Spécialités: Analyse biologique

Etude GEMCIPANC : étude exploratoire visant à évaluer le Gemcitest™ chez des patients ayant un cancer du pancréas et traités par une chimiothérapie. Le cancer du pancréas est le 6ème cancer le plus fréquent en France. L’intervention chirurgicale est le seul traitement qui puisse guérir la maladie mais concerne seulement 20% des patients. Les cellules sont initialement localisées mais peuvent se propager à d’autres parties du corps en formant des « métastases », dans ce cas, la seule option de traitement sera l’utilisation d’une chimiothérapie qui consiste à administrer des substances visant à détruire les cellules cancéreuses. La chimiothérapie combine un ou plusieurs médicaments. La gemcitabine est un des traitements de référence, elle empêche la croissance des cellules cancéreuses. Plusieurs études ont essayé d’identifier des biomarqueurs, c’est-à-dire une caractéristique biologique mesurable utilisée comme indicateur d’efficacité de traitement ou non, mais il n’existe aucun marqueur prédictif de l’efficacité des traitements de chimiothérapie dans une situation de cancer avec des métastases. Le Gemcitest™ est un test permettant d’identifier des gènes impliqués dans le processus du cancer du pancréas métastatique chez des patients traités par gemcitabine. L’objectif de cette étude est d’évaluer la valeur pronostic du test Gemcitest™ chez des patients diagnostiqués avec un cancer du pancréas, opérable ou non, métastatique ou non. Un prélèvement sanguin sera effectué avant l’administration de la chimiothérapie de 1ère ligne. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre pour leur pathologie.

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Hôpitaux de Rouen MAJ Il y a 5 ans

Étude VESPER : étude de phase 3, randomisée, comparant l’efficacité d’une chimiothérapie péri-opératoire associant de la gemcitabine et du cisplatine (GC) par rapport à une chimiothérapie péri-opératoire associant du méthotrexate, de la vinblastine, de la doxorubicine et du cisplatine haute dose (MVAC-HD), chez des patients ayant un carcinome à cellules transitionnelles (CCT) de vessie infiltrant le muscle. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité d’une chimiothérapie péri-opératoire associant de la gemcitabine et du cisplatine (GC) par rapport à une chimiothérapie péri-opératoire associant du méthotrexate, de la vinblastine, de la doxorubicine et du cisplatine haute dose (MVAC-HD), chez des patients ayant un carcinome à cellules transitionnelles (CCT) de vessie infiltrant le muscle. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes : Les patients du premier groupe recevront une chimiothérapie standard comprenant de la gemcitabine, administrée en perfusion intraveineuse une fois par semaine pendant deux semaines, et du cisplatine administré en perfusion intraveineuse le premier jour de chaque cure. Ce traitement sera répété toutes les trois semaines pendant quatre cures. Les patients du deuxième groupe recevront une chimiothérapie comprenant du méthotrexate, administré en perfusion intraveineuse le premier jour de chaque cure, ainsi que de la vinblastine, de la doxorubicine et du cisplatine, administrés en perfusion intraveineuse au deuxième jour de chaque cure. Ce traitement sera répété toutes les deux semaines pendant six cures. Pendant le traitement, les patients du premier groupe seront revus toutes les trois semaines et les patients du deuxième groupe seront revus toutes les deux semaines. A la fin du traitement, tous les patients seront revus tous les quatre mois pendant la première et la deuxième année, puis tous les six mois pendant trois ans. Le bilan de suivi comprendra un examen clinique et un examen biologique. Dans le cadre d’une étude ancillaire, des prélèvements de tissus (biopsie et prélèvement sanguin) seront réalisés afin d’analyser des biomarqueurs pouvant avoir un impact sur la réponse ou la résistance aux traitements.

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Hôpitaux de Rouen MAJ Il y a 5 ans

Étude PANEL : étude de dépistage visant à évaluer la contribution du séquençage de nouvelle génération à l’indentification de mutations de la lignée germinale chez des patients ayant des cancers à début précoce avec une composante sporadique ou héréditaire. Il est estimé que seulement 5 à 10 % des cancers ont une prédisposition héréditaire. Il y a 3 types de prédispositions : associées aux cancers communs, liées aux cancers héréditaires rares ou maladies génétiques pouvant évoluer en cancer. Malgré l’évidence de cette prédisposition héréditaire, l’analyse génétique basée sur le phénotype n’apporte pas souvent d’information sur la maladie. L’utilisation du séquençage de nouvelle génération permettrait d’analyser une panoplie de gènes sélectionnés pour leur implication dans les cancers et pourrait contribuer à clarifier le type de cancer des patients par l’identification de mutations délétères. L’objectif de cette étude est d’évaluer la contribution du séquençage de nouvelle génération à l’indentification de mutations de la lignée germinale chez des patients ayant des cancers à début précoce avec une composante sporadique ou héréditaire. Les patients seront répartis en 5 groupes selon leur type de cancer. - Dans le premier groupe seront inclus les patients ayant un cancer du sein à début précoce sans altérations génomiques de BRCA1, BRCA2 ou TP53. - Dans le deuxième groupe seront inclus les patients ayant un cancer de l’ovaire à début précoce sans altérations génomiques de BRCA1 ou BRCA2. - Dans le troisième groupe seront inclus les patients ayant un cancer pédiatrique sans altérations génomiques de TP53. - Dans le quatrième groupe seront inclus les patients ayant un cancer colorectal à début précoce sans altérations génomiques de APC, MUTYH, SMAD4, BMPR1A, PTEN ou STK11 en cas de polypose adénomateuse ou d’hamartome ou sans altérations génomiques de MSH2, MLH1 ou MSH6 en cas de cancer colorectal héréditaire sans polypose. - Dans le cinquième groupe seront inclus les patients ayant des tumeurs primaires multiples sans présenter une forme syndromique. Les échantillons de tous les patients seront séquencés et analysés pour 200 gènes sélectionnés.

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Hôpital Foch MAJ Il y a 5 ans

Étude FT-KBP : étude non-randomisée visant à évaluer la capacité prédictive de la mesure du facteur tissulaire plasmatique pour prédire une thromboembolie veineuse chez des patients ayant un cancer du poumon primitif. [essai clos aux inclusions] Le facteur tissulaire joue un rôle essentiel à la coagulation et aussi dans le cancer. Il est régulé par des oncogènes et participe au développement tumoral et aux métastases, favorisant l’adhésion, la migration, la prolifération et la vascularisation des cellules tumorales. Le facteur tissulaire induit la formation d’un réseau de fibrine et de plaquettes autour des cellules tumorales qui les protège d’une destruction par le système immunitaire du patient. La production majoritaire du facteur tissulaire dans les tumeurs est associée à une augmentation du risque de maladie thromboembolique veineuse chez les patients ayant un cancer. L’objectif de cette étude est d’évaluer la capacité prédictive de la mesure du facteur tissulaire plasmatique pour prédire une thromboembolie veineuse chez des patients ayant un cancer du poumon primitif. Tous les patients seront analysés pour évaluer l’activité du facteur tissulaire plasmatique au moment du diagnostic du cancer du poumon, avant tout traitement ou après un traitement d’induction (soit une chirurgie soit après les deux premières cures de chimiothérapie) comme facteur prédictif d’une thromboembolie veineuse dans l’année suivante au diagnostic.

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Étude ITHER : étude visant à évaluer l’intérêt de la réponse immune anti-télomérase des lymphocytes auxiliaires T CD4+ comme marqueur prédictif de l’efficacité des immunothérapies ciblant PD-1/PD-L1. [essai clos aux inclusions] Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur dans la lutte contre le cancer, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre le cancer. Les immunothérapies ciblant PD-1 ou PD-L1 sont disponibles pour le traitement de plusieurs cancers et elles ont démontré une réponse clinique durable chez certains patients. Pour prédire la capacité de réponse des patients à ces immunothérapies, il est nécessaire de développer des outils pour suivre la réponse immune antitumorale de façon dynamique. La réponse immune anti-télomérase des lymphocytes auxiliaires T CD4+ (Th1) pourrait être un biomarqueur de l’efficacité de la réponse à l’immunothérapie. Ce dernier pourrait être analysé par un essai de laboratoire mis au point au CHU de Besançon. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’intérêt de la réponse immune anti-télomérase des lymphocytes auxiliaires T CD4+ comme marqueur prédictif de l’efficacité des immunothérapies ciblant PD-1/PD-L1. Les patients auront des prises de sang à l’inclusion, puis 1 mois, 3 mois et 12 mois après le début du traitement avec un anti-PD-1 ou un anti-PD-L1. Les monocytes du sang périphérique et le plasma seront collectés ainsi que des échantillons de la tumeur. Les patients seront suivis pendant 12 mois.

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UNICANCER MAJ Il y a 6 ans
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