MITO 16 : Essai de phase 3, randomisé, évaluant l’efficacité du bévacizumab associé à une chimiothérapie de 2ème ligne, chez des patientes ayant un cancer de l’ovaire sensible au platine. [essai clos ...

Mise à jour : Il y a 4 ans
Référence : RECF2237

MITO 16 : Essai de phase 3, randomisé, évaluant l’efficacité du bévacizumab associé à une chimiothérapie de 2ème ligne, chez des patientes ayant un cancer de l’ovaire sensible au platine. [essai clos aux inclusions]

Femme Homme | 18 ans et plus

Extrait

L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité d’un traitement associant du bévacizumab à une deuxième ligne de chimiothérapie, chez des patientes ayant un cancer de l’ovaire. Les patientes seront réparties de façon aléatoire en deux groupes de traitement. Les patientes du premier groupe recevront une chimiothérapie comprenant soit des perfusions de doxorubicine et de carboplatine une fois par mois, soit des perfusions de gemcitabine une fois par semaine, pendant trois semaines et de carboplatine toutes les trois semaines, soit des perfusions de paclitaxel et de carboplatine une fois par semaine, toutes les trois semaines. Le choix du traitement sera laissé à l’appréciation de l’investigateur et sera répété pendant six cures, en l’absence de rechute de la maladie. Les patientes du deuxième groupe recevront le même traitement que dans le premier groupe associé à une perfusion de bévacizumab toutes les deux ou trois semaines selon la dose reçue. Ce traitement sera répété pendant six cures. Des prélèvements de sang et de tumeur seront régulièrement réalisés pendant l’étude.


Extrait Scientifique

Il s’agit d’un essai de phase 3, randomisé et multicentrique. Les patientes sont randomisées en 2 bras de traitement : - Bras A : Les patientes reçoivent une chimiothérapie comprenant soit de la doxorubicine IV et du carboplatine IV à J1, toutes les 4 semaines, soit de la gemcitabine IV à J1, J8 et J21 et du carboplatine IV à J1, tous les 21 jours, soit du paclitaxel IV et du carboplatine IV à J1, tous les 21 jours. Le choix du traitement est laissé à l’appréciation de l’investigateur et est répété pendant 6 cures, en l’absence de progression de la maladie. - Bras B : Les patientes reçoivent le même traitement que dans le bras A associé à du bévacizumab IV toutes les 2 ou 3 semaines selon la dose. Ce traitement est répété pendant 6 cures. Des prélèvements de sang et de tumeur sont réalisés au cours de l’étude.;


Objectif principal

Evaluer l’efficacité de l’ajout du bévacizumab à une chimiothérapie de deuxième ligne sur la survie sans progression.;


Objectif secondaire

Evaluer la survie globale. Evaluer le taux de réponse. Evaluer la tolérance.


Critère d'inclusion

  • Age ≥ 18 ans.
  • Preuve histologique d’un cancer épithélial de l’ovaire, d’un carcinome des trompes de Fallope, y compris des tumeurs mixtes müllériennes.
  • Rechute ou progression au moins 6 mois après la dernière cure de chimiothérapie de 1ère ligne (carboplatine + paclitaxel + bévacizumab). La rechute ou progression peut avoir lieu pendant le traitement d’entretien au bévacizumab.
  • Accessibilité aux échantillons de tumeurs pour analyse moléculaire durant la première chirurgie (obligatoire) et la seconde chirurgie (si disponible).
  • Espérance de vie ≥ 3 mois.
  • Indice de performance
  • Données hématologiques : polynucléaires neutrophiles ≥ 1,5 x 109/L, plaquettes ≤ 100 x 109/L, hémoglobine ≤ 9 g/dL, transfusion possible pour maintenir le taux d’hémoglobine, temps de thromboplastine partielle activée ≤ 1,5 x LNS, INR
  • Fonction rénale : créatinine ≤ 2 mg/dL ou
  • Tests biologiques hépatiques : transaminases ≤ 2,5 x LNS, bilirubine
  • Consentement éclairé signé.

Critère de non inclusion

  • Tumeur de l’ovaire à faible potentiel de malignité (tumeur « borderline »).
  • Présence concomitante ou antécédent de carcinome endométrial primaire, sauf si tous les critères suivants sont présents : stade ≤ Ia, invasion limitée au myomètre, absence d’invasion lymphovasculaire, absence de tumeur peu différenciée (grade 3, séreux papillaire ou carcinome à cellules claires).
  • Antécédent de tumeur maligne dans les 5 ans, excepté un carcinome in situ du col utérin, un carcinome squameux de la peau traité ou un cancer basocellulaire traité et contrôlé.
  • Plus d’une ligne de chimiothérapie antérieure.
  • Antécédent de traitement avec un anti-angiogénique autre que le bévacizumab.
  • Antécédent de radiothérapie abdomino-pelvienne.
  • Chirurgie (incluant biopsie chirurgicale) dans les 4 semaines précédant la première dose de bévacizumab. Prise en cours ou récente (dans les 10 jours précédant la première administration du traitement de l’étude) d’anticoagulant per os ou par voie parentérale ou d’un agent thrombotique à but thérapeutique (excepté des anticoagulants au niveau du cathéter, dans ce cas l’INR doit être > 1,5). Une prophylaxie primaire post-opératoire d’héparine de bas poids moléculaire est autorisée.
  • Traitement en cours ou récent par un produit expérimental dans les 30 jours précédant la première administration de l’étude.
  • Antécédent ou suspicion clinique de métastases cérébrales ou de compression de la moelle épinière.
  • Antécédent ou suspicion de maladie thrombotique ou hémorragique, incluant accident vasculaire cérébral, accident ischémique transitoire ou hémorragie sous arachnoïdienne dans les 6 mois précédant la randomisation.
  • Hypertension non contrôlée (systolique > 150 mmHg et/ou diastolique > 100 mmHg malgré un traitement).
  • Maladie cardio-vasculaire cliniquement significative, comprenant : infarctus du myocarde ou angor instable dans les 6 mois précédant la randomisation, insuffisance cardiaque congestive de grade ≥ 2 (NYHA), arythmie cardiaque nécessitant un traitement médical (excepté des fibrillations auriculaires et de la tachycardie paroxystique supra-ventriculaire), maladie vasculaire périphérique de grade >= 3.
  • Antécédent de fistule abdominale, perforation gastro-intestinale, ou abcès intra abdominal dans les 6 mois précédant l’inclusion.
  • Plaie, ulcère ou fracture osseuse non cicatrisés, excepté en cas de reprise cicatricielle bourgeonnante sans signe de déhiscence ou infection sous couvert d’un examen toutes les 3 semaines).
  • Toute autre pathologie (maladie psychiatrique, ulcère gastroduodénal, etc...), résultat d’examen physique ou de laboratoire pouvant interférer avec le traitement à l’essai, affecter la compliance ou exposer à un risque de complications liées au traitement.
  • Femme enceinte ou allaitant.