Spécialités: Immunothérapie - Vaccinothérapie
Gilead Sciences MAJ Il y a 6 ans

Étude GS-US-313-1090 : étude de phase 1b évaluant la sécurité et la tolérance de l’idélalisib en monothérapie et en association avec du rituximab, de l’ifosfamide, du carboplatine et de l’étoposide (RICE) chez des enfants ayant un lymphome diffus à grandes cellules B ou un lymphome médiastinal à cellules B. Un lymphome est un cancer du système lymphatique, le principal élément du système immunitaire de l'organisme. C'est une maladie qui implique des cellules de la famille des globules blancs, appelées lymphocytes. La chimiothérapie RICE (rituximab, ifosfamide, carboplatine, étoposide) est une association de plusieurs molécules indiquées dans le cadre de lymphome à cellules B. Le rituximab agit en se liant à la cellule cancéreuse pendant que l’ifosfamide, le carboplatine et l’étoposide agissent sur l’ADN de cette même cellule. L’idélalisib agit en inhibant les voies responsables de la prolifération, la survie, la migration et la rétention des cellules tumorales. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et la tolérance de l’idélalisib en monothérapie et en association avec du rituximab, de l’ifosfamide, du carboplatine et de l’étoposide (RICE) chez des enfants ayant un lymphome diffus à grandes cellules B ou un lymphome médiastinal à cellules B. Les patients seront répartis en 2 groupes selon leur âge. Tous les patients recevront de l’idélalisib à dose croissante 1 fois le premier jour puis 2 fois par jour seul pendant 21 jours, puis recevront de l’idélalisib 2 fois par jour en association avec du rituximab le premier et le troisième jour de chaque cure, de l’ifosfamide et de l’étoposide 1 fois par jour pendant 3 jours à partir du troisième jour de chaque cure et du carboplatine le troisième jour de chaque cure. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines pendant 1 an maximum en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 5 ans maximum.

Essai ouvert aux inclusions

Étude 2714-02 – PAIR : étude visant à étudier les modulations du système immunitaire des patients ayant un mélanome de la peau et traités par anticorps monoclonaux anti-PD1. [essai clos aux inclusions] Le mélanome cutané est une maladie des cellules de la peau appelées mélanocytes. Il se développe à partir d’une cellule initialement normale qui se transforme et se multiplie de façon anarchique pour former une lésion appelée tumeur maligne. Le traitement du mélanome de la peau dépend de son stade et repose essentiellement sur une intervention chirurgicale, l’exérèse (ablation de la tumeur). En complément de l’intervention chirurgicale, il peut être proposé un traitement médicamenteux ayant recours à une thérapie ciblée (médicaments bloquant la croissance ou la propagation des cellules cancéreuses), à une chimiothérapie (médicaments de chimiothérapie bloquant la division des cellules cancéreuses) ou encore à une immunothérapie faisant appel le plus souvent aux anticorps monoclonaux. Ces anticorps monoclonaux se fixent sur une molécule présente à la surface de la cellule cancéreuse et permet l’élimination de la cellule par le système immunitaire. Les traitements par anticorps monoclonaux anti-PD1 ont démontré un gain d’efficacité très significatif dans le traitement du mélanome cutané métastasique. Néanmoins, plus de la moitié des patients traités ne vont pas répondre sans que l’on ne connaisse précisément les mécanismes de cet échappement. L’objectif de cet essai est d’identifier les différences de modulations du système immunitaire entre répondeurs/non répondeurs au traitement anti-PD1 (nivolumab). Avant la mise en route du traitement anti-PD1 un prélèvement sanguin de 44 ml sera effectué et les paramètres cliniques initiaux seront recueillis. Les patients seront répartis en 2 groupes : - Premier groupe : patients ayant reçu un inhibiteur de BRAF lors de la séquence de traitement antérieur. - Deuxième groupe : patient n’ayant pas reçu un inhibiteur de BRAF lors de la séquence de traitement antérieur. Le nivolumab sera administré en perfusion de 60 min toutes les 2 semaines. Le patient sera suivi jusqu’à 1 an avec une évaluation biologique et clinique : - Avant la première injection, - Avant la deuxième injection (2 semaines), - Première évaluation clinique à la 12ème semaine, - Lors de la rechute ou après un an de traitement à la 54ème semaine.

Essai clos aux inclusions
Amgen MAJ Il y a 5 ans

Etude JASMINE : étude de phase 3 randomisée en double aveugle visant à évaluer l’efficacité, la sécurité et l’immunogénicité de l’APB798 en comparaison au rituximab chez des patients ayant un lymphome non hodgkinien (LNH) à cellules B CD20 positif. [essai clos aux inclusions] Le lymphome non hodgkinien est un cancer qui se développe à partir de cellules du système lymphatiques, les lymphocytes B ou T (globules blancs impliqués dans les réactions de défense de l’organisme). La plupart des lymphomes à cellules B possèdent un antigène appelé CD20. Cet antigène est utilisé comme cible aux anticorps qui vont le reconnaitre et attaquer les cellules cancéreuses, comme le rituximab, qui constitue un des traitements de référence du lymphome non hodgkinien. L’ABP 798 est un biosimilaire du rituximab. Il s’agit donc d’un médicament biologique qui contient la même substance active d’un médicament biologique (ici, le rituximab déjà autorisé dans cette indication). L’objectif de cette étude est d’étudier l’efficacité et la sécurité de l’ABP798 chez des patients ayant un lymphome non hodgkinien à cellules B et possédant l’antigène CD20 et de les comparer au traitement de référence rituximab. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront des perfusions d’ABP798 une fois par semaine pendant 4 semaines puis aux semaines 12 et 20. Les patients du deuxième groupe recevront des perfusions de rituximab une fois par semaine pendant 4 semaines puis aux semaines 12 et 20. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre.

Essai clos aux inclusions
Merck Sharp & Dohme (MSD) MAJ Il y a 5 ans

Étude MK-3475-716 : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité du pembrolizumab par rapport à un placebo en traitement adjuvant chez des patients ayant un mélanome de stade 2 à haut risque réséqué. Le mélanome est une tumeur maligne qui prend naissance dans les cellules de la peau, les mélanocytes. Un changement de la couleur, de la taille ou de la forme d’un grain de beauté est souvent le premier signe de la présence d’un mélanome cutané. Le choix du traitement repose sur l’évolution de la maladie, la présence ou non de symptômes, les antécédents médicaux, les comorbidités ou d’autres facteurs comme les préférences du patient. Dans le cas de certains types de cancer, il arrive que les cellules cancéreuses se protègent en inhibant la réponse immunitaire par l’intermédiaire d’un système appelé PD-1/PD-L1. Bloquer le système PD-1/PD-L1 par immunothérapie permet de réactiver les lymphocytes T qui seront capables d’éliminer les cellules cancéreuses. C’est le principe d’action du pembrolizumab. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du pembrolizumab à celle d’un placebo en traitement adjuvant chez des patients ayant un mélanome de stade 2 à haut risque réséqué. L’étude se déroulera en deux parties : Lors de la 1ère partie, les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes. Les patients du 1er groupe recevront du pembrolizumab une fois toutes les 3 semaines. Les patients du 2ème groupe recevront un placebo une fois toutes les 3 semaines. Lors de la 2ème partie, les patients recevront du pembrolizumab une fois toutes les 3 semaines. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 15 ans.

Essai ouvert aux inclusions
Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 5 ans

Étude BP29262 : Étude de phase 2, randomisée, en double aveugle, comparant l’efficacité et la tolérance d’un traitement associant vanucizumab (RO5520985) et une chimiothérapie standard de type FOLFOX par rapport à un traitement associant bévacizumab (Avastin®) et une chimiothérapie standard de type FOLFOX, chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique non traité antérieurement. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la tolérance d’un traitement associant vanucizumab (RO5520985) et une chimiothérapie standard de type FOLFOX par rapport à un traitement associant bévacizumab et une chimiothérapie standard de type FOLFOX, chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique non traité antérieurement. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes : Les patients du premier groupe recevront un traitement d’induction, comprenant du bévacizumab et une chimiothérapie standard de type mFOLFOX-6 à base de 5-fluorouracile (5-FU), de l’acide folinique et de l'oxaliplatine, administré en perfusion intraveineuse au premier jour de chaque cure. Ce traitement sera répété toutes les deux semaines pendant huit cures. Les patients recevront ensuite un traitement de maintenance, comprenant du bévacizumab, du 5-fluorouracile (5-FU) et de l’acide folinique, administré en perfusion intraveineuse au premier jour de chaque cure. Ce traitement sera répété toutes les deux semaines jusqu’à la rechute ou l’intolérance. Les patients du deuxième groupe recevront un traitement d’induction, comprenant du vanucizumab et une chimiothérapie standard de type mFOLFOX-6, administré en perfusion intraveineuse au premier jour de chaque cure. Ce traitement sera répété toutes les deux semaines pendant huit cures. Les patients recevront ensuite un traitement de maintenance, comprenant du vanucizumab, du 5-fluorouracile (5-FU) et de l’acide folinique, administré en perfusion IV à J1 de chaque cure. Ce traitement sera répété toutes les deux semaines jusqu’à la rechute ou l’intolérance. Dans le cadre de cette étude, ni le patient, ni le médecin ne connaitront le type de traitement attribué (bévacizumab ou vanucizumab).

Essai clos aux inclusions

Étude CASSIOPEIA : étude de phase 3 randomisée visant à évaluer l’efficacité du daratumumab associé au bortézomib, à la thalidomide et à la dexaméthasone comme traitement de première ligne chez des patients ayant un myélome multiple nouvellement diagnostiqué éligibles pour une greffe. [essai clos aux inclusions] Le myélome multiple est une maladie maligne touchant les plasmocytes de la moelle osseuse, qui font partie des globules blancs assurant la défense contre les infections. Si un type malin de plasmocytes se multiplie, les plasmocytes sains qui produisent les protéines immunitaires sont inhibés et donc les défenses sont affaiblies. Les cellules myélomateuses peuvent se développer sous la forme de tumeurs, qui peuvent affecter aussi les os environnants et les tissus mous. Le daratumumab est un anticorps monoclonal anti-CD38 qui a montré dans les études précédentes un effet cytotoxique sur les cellules du myélome. Le CD38 est un récepteur surexprimé à la surface des cellules du myélome. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du daratumumab associé au bortézomib, à la thalidomide et à la dexaméthasone comme traitement de première ligne chez des patients ayant un myélome multiple nouvellement diagnostiqué éligibles pour une greffe. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront du bortézomib, du thalidomide et de la dexaméthasone toutes les 4 semaines jusqu’à 4 cures, comme traitement d’induction, suivies d’une autogreffe de cellules souches, et de 2 cures supplémentaires de bortézomib, thalidomide et dexaméthasone comme traitement de consolidation. Les patients du deuxième groupe recevront du daratumumab associé au bortézomib, au thalidomide et à la dexaméthasone toutes les 4 semaines jusuq’à 4 cures comme traitement d’induction, suivies d’une autogreffe de cellules souches et de 2 cures supplémentaires de daratumumab associé au bortézomib, au thalidomide et à la dexaméthasone comme traitement de consolidation. Les patients répondeurs seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du premier groupe ne recevront pas de traitement et seront observés. Les patients du deuxième groupe recevront du daratumumab toutes les 8 semaines pendant 2 ans. Les patients seront suivis toutes les 4 semaines pendant la première phase et toutes les 8 semaines pendant la deuxième phase pendant un total de 2 ans.

Essai clos aux inclusions

Étude NIVINIHO : étude de phase 2 évaluant le nivolumab seul ou en association avec la vinblastine chez des patients âgés ayant un lymphome de hodgkin et présentant des comorbidités. Un lymphome est un cancer du système lymphatique, principal élément du système immunitaire de l'organisme. C'est une maladie qui implique des cellules de la famille des globules blancs, appelées lymphocytes. Le lymphome est la plus fréquente des maladies du sang et du système lymphatique, appelées hémopathies. Le lymphome hodgkinien est relativement peu fréquent. Il est sensible à la chimiothérapie et à la radiothérapie, seule ou en association, avec une guérison dans 80 % des cas. Une comorbidité est l’association d’une ou plusieurs maladies ou troubles différents et indépendants s’ajoutant à la maladie initiale. Cette comorbidité va augmenter le nombre de traitement reçu par le patient et donc réduire le nombre de possibilité de traitement du cancer. Le nivolumab est un anticorps monoclonal agissant sur le système immunitaire et induisant une inhibition de la prolifération des cellules cancéreuses. La vinblastine interfère avec la formation de l’ADN des cellules cancéreuses et inhibe leur multiplication. L’objectif de l’étude est d’évaluer le nivolumab seul ou en association avec la vinblastine chez des patients âgés ayant un lymphome hodgkinien et présentant des comorbidités. L’étude se déroulera en 2 étapes. Durant la première étape, tous les patients recevront du nivolumab seul toutes les deux semaines. Le traitement sera répété jusqu’à 6 cures en l’absence de progression de la maladie ou intolérance au traitement. Durant la deuxième étape, soit au moins 2 mois après la première étape, les patients seront répartis en 2 groupes en fonction de leur réponse au traitement selon les critères de Lugano 2014 sur le TEP ou le scanner réalisé après la 6e cure. Les patients du 1er groupe recevront du nivolumab seul toutes les deux semaines. Le traitement sera répété jusqu’à 18 cures en l’absence de progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du 2e groupe recevront du nivolumab associé avec de la vinblastine toutes les deux semaines. Le traitement sera répété jusqu’à 18 cures en l’absence de progression de la maladie ou intolérance au traitement. Un scanner sera également réalisé après la 12e cure puis après l’arrêt définitif du traitement ou après la 24e cure. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 5 ans.

Essai ouvert aux inclusions