatine, cétuximab et docétaxel (TPEx) par rapport à un traitement standard associant cisplatine, cétuximab et 5-fluorouracile (5-FU) (Extreme), en traitement de première ligne, chez des patients ayant un carcinome épidermoïde de la tête et du cou métastatique ou en récidive. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes : Les patients du premier groupe recevront une chimiothérapie standard (appelé Extreme), à base de cisplatine administré en perfusion intraveineuse au premier jour de chaque cure, de cétuximab administré en perfusion intraveineuse une fois par semaine, et de 5-fluorouracile (5-FU) administré en perfusion intraveineuse en continue à partir du premier jour de chaque cure pendant quatre jours. Ces traitements seront répétés toutes les trois semaines pendant six cures. Les patients du deuxième groupe recevront une chimiothérapie standard (appelé TPEx), à base de cisplatine administré en perfusion en perfusion intraveineuse au premier jour de chaque cure, de cétuximab administré en perfusion intraveineuse une fois par semaine, et de docétaxel administré en perfusion intraveineuse au premier jour de chaque cure. Ces traitements sont répétés toutes les trois semaines pendant quatre cures. En cas d’intolérance, le cisplatibe sera remplacé par le carboplatine, à l’exception des tumeurs hémorragiques. A la fin de la chimiothérapie Extreme ou TPEx, les patients stables ou répondeurs recevront le cétuximab administré seul en perfusion intraveineuse une fois par semaine, jusqu’à la rechute ou l’intolérance.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’une étude de phase 2, randomisée et multicentrique. Les patients sont randomisés en 2 bras : - Bras A : les patients reçoivent une chimiothérapie standard (Extreme), à base de cisplatine en perfusion IV à J1, de cétuximab en perfusion IV 1 fois par semaine, et de 5-fluorouracile (5-FU) en perfusion IV en continue de J1 à J4. Ces traitements sont répétés toutes les 3 semaines pendant 6 cures. - Bras B : les patients reçoivent une chimiothérapie standard (TPEx), à base de cisplatine en perfusion IV à J1, de cétuximab en perfusion IV 1 fois par semaine, et de docétaxel en perfusion IV à J1. Ces traitements sont répétés toutes les 3 semaines pendant 4 cures. En cas d’intolérance, le cisplatibe est remplacé par le carboplatine, à l’exception des tumeurs hémorragiques. A la fin de la chimiothérapie Extreme ou TPEx, les patients stables ou répondeurs reçoivent le cétuximab administré seul en perfusion IV 1 fois par semaine, jusqu’à progression ou toxicité.;


Objectif principal

Comparer la survie globale entre les deux bras de traitement.;


Objectif secondaire

Comparer le taux de réponse objective à 12 semaines entre les deux bras de traitement. Comparer le taux de meilleure réponse globale entre les deux bras de traitement. Comparer la survie sans progression entre les deux bras de traitement. Comparer le temps jusqu’à la progression entre les deux bras de traitement. Comparer la toxicité du traitement (tous grades, selon NCI CTCAE V4.0) entre les deux bras de traitement. Comparer la compliance à la chimiothérapie et au cétuximab. Comparer la qualité de vie entre les deux bras de traitement (EORTC QLQ-C30). Comparer les données médico-économiques entre les deux bras de traitement.


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 18 ans et ≤ 71 ans.
  • Carcinome épidermoïde de la tête et du cou prouvé histologiquement : cavité buccale, oropharynx, hypopharynx, larynx (confirmation histologique est obligatoire au moins pour le diagnostic initial).
  • Maladie en rechute ou métastatique non accessible à un traitement locorégional.
  • Espérance de vie > 12 semaines.
  • Au moins une cible mesurable selon RECIST 1.1 par IRM ou TDM.
  • Indice de performance
  • Fonction hématologique : neutrophiles > 1,5 x 109/L, hémoglobine ≥ 9,5 g/dL, plaquettes > 100 x 109/L, PTT ≤ 1,25 X LNS.
  • Fonction hépatique : bilirubine totale ≤ LNS, transaminases
  • Fonction rénale : clairance de la créatinine > 60 mL/min.
  • Patient affilié à la sécurité sociale.
  • Contraception efficace pour les hommes et les femmes en âge de procréer jusqu’à 6 mois après la fin du traitement.
  • Test de grossesse négatif dans les 14 jours précédant le traitement de l’étude.
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Chimiothérapie systémique antérieure pour le cancer de la tête et du cou, excepté dans le cadre d'un traitement multimodal pour une maladie à un stade localement avancé, non achevée dans 6 mois ou plus précédant l'inclusion.
  • Chirurgie (hors biopsie diagnostique) ou radiothérapie dans les 6 semaines précédant l'inclusion.
  • Administration de la phénytoïne à visée prophylactique.
  • Vaccination contre la fièvre jaune récente ou prévue.
  • Dose antérieure de cisplatine > 300 mg/m2.
  • Traitement antérieur ciblant l'EGFR reçu dans les 12 mois précédant l'inclusion.
  • Contre-indication spécifique connue au cisplatine.
  • Cancer du nasopharynx, cancer des sinus maxillaires ou cancer primitif inconnu.
  • Déficit connu à la DihydroPyrimidineDeshydrogénase (DPD).
  • Métastase cérébrale ou leptoméningée documentée ou symptomatique.
  • Maladie cardiovasculaire cliniquement significative comme : insuffisance cardiaque de classes NYHA III-IV, coronaropathie non contrôlée, myocardiopathie, arythmie non contrôlée, hypertension artérielle non contrôlée, ou antécédent d'infarctus du myocarde dans les 12 mois précédant l'inclusion.
  • Maladie significative, qui selon l’avis de l’investigateur, ne permettrait pas au patient d’entrer 15 dans l’essai.
  • Antécédent de malignité dans les 5 années précédentes, à l'exception du carcinome du col utérin in situ, ou du carcinome cutané basocellulaire.
  • Sérologie VIH positive ou infection évolutive nécessitant l’administration des antibiotiques par voie intraveineuse y compris la tuberculose active.
  • Autre maladie condition médicale, sociale, personnelle, et/ou psychologique qui pourrait interférer avec l'observance du patient au protocole et/ou le suivi et/ou la signature du consentement éclairé.
  • Femme enceinte ou en cours d’allaitement.