Spécialités: Immunothérapie - Vaccinothérapie,Pédiatrie
Bristol Myers Squibb (BMS) MAJ Il y a 5 ans

Étude CA209-744 : étude de phase 2 visant à évaluer l’efficacité du nivolumab associé au brentuximab vedotin suivi du brentuximab vedotin associé à la bendamustine chez des enfants, des adolescents et des jeunes adultes ayant un lymphome hodgkinien classique positif pour CD30 en rechute ou réfractaire après échec d’une première ligne de traitement. Le lymphome hodgkinien classique se caractérise par la présence de cellules cancéreuses spécifiques appelées cellules de Reed-Sternberg, entourées d’un nombre important de cellules immunitaires. Le lymphome hodgkinien survient le plus fréquemment chez des personnes âgées de 15 à 34 ans et de 50 à 60 ans, mais une partie significative des cas concernent la pédiatrie même si la pathologie est rare avant 10 ans. La plupart des cellules de Reed-Sternberg possèdent le marqueur CD30. Le brentuximab vedotin est un anticorps qui cible spécifiquement le marqueur CD30 et qui est capable de tuer les cellules de Reed-Sternberg. Il est approuvé chez l’adulte pour le traitement du lymphome hodgkinien classique. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du nivolumab associé au brentuximab vedotin suivi du brentuximab vedotin associé à la bendamustine chez des enfants, des adolescents et des jeunes adultes ayant un lymphome hodgkinien classique positif pour CD30, en rechute ou réfractaire après échec d’une première ligne de traitement. Les patients seront répartis en 2 groupes. Les patients du premier groupe (R1) (à faible risque) recevront du nivolumab associé au brentuximab vedotin pendant 4 cures. - Les patients en réponse complète recevront 2 cures de nivolumab associé au brentuximab vedotin, puis ils recevront une radiothérapie. - Les patients en réponse partielle ou sans réponse recevront 2 cures de brentuximab vedotin associé à la bendamustine. S’ils atteignent une réponse complète, ils recevront une radiothérapie. Les patients en réponse partielle, sans réponse ou en progression, seront suivis. Les patients du deuxième groupe (R2) (à risque standard) recevront du nivolumab associé au brentuximab vedotin pendant 4 cures. - Les patients en réponse complète recevront une chimiothérapie à haute dose suivie d’une greffe autologue de cellules souches. En cas de progression, les patients seront suivis. - Les patients en réponse partielle ou sans réponse recevront 2 cures de brentuximab vedotin associé à la bendamustine. S’ils atteignent une réponse complète, ils auront une chimiothérapie à haute dose suivie d’une greffe autologue de cellules souches. Les patients en réponse partielle, sans réponse ou en progression seront suivis. Les patients auront des visites de suivi à 30 et 100 jours après la fin du traitement de l’étude puis ils seront suivis pendant 5 ans maximum.

Essai ouvert aux inclusions

Étude NIVO-ALCL : étude de phase 2 évaluant l’efficacité du nivolumab chez des enfants et des patients adultes ayant un lymphome anaplasique à grandes cellules positif pour ALK, en rechute ou réfractaire. Le lymphome anaplasique à grandes cellules (LAGC) est un type rare de lymphome à lymphocytes T. Ce type de cancer peut se manifester à n’importe quel âge, mais il apparaît le plus souvent chez les enfants et les jeunes adultes. On classe les LAGC en fonction de la présence d’un certain changement génétique dans les cellules du lymphome. Cette altération génétique engendre la surproduction d’une protéine appelée ALK1. Si l’altération génétique ALK1 est présente, on dit que le LAGC est ALK positif (ALK +). Si ce changement génétique est absent, on dit que le LAGC est ALK négatif (ALK -). Le nivolumab est un anticorps qui cible des molécules spécifiques à la surface des cellules cancéreuses. En ciblant ces molécules, l’anticorps interrompt la croissance et la propagation des cellules cancéreuses tout en limitant les dommages aux cellules normales. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du nivolumab chez des enfants et des patients adultes ayant un lymphome anaplasique à grandes cellules ALK +, en rechute ou réfractaire. L’étude se déroulera en 2 étapes : Lors de la 1ère étape (groupe 1), les patients recevront, du nivolumab toutes les 2 semaines jusqu’à l’obtention d’une réponse complète, puis toutes les 4 semaines. Le traitement sera répété sur une période de 24 mois en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Durant la 2ème étape (groupe 2), les patients recevront du nivolumab toutes les 2 semaines pendant 7 semaines, puis toutes les 4 semaines. Le traitement sera répété sur une période de 24 mois en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus 8, 16 et 24 semaines après leur entrée dans l’étude pour une évaluation radiologique puis toutes les 12 à 16 semaines jusqu’à la fin du traitement de l’étude. Ils seront également revus 8, 24 et 52 semaines après leur entrée dans l’étude pour une évaluation du taux d’anticorps anti-ALK et seront suivis pendant 3 ans après la fin du traitement à l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
Novartis Pharma MAJ Il y a 5 ans

Étude CCTL019B2202 : étude de phase 2 non randomisée visant à évaluer l’efficacité et la sécurité d’emploi du CTL019 chez des patients pédiatriques ayant une leucémie lymphoblastique aiguë de la lignée B récurrente ou réfractaire. [essai clos aux inclusions] Les leucémies aiguës lymphoblastiques représentent environ 80% des leucémies aiguës de l’enfant. Ce sont des proliférations malignes des cellules sanguines à un stade précoce de maturation appelées blastes lymphoïdes. Les trois quarts de ces leucémies sont des proliférations anormales lymphoïdes de cellules immatures de la lignée B. La thérapie CAR-T est produite pour chaque patient individuellement à partir de ses propres cellules. Pendant le traitement, les cellules T sont extraites du sang du patient et reprogrammées génétiquement pour avoir des cellules T capables de produire un récepteur d’antigènes CD19 chimérique qui va leur permettre de reconnaitre et détruire les cellules cancéreuses qui expriment le CD19 et les cellules B. Le CTL019 est la première thérapie immunocellulaire CAR-T en développement clinique. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité d’emploi du CTL019 chez des patients pédiatriques ayant une leucémie lymphoblastique aiguë de la lignée B récurrente ou réfractaire. Tous les patients recevront une seule cure des cellules transduites autologues CTL019 (tisagenlecleucel) par voie intraveineuse. Les patients seront suivis pendant 5 ans après la perfusion de cellules CTL019.

Essai clos aux inclusions

Etude IntReALL SR 2010 : étude de phase 3 randomisée, compranant différents schémas de traitement chez des enfants ayant un risque standard de récidives de leucémie aiguë lymphoblastique (LAL). La leucémie aiguë lymphoblastique (LAL) est un cancer qui prend naissance dans les cellules souches du sang, c'est-à-dire les cellules « mères » qui vont, par maturation, donner les différents types de cellules sanguines. Dans la LAL, on observe une surproduction de cellules sanguines immatures, nommées blastes. Bien que les traitements aient été améliorés ces dernières décennies, la rechute de LAL est une cause majeure de progression de la maladie chez l’enfant et l’adolescent. Plusieurs études cliniques menées par différents groupes de travail dont le groupe « International BFM Study Group » ont aboutis a un consensus sur 2 protocoles pour le traitement des récidives de leucémie aiguë lymphoblastique (LAL) : les protocoles ALL-REZ BFM 2002 et ALL R3. L’objectif de cette étude est de comparer la survie sans progression des 2 protocoles de traitement et d’évaluer l’influence de l’épratuzumab en phase de consolidation. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe (ALL-REZ BFM 2002 protocole II-IDA) recevront un traitement d’induction, de consolidation et de maintenance selon le protocole II-IDA. Après une phase d’induction de 4 semaines à base d’idarubicine, une évaluation de la maladie résiduelle (MRD) et de la rémission cytologique sera effectuée avant de répartir aléatoirement ces patients en 2 sous-groupes pour une phase de consolidation de 2 mois: - Les patients du sous-groupe 1A recevront un traitement de consolidation selon le protocole II-IDA à base d’iradubicine. - Les patients du sous-groupe 1B recevront un traitement de consolidation selon le protocole II-IDA à base d’iradubicine et de l’épratuzumab par voie intraveineuse pendant 1h toutes les semaines. Puis, tous les patients du premier groupe poursuivront le traitement selon le protocole II-IDA à base d’iradubicine pendant 4 mois, soit 5 cures de 3 semaines chacune. A la fin de la première cure (15eme semaine de l’étude), une évaluation de la MRD et de la rémission cytologique sera effectuée et les patients ayant atteint le seuil en MRD sortiront de l’étude pour bénéficier d’une greffe de cellules souches la semaine suivante. Enfin, les patients du premier groupe entreront en phase de maintenance et recevront un traitement composé de 6MP et de méthotrexate pour 2 ans, ainsi que 6 chimiothérapies intrathécales (IT) mensuelle pendant les 6 premiers mois. Les patients avec des récidives du système nerveux central recevront un comprimé de méthotrexate et bénéficieront d’une irradiation cérébrale à 18 Gy la première semaine de la phase de maintenance à la place des chimiothérapies IT. Les patients du deuxième groupe (ALL R3) recevront un traitement d’induction, de consolidation et de maintenance selon le protocole ALL R3. Après une phase d’induction de 5 semaines à base de mitoxantrone, une évaluation de la MRD et de la rémission cytologique sera effectuée avant de répartir aléatoirement ces patients en 2 sous-groupes pour une phase de consolidation de 9 semaines: - Les patients du sous-groupe 2A recevront un traitement de consolidation à base de mitoxantrone. - Les patients du sous-groupe 2B recevront un traitement de consolidation à base de mitoxantrone et d’épratuzumab par voie intraveineuse pendant 1h toutes les semaines. Puis, les patients du deuxième groupe poursuivront le traitement selon le protocole ALL R3 pour 2 cures de 2 mois chacune, soit 4 mois. Au début de la 1ère cure (15ème semaine de l’étude), une évaluation de la MRD et de la rémission cytologique sera effectuée et les patients ayant atteint le seuil en MRD sortiront de l’étude pour bénéficier d’une greffe de cellules souches la semaine suivante. Enfin, les patients entreront en phase de maintenance et recevront un traitement composé de 6MP et de méthotrexate pour 2 ans et une chimiothérapie composée de vincristine et dexaméthasone IT 4 fois par semaine. Les patients avec des récidives du système nerveux central reçoivent un comprimé de méthotrexate et bénéficient d’une irradiation cérébrale la première semaine de la phase de maintenance à la place des chimiothérapies IT.

Essai ouvert aux inclusions

Étude MyeChild : étude de phase 3 randomisée visant à déterminer la dose recommandée du gemtuzumab ozogamicine associé à une chimiothérapie d’induction et de comparer des stratégies d’induction, de consolidation et de conditionnement pour une greffe de cellules souches hématopoïétiques à intensité différente chez des enfants ayant une leucémie myéloïde aiguë. La leucémie myéloïde aiguë est une maladie rare chez l’enfant et l’adolescent mais elle constitue une cause importante de mortalité infantile. La présence du marqueur CD33 à la surface des cellules est caractéristique de plus de 80% des cas de leucémie myéloïde aiguë. Le gemtuzumab ozogamicine est une thérapie ciblée qui cible les cellules leucémiques qui expriment le CD33 et il est capable de délivrer spécifiquement l’antibiotique antitumoral calicheamicin dans les cellules leucémiques. Le traitement principal de la leucémie chez l’enfant est la chimiothérapie, mais plusieurs stratégies de traitement peuvent être utilisés selon les cas, telles qu’une radiothérapie, une thérapie ciblée ou une greffe de cellules souches du sang. L’objectif de cette étude est de déterminer la dose recommandée du gemtuzumab ozogamicine associé à une chimiothérapie d’induction et de comparer des stratégies d’induction et de consolidation pour réduire le risque de rechute sans augmenter significativement la toxicité des traitements et de comparer des traitements de conditionnement pour une greffe de cellules souches hématopoïétiques à intensité différente chez des enfants ayant une leucémie myéloïde aiguë. L’étude comprendra plusieurs étapes avec une répartition de patients non aléatoire, 4 schémas de répartition aléatoire et plusieurs groupes de traitement selon le risque de rechute que présentent les patients. Lorsde l’étape 1 : Les patients seront répartis en plusieurs groupes selon leur âge pour déterminer la dose recommandée de gemtuzumab ozogamicine. 1 - les patients du groupe 1 sont les patients âgés de plus de 12 mois (≥ 12 mois). 2 - les patients du groupe 2 sont les patients âgés entre 12 semaines et 12 mois (âge ≥ 12 semaines et 12 mois). 3 – les patients du groupe 3 sont les patients âgés entre 28 jours et 12 semaines (âge ≥ 28 jours et ≤ 12 semaines). Les patients des groupes 1 et 2 recevront du gemtuzumab ozogamicine pour déterminer le nombre optimal de doses tolérées (jusqu’à un maximum de 3). Les patients du groupe 1 et 2 seront répartis en 3 sous-groupes pour identifier la dose maximale : - sous-groupe 1 : les patients recevront 1 dose de gemtuzumab ozogamicine au quatrième jour de la chimiothérapie d’induction. - sous-groupe 2 : les patients recevront 1 dose de gemtuzumab ozogamicine au quatrième et septième jour de la chimiothérapie d’induction. - sous-groupe 3 : les patients recevront 1 dose de gemtuzumab ozogamicine au quatrième, au septième et au dixième jour de la chimiothérapie d’induction. Les patients du groupe 2 recevront du gemtuzumab ozogamicine quand l’étude de recherche de dose du sous-groupes 1 du groupe 1 sera terminée et la sécurité d’emploi, confirmée. Les patients du groupe 3 recevront une seule dose de gemtuzumab ozogamicine quand l’étude de recherche de dose du sous-groupe 1 du groupe 2 sera terminée et la sécurité d’emploi, confirmée. Tous les patients seront ensuite répartis de façon aléatoire en 2 groupes pour comparer 2 traitements de chimiothérapie d’induction associés au gemtuzumab ozogamicine (randomisation 1). - Les patients du 1er groupe recevront du gemtuzumab ozogamicine au quatrième jour de la chimiothérapie associé au mitoxantrone pendant 4 jours et à la cytarabine pendant 10 jours. - Les patients du 2ème groupe recevront du gemtuzumab ozogamicine au quatrième jour de la chimiothérapie associé à la daunorubicine liposomale 1 jour sur 2 pendant 5 jours et la cytarabine pendant 10 jours. Après obtention des données des sous-groupes 1 et 2, les patients du groupe 1 seront répartis de façon aléatoire en 4 groupes (randomisation 2). - Les patients du 1er groupe recevront une dose de gemtuzumab ozogamicine le quatrième jour (sous-groupes 1) associé au mitoxantrone pendant 4 jours et à la cytarabine pendant 10 jours. - Les patients du 2ème groupe recevront 2 ou 3 doses de gemtuzumab ozogamicine le quatrième et septième jour (et le dixième jour s’ils reçoivent 3 doses) (sous-groupes 2 et 3) associé au mitoxantrone pendant 4 jours et à la cytarabine pendant 10 jours. - Les patients du 3ème groupe recevront une dose de gemtuzumab ozogamicine le quatrième jour (sous-groupes 1) associé à la daunorubicine liposomale 1 jour sur 2 pendant 5 jours et à la cytarabine pendant 10 jours. - Les patients du 4ème groupe recevront 2 ou 3 doses de gemtuzumab ozogamicine le quatrième et septième jour (et le dixième jour s’ils reçoivent 3 doses) (sous-groupes 2 et 3) associé à la daunorubicine liposomale 1 jour sur pendant 5 jours et à la cytarabine pendant 10 jours. Si les données du sous-groupe 3 indiquent que l’administration de 3 doses est le nombre optimal de doses tolérées, les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes pour comparer une à 3 doses de gemtuzumab ozogamicine au lieu de comparer une à 2 doses comme établi initialement. Les patients du groupe 2 seront inclus dans la randomisation 2 quand les données préliminaires des patients du groupe 1 seront disponibles. Lors de l’étape 2 : Tous les patients inclus à l’étape 1 seront classés en groupes à haut risque ou non à haut risque de rechute selon les résultats de l’analyse cytogénétique et l’état de rémission de la maladie. Les patients qui ne seront pas à haut risque de rechute continueront à recevoir les traitements alloués dans la randomisation 1 jusqu’à une deuxième évaluation du risque qui permettra de classer les patients à risque standard, à risque intermédiaire et à haut risque de rechute. - Les patients inclus dans le 1er groupe lors de la randomisation 1 recevront du gemtuzumab ozogamicine associé au mitoxantrone pendant 3 jours et à la cytarabine pendant 8 jours. - Les patients inclus dans le 2ème groupe lors de la randomisation 1 recevront du gemtuzumab ozogamicine associé à la daunorubicine liposomale 1 jour sur 2 pendant 5 jours et à la cytarabine pendant 8 jours. Dans l’étape 2, les patients à haut risque de rechute lors de l’étape 1 recevront de la fludarabine pendant 5 jours associé à la cytarabine pendant 5 jours et l’idarubicine les 2 derniers jours des 5 jours de traitement. Dans l’étape 3, ils pourront recevoir de la fludarabine associé à la cytarabine si c’est cliniquement indiqué puis ils seront inclus dans la randomisation 4. Lors des étapes 3 et 4 : Dans la randomisation 3, les patients à risque standard de rechute seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes pour comparer 2 traitements de consolidation. - Les patients du 1er groupe recevront de la fludarabine pendant 5 jours associé à la cytarabine pendant 5 jours. - Les patients du 2ème groupe recevront de la cytarabine à forte dose 1 jour sur 2 pendant 5 jours. Pendant l’étape 4 ils continueront avec les traitements alloués lors de la randomisation 3. Les patients à risque intermédiaire de rechute, à bas risque cytogénétique et avec une maladie résiduelle minime positive après les étapes 1 et 2 recevront de la fludarabine pendant 5 jours associé à la cytarabine pendant 5 jours et l’idarubicine en IV les deux derniers jours des 5 jours de traitement. Après ce traitement, les patients avec une maladie résiduelle minime négative recevront à l’étape 4 de la cytarabine à forte dose 1 jour sur 2 pendant 5 jours. Les patients avec une maladie résiduelle minime positive seront considérés comme à haut risque de rechute et ils seront inclus dans la randomisation 4. Les patients à risque intermédiaire de rechute, à risque intermédiaire cytogénétique et avec une maladie résiduelle minime positive après l’étape 1 et négative après l’étape 2 recevront de la fludarabine pendant 5 jours associé à la cytarabine pendant 5 jours et l’idarubicine les deux derniers jours des 5 jours de traitement, puis, à l’étape 4, ils recevront de la cytarabine à forte dose jours 1 jour sur 2 pendant 5 jours. Les patients à haut risque de rechute déterminé lors de l’étape 2 (à risque intermédiaire cytogénétique et avec une maladie résiduelle positive après les étapes 1 et 2) recevront de la fludarabine pendant 5 jours associé à la cytarabine pendant 5 jours et l’idarubicine en IV les deux derniers jours des 5 jours de traitement, puis ils seront inclus dans la randomisation 4. Dans l’étape 3, les patients à haut risque de rechute lors de l’étape 1 pourront recevoir de la fludarabine pendant 5 jours associé à la cytarabine pendant 5 jours si c’est cliniquement indiqué puis ils seront inclus dans la randomisation 4. Dans la randomisation 4, tous les patients à haut risque de rechute seront répartis de façon aléatoire pour comparer 2 traitements de conditionnement pour une greffe de cellules souches hématopoïétiques à intensité différente : - Les patients du 1er groupe recevront un conditionnement myéloablatif conventionnel (MAC) par du busulfan pendant 10 jours débutant 7 jours avant la greffe et du cyclophosphamide pendant 5 jours débutant 2 jours avant la greffe. - Les patients du 2ème groupe reçoivent un conditionnement à intensité réduite (RIC) par de la fludarabine pendant 8 jours débutant 3 jours avant la greffe et du busulfan deux fois par jour pendant 5 jours débutant 2 jours avant la greffe. Les patients seront suivis pendant 10 ans par des échocardiogrammes faits 1, 3, 5 et 10 ans après la fin des traitements et pendant 5 ans pour évaluer la progression de la maladie.

Essai ouvert aux inclusions

"Chimèrisme et MRD" : Essai de phase 2 étudiant le chimèrisme et la maladie résiduelle TCR/IgH après transplantation de cellules souches hématopoïétiques chez des patients jeunes ayant une hémopathie maligne. [essai clos aux inclusions] L'objectif de l'étude est d'étudier si des examens biologiques permettraient de détecter de façon précoce une rechute après une greffe de cellules souches hématopoïétiques chez des enfants ayant un cancer du sang. Deux examens seront réalisés : - L'étude de la chimère qui consiste à rechercher la coexistence dans l'organisme de cellules du donneur et de cellules du patient, la greffe ayant pour objectif de remplacer complètement les cellules du sang et de la moelle par celles d'un donneur. Cette analyse se fera grâce à des prélèvements sanguins toutes les 2 semaines après la greffe pendant 6 mois, puis tous les mois pendant les 6 mois suivants et enfin tous les 2 mois pendant la deuxième année suivant la greffe. - L'étude de la maladie résiduelle : la maladie résiduelle correspond à la quantité de cellules leucémiques persistant dans la moelle osseuse après la chimiothérapie. La maladie sera détectée lors des analyses de moelle réalisées avant la greffe, 1 mois, 3 mois et 5 mois après la greffe. En fonction de la présence ou non d'un chimèrisme et/ou de la présence d'une maladie résiduelle, une immunothérapie sera initiée. Elle consistera soit en la diminution du traitement par ciclosporine (Néoral®), médicament administré après une greffe en prévention d'un rejet, soit en la réinjection de cellules du donneur (les lymphocytes) prélevées après la greffe.

Essai clos aux inclusions