Spécialités: Thérapies Ciblées
Incyte MAJ Il y a 5 ans

Étude INCB 54828-203 : étude de phase 2 évaluant l’efficacité et la sécurité du pemigatinib chez des patients ayant un néoplasme myéloïde ou lymphoïde avec une mutation de type FGFR1. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Le tumeur myéloïde ou lymphoïde associé au réarrangement de FGFR1 est une maladie maligne rare caractérisée par la prolifération incontrôlée de précurseurs des myéloïdes et / ou lymphoïdes (c’est-à-dire des globules rouges et des globules blanc) possédant des mutations du gène FGFR1, dans le sang, la moelle osseuse et bien d'autres tissus lymphoïdes comme la rate, le foie, les ganglions lymphatiques, le sein, etc.). Plusieurs traitements peuvent être envisagés selon le type de tumeur et l’état du patient notamment la chirurgie, la chimiothérapie, la greffe de cellules souches ou la thérapie ciblée qui s’attaque à des vulnérabilités spécifiques des cellules cancéreuses comme au récepteur du facteur de croissance des fibroblastes (FGFR). C’est une famille de récepteurs très présents dans de nombreux types de cellules tumorales, qui joue un rôle clé dans la prolifération cellulaire, la migration et la survie des cellules cancéreuses. Le pemigatinib est un inhibiteur du récepteur FGFR1, ayant une activité anticancéreuse potentielle par inhibition de la prolifération des cellules tumorales surexprimant FGFR1. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité du pemigatinib chez des patients ayant un néoplasme myéloïde ou lymphoïde avec une mutation de type FGFR1. Les patients recevront du pemigatinib 1 fois par jour en continu. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 2 ans après le début du traitement.

Essai ouvert aux inclusions
UNICANCER MAJ Il y a 5 ans

Étude GEP13-NeoTOP : étude de phase 2 évaluant l’efficacité d’un traitement par FEC 100 suivi d’un traitement associant docétaxel, trastuzumab et pertuzumab ou d’un traitement associant docétaxel, carboplatine, trastuzumab et pertuzumab, en traitement néoadjuvant, selon le statut de la Topoisomérase 2 (TOP2A), chez des patientes ayant un cancer du sein opérable, HER2-positif. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité d’un traitement par FEC 100 suivi d’un traitement associant docétaxel, trastuzumab et pertuzumab ou d’un traitement associant docétaxel, carboplatine, trastuzumab et pertuzumab, en traitement néoadjuvant, selon le statut de la Topoisomérase 2, chez des patientes ayant un cancer du sein opérable, HER2-positif. Les patientes seront réparties en deux groupes selon le statut de la Topoisomérase 2 (TOP2A) : Les patientes du premier groupe, présentant une TOP2A amplifiée, recevront une chimiothérapie de type FEC 100 à base de 5-Fluorouracile (5-FU), d’épirubicine et du cyclophosphamide administrée en perfusion intraveineuse toutes les trois semaines pendant trois cures, suivie d’un traitement associant docétaxel, trastuzumab et pertuzumab administré en perfusion intraveineuse toute les trois semaines. Les patientes du deuxième groupe, présentant une TOP2A non amplifiée, recevront un traitement associant docétaxel, carboplatine, trastuzumab et pertuzumab administré en perfusion intraveineuse toute les trois semaines. Trois à quatre semaines après la fin du traitement, les patientes bénéficieront d’une exérèse chirurgicale. Dans le cadre d’une étude ancillaire, une tomographie par émission de positons (TEP) sera réalisée avant et après la première cure de traitement, afin d’identifier des biomarqueurs permettant de prédire la réponse au traitement.

Essai ouvert aux inclusions

Etude RADIOSARP : étude de phase 1B visant à étudier l’association concomitante de l’olaparib et de la radiothérapie chez des patients ayant un sarcome des tissus mous localement avancé et/ou inopérable. Le sarcome des tissus mous est une tumeur maligne rare qui prend naissance dans les cellules du tissu conjonctif ou tissu de soutien que l’on peut retrouver dans tout le corps : tissu graisseux, muscles, tendons, ligaments… Ce cancer est pris en charge par différents type de traitements qui peuvent être effectués de façon concomitante ou non : chirurgie, radiothérapie et chimiothérapie. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’association concomitante de l’olaparib et de la radiothérapie chez des patients ayant un sarcome des tissus mous localement avancé et/ou inopérable. Cette étude est décomposée en 2 parties : La première partie de l’étude testera 4 paliers de dose d’olaparib associés à une radiothérapie. Les patients recevront de l’olaparib par voie orale 2 fois par jour durant 7 semaines et demie. L’administration d’olaparib devra débuter 1 semaine avant la radiothérapie et durer jusqu’à la fin de celle-ci. Le traitement pourra être poursuivi jusqu’à progression de la maladie. Les patients recevront une radiothérapie 5 jours par semaines pendant 6 semaines et demie. La deuxième partie sera une extension de l’étude où les patients recevront la dose recommandée d’olaparib pour la phase 2, définie à la première partie, en association avec la radiothérapie suivant le même schéma d’administration. Une autre recherche faisant le lien entre la recherche fondamentale (comprendre les mécanismes aboutissant au cancer) et la recherche clinique (valider les meilleures stratégies possibles de diagnostic et de traitement) sera aussi réalisée, de manière optionnelle pour les patients. Trois biopsies seront effectuées pour les patients qui l’acceptent : à l’inclusion, au 8ème jour de la 1ère cure avant le début de la radiothérapie et 1 mois après la fin de cette dernière. Les patients seront suivis au moins 1 an.

Essai ouvert aux inclusions
Essai clos aux inclusions