Spécialités: Immunothérapie - Vaccinothérapie
AstraZeneca MAJ Il y a 5 ans

Étude D419EC00001 : étude de phase 1-2, non randomisée, évaluant la sécurité, la tolérance et l’efficacité préliminaire du durvalumab en monothérapie associé à du trémélimumab chez des patients pédiatriques ayant des tumeurs solides avancées et des malignités hématologiques. Les tumeurs solides sont l’ensemble des cancers qui se développent à partir d’une tumeur localisée : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90% des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes), et les sarcomes, moins fréquents, sont issus de cellules des tissus conjonctifs (exemple : cancer de l’os). Une tumeur est dite métastatique ou disséminée, lorsque les cellules cancéreuses ont migré à travers le corps, par la voie des vaisseaux sanguins ou lymphatiques et ont colonisé un ou plusieurs autre(s) tissu(s), loin de la tumeur d’origine. Différents organes peuvent être colonisés par ces métastases : os, foie, cerveau, poumon, etc. la nature d’une tumeur reste toujours déterminée par son point de départ. Le traitement de la référence des tumeurs solides métastasiques est la chimiothérapie et la radiothérapie. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. Le durvalumab est un anticorps monoclonal qui se lie à une protéine des cellules cancéreuses et les empêche ainsi d’échapper au système immunitaire. Le trémélimumab est un anticorps monoclonal, qui active les lymphocytes et entraine la mort des cellules tumorales. Il stimule l'activité du système immunitaire en se liant à une molécule présente à la surface des lymphocytes T, appelée CTLA-4. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité, la tolérance et l’efficacité préliminaire du durvalumab en monothérapie ou associé à du trémélimumab chez des patients pédiatriques ayant des tumeurs solides avancées et de malignités hématologiques. L’étude comprendra 2 étapes. Lors de l’étape 1, les patients seront répartis en 2 groupes selon leur poids. Tous les patients recevront du durvalumab tous les 28 jours, associé à du trémélimumab tous les 28 jours de la cure 2 à la cure 5. La dose de durvalumab sera régulièrement augmentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée pour l’étape 2. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Lors de l’étape 2, les patients seront répartis en 7 groupes selon leur type de cancer. Tous les patients recevront du durvalumab tous les 28 jours, associé à du trémélimumab de la 2e à la 5e cure. Le durvalumab sera administré à la dose la mieux adaptée, déterminée lors de l’étape 1. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 24 mois.

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Étude EORTC‐1714 : étude de phase 2 randomisée évaluant la sécurité d’emploi et la faisabilité de la combinaison du nivolumab en monothérapie ou associé à de l’ipilimumab avec une radiochimiothérapie définitive chez des patients ayant un cancer de l’oesophage inopérable. L'adénocarcinome gastrique se développe à partir de l'épithélium gastrique. Avec environ 9 000 nouveaux cas par an, le cancer de l'estomac se situe au cinquième rang des cancers en France. Une majorité des cas (90 %) sont dus à la consommation de tabac et/ou d'alcool. Le traitement est avant tout chirurgical mais parfois la radiothérapie, la chimiothérapie ou leur association peuvent être indiquées. Pour se défendre, les cellules cancéreuses peuvent inhiber le système immunitaire en produisant des facteurs limitant les défenses naturelles du corps. Le nivolumab et l’ipilimumab sont deux traitements d’immunothérapie qui permettent de lever cette inhibition et permettent aux lymphocytes T d’éliminer les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi et la faisabilité de la combinaison du nivolumab seul ou associé à de l’ipilimumab avec une radiochimiothérapie définitive chez des patients ayant un cancer de l’oesophage inopérable. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes : Les patients du premier groupe recevront, dans un premier temps, une radiothérapie administrée en 25 fractions, en même temps que 3 cures de 2 semaines d’une chimiothérapie de type FOLFOX (oxaliplatine, acide folinique, fluorouracile), suivie de 3 cures de 2 semaines d’une chimiothérapie de type FOLFOX seule. Ils reçoivent également du nivolumab le 1er, 15e et 29e jour de la chimioradiothérapie. Dans un second temps, les patients recevront à partir du 43e jour du nivolumab toutes les 2 semaines pendant un an maximum. Les patients du deuxième groupe recevront une radiothérapie et une chimiothérapie identiques à celles des patients du premier groupe. Ils recevront également dans un premier temps, du nivolumab le 1er, 15e et J29e jour de la chimioradiothérapie, associé à de l’ipilimumab le premier jour. Dans un second temps, les patients recevront à partir du 43e jour du nivolumab toutes les 2 semaines, associé à de l’ipilimumab toutes les 6 semaines pendant un an maximum. Les patients seront suivis pendant 15 mois.

Essai ouvert aux inclusions
Essai clos aux inclusions
Bayer MAJ Il y a 5 ans

Étude ROCOCO : étude de phase 1 évaluant la sécurité, la tolérance, la pharmacocinétique, la dose maximale tolérée et/ou la dose recommandée pour la phase 2 du rogaratinib en association avec du copanlisib chez des patients ayant une tumeur solide métastatique ou localement avancé et positive à au moins un sous-type du récepteur FGFR. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes. Ce sont les plus fréquents puisqu’elles représentent 90% des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes) et les sarcomes, moins fréquents, sont issus de cellules des tissus conjonctifs (exemple : cancer de l’os). Un cancer métastatique signifie que les cellules cancéreuses ont migré à travers le corps et ont colonisé un ou plusieurs autre(s) tissu(s), loin de la tumeur d’origine. Différents organes peuvent être colonisés par ces métastases : os, foie, cerveau, poumon. La nature d’un cancer reste toujours déterminée par son point de départ. Il existe différents types de traitements qui peuvent être utilisés seuls ou en association. La chirurgie et la radiothérapie sont des traitements locaux du cancer, c’est-à-dire qu’ils agissent localement sur les cellules cancéreuses de l’organe atteint ou dans les ganglions. La chimiothérapie, l’hormonothérapie, l’immunothérapie et les thérapies ciblées sont des traitements qui agissent par voie générale, c’est-à-dire qu’ils agissent sur les cellules cancéreuses dans l’ensemble du corps. Le rogaratinib est un traitement qui inhibe l’activation du récepteur FGFR situé à la surface des cellules cancéreuses et induisant donc une activité antitumorale. Le copanlisib est un traitement qui inhibe la survie et la prolifération des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité, la tolérance, la pharmacocinétique, la dose maximale tolérée et/ou la dose recommandée pour la phase 2 du rogaratinib en association avec du copanlisib chez des patients ayant une tumeur solide métastatique ou localement avancé et positive à au moins un sous-type du récepteur FGFR. L’étude comprendra 2 étapes : Lors de la 1ère étape, les patients recevront du rogaratinib, 2 fois par jour tous les jours à partir du 3e jour de la 1ère cure associé avec du copanlisib au premier jour de chaque semaine de chaque cure. Les doses de rogaratinib et copanlisib seront augmentées régulièrement par groupe de patient afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la deuxième étape. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines. Lors de la 2e étape, les patients recevront du rogaratinib, 2 fois par jour tous les jours à partir du 3e jour de la 1ère cure à la dose recommandée établie lors de l’étape 1, en association avec du copanlisib au premier jour de chaque semaine de chaque cure à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la 1ère étape. Les patients seront suivis pendant 32 mois.

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Sanofi MAJ Il y a 5 ans

Étude TCD14906 : étude de phase 1/2 évaluant la sécurité et l’efficacité de l’isatuximab en association avec du cémiplimab chez des patients ayant un myélome multiple en rechute ou réfractaire. Le myélome multiple est une maladie de la moelle osseuse caractérisée par la multiplication dans la moelle osseuse d’un plasmocyte anormal. Le rôle des plasmocytes est de produire les anticorps (immunoglobulines) dont l’organisme a besoin pour se défendre contre les infections. Cette maladie peut engendrer un système immunitaire affaibli, une production de cellules sanguines diminuée, une destruction osseuse et une insuffisance rénale. L’isatuximab est un anticorps monoclonal ciblant un antigène présent sur les cellules tumorales du myélome multiple induisant la mort de ces dernières. Le cémiplimab est un traitement d’immunothérapie agissant sur le système immunitaire du patient pour le rendre apte à attaquer les cellules cancéreuses. L’immunothérapie spécifique consiste à stimuler certaines cellules immunitaires pour les rendre plus efficaces ou à rendre les cellules tumorales plus reconnaissables par le système immunitaire. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et l’efficacité de l’isatuximab associé à du cémiplimab chez des patients ayant un myélome multiple en rechute ou réfractaire. L’étude se déroulera en 2 étapes. Durant la première étape, les patients recevront de l’isatuximab toutes les semaines associé à du cémiplimab toutes les 2 semaines pendant 4 semaines puis recevront de l’isatuximab toutes les 2 semaines associé à du cémiplimab toutes les 2 semaines. Les fréquences d’administration de l’isatuximab et du cémiplimab seront diminuées en cas d’intolérance au traitement afin de déterminer le schéma thérapeutique le mieux adapté pour la deuxième étape. Le traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Durant la deuxième étape, les patients seront répartis en 2 ou 3 groupes selon la dose recommandée établie lors de la première étape. Les patients du groupe 2A recevront de l’isatuximab toutes les semaines pendant 4 semaines puis toutes les 2 semaines selon le schéma thérapeutique le mieux adapté déterminé lors de la première étape. Le traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du groupe 2B recevront de l’isatuximab toutes les semaines pendant 4 semaines puis toutes les 2 semaines associé à du cémiplimab toutes les 2 semaines ou toutes les 4 semaines selon le schéma thérapeutique le mieux adapté déterminé lors de l’étape 1. Les patients du groupe 2C recevront de l’isatuximab toutes les semaines pendant 4 semaines puis toutes les 2 semaines ou directement toutes les 2 semaines selon le schéma thérapeutique le mieux adapté déterminé lors de l’étape 1, associé à du cémiplimab toutes les 4 semaines. Les patients seront revus 2 et 3 mois après la fin du traitement à l’étude.

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Étude LENVOS : étude de phase 2 évaluant l’efficacité du lenvatinib en association avec du dénosumab, chez des patients ayant un carcinome différencié de la thyroïde réfractaire à l’iode radioactif et avec des métastases osseuses prédominantes. Le cancer de la thyroïde est une tumeur maligne qui prend naissance dans les cellules de la thyroïde. La thyroïde est principalement composée de cellules folliculaires et de cellules C qui produisent les hormones thyroïdiennes. Les cellules de la thyroïde subissent parfois des changements qui rendent leur mode de croissance ou leur comportement anormaux. Ces changements peuvent engendrer des affections non cancéreuses, ou bénignes, comme l’hypothyroïdie, l’hyperthyroïdie, les nodules thyroïdiens, la thyroïdite et le goitre. Dans certains cas, les cellules modifiées de la thyroïde peuvent devenir cancéreuses. Les types de cancer de la thyroïde les plus courants sont le carcinome papillaire et le carcinome folliculaire, on leur donne le nom de cancer différencié de la thyroïde. La chirurgie est le premier traitement de la plupart des cancers de la thyroïde. L’hormonothérapie à base de lévothyroxine est le traitement standard après la chirurgie. Le traitement à l’iode radioactif est le type de radiothérapie le plus couramment utilisé dans le cas de cancer différencié volumineux ou qui se sont propagés à l’extérieur de la thyroïde. On a parfois recours au traitement ciblé pour traiter le cancer de la thyroïde. Le traitement ciblé consiste à employer des médicaments qui ciblent des molécules spécifiques impliquées dans le développement de la tumeur. La thérapie ciblée la plus couramment utilisée pour le cancer différencié de la thyroïde est le sorafénib. Le lenvatinib inhibe le récepteur d’une protéine intervenant dans le développement des vaisseaux sanguins de la tumeur, il bloque également la multiplication des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du lenvatinib en association avec du dénosumab chez des patients ayant un carcinome différencié de la thyroïde réfractaire à l’iode radioactif avec des métastases osseuses prédominantes. Les patients recevront du lenvatinib tous les jours pendant toutes les 4 semaines, associé à du dénosumab, administré toutes les 4 semaines. Le traitement sera répété jusqu’à progression ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 24 mois après la fin du traitement de l’étude.

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Étude FOLFIRINOX3 de phase 1/2 évaluant l’efficacité et la tolérance du FOLFIRINOX3 (oxaliplatine, acide folinique + irinotecan) associé à du bevacizumab chez des patients ayant un cancer colorectal en échec de chimiothérapie standard. Le cancer colorectal est le troisième cancer le plus répandu dans le monde avec environ 1 million de nouveaux cas et plus de 500 000 décès chaque année. Le cancer colorectal est une tumeur maligne qui prend naissance dans les cellules du côlon ou du rectum qui font partie du gros intestin et de l’appareil digestif. Environ 30% des patients atteints de cancer colorectal présentent une maladie métastatique synchrone, et 40 à 50% développeront des métastases à distance de la chirurgie de la tumeur primitive. Outre la chirurgie de la tumeur primitive, les traitements ablatifs (chirurgie, radiofréquence, radiothérapie) constituent le seul traitement curatif des métastases. Ces traitements ne sont toutefois pas toujours réalisables et leur faisabilité dépend notamment de la localisation et du nombre de métastases. La chimiothérapie palliative repose actuellement sur différentes combinaisons de plusieurs molécules de chimiothérapie de type FOLFIRINOX (fluorouracile + acide folinique + l'irinotecan + oxaliplatine) seule ou associée à des thérapies ciblées par anticorps monoclonaux notamment le bevacizumab. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance d’un traitement par FOLFIRINOX3 (oxaliplatine, acide folinique + irinotecan) associé à du bevacizumab chez des patients ayant un cancer colorectal en échec de chimiothérapie standard. L’étude se déroulera en 2 phases. Lors de la 1ère phase les patients recevront du FOLFIRINOX 3 associé à du bevacizumab. La dose sera régulièrement augmentée par groupe de patients sur une durée de deux cures de 15 jours afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la deuxième étape. Lors de la 2e phase les patients recevront du FOLFIRINOX 3 associé à du bevacizumab, à la dose la mieux adaptée, déterminée lors de la 1ère étape. Le traitement sera répété pendant 6 mois en l’absence de progression et d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 50 mois après le début de l’étude.

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