Source: e-cancer.fr - Spécialités: Chimiothérapie,Imagerie

Etude Thygemox : étude de phase 2 visant à évaluer l’efficacité et la tolérance d’une chimiothérapie à base de gemcitabine et d’oxaliplatine chez des patients ayant un cancer de la thyroïde réfractaire. [essai clos aux inclusions] Le cancer de la thyroïde différencié représente environ 90% de tous les cancers de la thyroïde. Les options de traitements pour les patients ayant ce type de cancer sont très limitées. Des nouvelles thérapies ciblées ont montré une efficacité, mais en cas de contre-indication, de toxicité pendant le traitement ou de progression de la maladie, il n’y a pas de traitement alternatif. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance d’une chimiothérapie combinant la gemcitabine et l’oxaliplatine chez des patients ayant un cancer de la thyroïde réfractaire à l’iode radioactif. Les patients recevront de la gemcitabine par voie intraveineuse (IV) de 30 minutes et de l’oxaliplatine IV de 2 heures toutes les 2 semaines. Ce traitement sera répété pendant 8 cures (soit 16 semaines de traitement). Un bilan d’imagerie par scanner (cou, thorax, abdomen, bassin et cérébrale si nécessaire) et tomographie par émission de positons (permettant de voir l’activité métabolique des cellules) sera réalisé dans le mois précédant l’administration du traitement puis à 2 et 4 mois et en fin de traitement. Les patients répondront à des questionnaires de qualité de vie à chaque visite et tous les 3 mois jusqu’à 1 an. Les patients seront suivis pendant 1 an.

Essai clos aux inclusions

Étude PNET 5 : étude de phase 2-3, randomisée et multicentrique évaluant le taux de survie sans événement chez des enfants de plus de 5 ans ayant un médulloblastome de risque standard avec un profil biologique de faible risque (PNET 5 MB-LR) ou de risque moyen (PNET 5 MB-SR). L’objectif de cette étude est d’évaluer le taux de survie sans événement chez des enfants de plus de 5 ans ayant un médulloblastome de risque standard avec profil biologique de faible risque (PNET 5 MB-LR) ou de risque moyen (PNET 5 MB-SR). Cette étude comprendra deux parties : La première partie concernant les patients ayant un médulloblastome de risque standard avec profil biologique de faible risque (PNET 5 MB-LR). Ces patients recevront, vingt-huit jours après la chirurgie, une radiothérapie au niveau crâniospinal à la dose de 18 Gy puis un boost sur le site tumoral initial pour atteindre la dose locale de 54 Gy, cinq fois par semaine, soit une durée de 6 semaines. Six semaines après la fin de la radiothérapie, les patients recevront six cures d’une chimiothérapie de maintenance à base de deux types de traitement : le traitement A comprendra du cisplatine et de la vincristine administré par voie intraveineuse et le traitement B comprendra du cyclophosphamide administré par voie orale et de la vincristine. Dans le cadre de cette étude PNET5 MB-LR, les deux traitements seront administrés alternativement selon l’ordre de A-B-A-B-A-B avec un intervalle de six semaines entre le traitement A et le traitement B et un intervalle de trois semaines entre le traitement B et le traitement A, pour un total de sept mois de traitement. La deuxième partie concernant les patients ayant un médulloblastome de risque standard avec profil biologique de risque moyen (PNET 5 MB-SR). Dans cette partie, les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes: Les patients du premier groupe recevront une radiothérapie crâniospinale à la dose de 23,4 Gy puis un boost sur le site tumoral initial pour atteindre la dose locale de 54 Gy, cinq fois par semaine, soit une durée de 6 semaines. Les patients du deuxième groupe recevront un traitement par carboplatine administré par voie intraveineuse, cinq fois par semaine, une à quatre heures avant une radiothérapie administrée selon les mêmes modalités que les patients du premier groupe. Six semaines après la fin de la radiothérapie, les patients recevront six cures d’une chimiothérapie de maintenance à base des deux types de traitement A et B. Dans le cadre de cette étude PNET5 MB-SR, les deux traitements seront administrés alternativement selon l’ordre de A-B-A-B-A-B-A-B avec un intervalle de six semaines entre le traitement A et le traitement B et un intervalle de trois semaines entre le traitement B et le traitement A, pour un total de neuf mois de traitement. Un examen clinique, des examens biologiques (un prélèvement sanguin et une ponction lombaire) et d’imagerie (IRM avec injection de produit de contraste) seront réalisés après l’exérèse chirurgicale initiale et avant l’inclusion dans l’étude. Au cours du traitement, une surveillance de l’IRM avec injection de produit de contraste sera effectuée avant le début de la chimiothérapie puis toutes les trois et six cures de chimiothérapie. Après la fin des traitements, les patients seront revus tous les quatre mois pendant la première année, puis tous les six mois au cours de la deuxième année, et enfin chaque année jusqu'à la cinquième année. Le bilan de suivi comprenant notamment un examen clinique, un examen radiologique (IRM) et une évaluation des fonctions cognitives et de la qualité de vie.

Essai ouvert aux inclusions
Italian Sarcoma Group (ISG) MAJ Il y a 5 ans

EUROSARC : Essai de phase 3, randomisé, évaluant l’efficacité d’une chimiothérapie standard par rapport à une chimiothérapie adaptée au type histologique, chez des patients ayant un sarcome des tissus mous à haut risque en situation néoadjuvante L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité d’une chimiothérapie standard par rapport à une chimiothérapie spécifique au type histologique, chez des patients ayant un sarcome des tissus mous. Un prélèvement de tumeur sera réalisé et les patients seront répartis en deux groupes en fonction du type de tumeur. Les patients du premier groupe seront répartis de façon aléatoire en deux sous-groupes de traitement. Les patients du premier sous-groupe recevront un traitement par trois cycles de chimiothérapie standard à base d’épirubicine et ifosfamide. Les patients du deuxième sous-groupe recevront un traitement par trois cycles de chimiothérapie adapté au type histologique de la tumeur. - Sarcome pléomorphe indifférencié : les patients recevront de la gemcitabine et du docétaxel. - Liposarcome myxoïde/à cellules rondes : les patients recevront de la trabectedine. - Synovialosarcome : les patients recevront de l’ifosfamide à des doses élevées. - Tumeur maligne des gaines nerveuses périphériques : les patients recevront de l’ifosfamide et de l’étoposide. - Léiomyosarcome : les patients recevront de la gemcitabine et de la dacarbazine. Des examens d’imagerie seront réalisés puis une chirurgie sera réalisée pour retirer la tumeur. Les patients recevront ensuite une radiothérapie. Les patients seront suivis en absence de progression de la maladie.

Essai ouvert aux inclusions

EORTC/GELA H10 : Essai de phase 3 randomisé comparant un traitement adapté au résultat d'une TEP-18FDG et une radiochimiothérapie standard chez des patients ayant un lymphome de Hodgkin de stade I à II. [essai clos aux inclusions] Le lymphome de Hodgkin est habituellement bien traité par une chimiothérapie et une radiothérapie. Le risque est cependant la survenue ultérieure d'effets secondaires, notamment d'ordre cardiaque et pulmonaire. L'important est donc de déterminer dans quels cas l'administration d'une chimiothérapie seule pourrait être suffisante afin de diminuer la toxicité du traitement. L'objectif de cet essai est d'évaluer l'intérêt de la réalisation précoce d'un examen d'imagerie, la tomographie par émission de positons (TEP) après 2 cures de chimiothérapie afin de décider de la suite du traitement à administrer. Les patients seront dans un premier temps répartis en 2 groupes, "favorable" et "défavorable" en fonction de facteurs pronostiques, dont l'âge et l'importance de l'envahissement ganglionnaire. - Les patients dont le pronostic est favorable seront répartis de façon aléatoire entre 2 groupes de traitement. Dans le premier groupe, les patients recevront une radiothérapie et 3 cures, espacées d'une semaine, d'une chimiothérapie standard (ABVD) associant plusieurs traitements. Un examen TEP sera réalisé après 2 cures mais son résultat n'influencera pas le traitement. Dans le deuxième groupe, les patients recevront 2 cures de la même polychimiothérapie mais le traitement tiendra compte des résultats de la TEP. En cas d'examen négatif, c'est-à-dire s'il n'y a plus de signe de maladie active, 2 cures supplémentaires de la même chimiothérapie seront administrées. Au contraire, si l'examen montre une persistance de la maladie, les patients recevront une nouvelle polychimiothérapie à fortes doses (BEACOPP "escaladé") et une radiothérapie. - Les patients dont le pronostic est plus défavorable seront répartis toujours de manière aléatoire entre 2 autres groupes. Dans le premier groupe, le traitement consistera en une chimiothérapie (ABVD) et une radiothérapie mais le nombre de cures sera de 4 au lieu de 3. L'examen par TEP, réalisé au bout de 2 cures, ne modifiera pas le protocole thérapeutique. Dans le deuxième groupe, si l'examen est négatif, les patients recevront 4 cures supplémentaires de la même chimiothérapie et en cas de TEP positive, 2 cures d'une nouvelle polychimiothérapie à fortes doses (BEACOPP "escaladé") et une radiothérapie.

Essai clos aux inclusions

Étude AATT : étude de phase 3, randomisée, comparant l’efficacité de l’allogreffe par rapport à l’autogreffe de cellules souches hématopoïétiques, suite à un traitement de première ligne par chimiothérapie conventionnelle, chez des patients ayant un lymphome non hodgkinien de phénotype T périphérique. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de l’allogreffe par rapport à l’autogreffe de cellules souches hématopoïétiques, suite à un traitement de première ligne par chimiothérapie conventionnelle, chez des patients ayant un lymphome non hodgkinien de phénotype T périphérique. Tous les patients recevront un traitement de préphase comprenant de la vincristine administrée en perfusion intraveineuse et de la prednisone administrée par voie orale, une fois par jour, pendant sept jours. Les patients recevront ensuite quatre cures de chimiothérapie conventionnelle de type CHOP14, comprenant du cyclophosphamide, de la doxorubicine, de la vincristine, administrés en perfusion intraveineuse, de la prednisone administrée par voie orale pendant cinq jours, et du lénograstim administré en injection sous-cutanée pendant neuf jours. Ce traitement sera répété toutes les deux semaines. Les patients stables ou ayant répondu au traitement, recevront, deux semaines après la fin du traitement par CHOP14, une cure de chimiothérapie de type DHAP, comprenant du cisplatine administré en perfusion continue pendant 24 heures, de la cytarabine administrée en perfusion intraveineuse, toutes les douze heures pendant un jour, de la dexaméthasone administrée par voie orale, pendant 4 jours, et du lénograstim administré en injection sous-cutanée. En cas d’altération de la fonction rénale ou de la fonction auditive ou de neuropathies sévères, le cisplatine sera remplacé par le carboplatine. Les patients seront d’autre part répartis de façon aléatoire en deux groupes : Pour les patients du premier groupe (groupe autogreffe), un recueil de cellules souches hématopoïétiques (CSH) du sang périphérique sera réalisé après la fin de la cure DHAP. Les patients recevront, sept jours avant la greffe, un traitement de préparation (conditionnement) de type BEAM, comprenant de la carmustine (BCNU) administrée en perfusion intraveineuse, de la cytarabine, administrée en perfusion intraveineuse, deux fois par jour pendant trois jours, de l’étoposide administré en perfusion intraveineuse pendant trois jours, et du melphalan administré en perfusion intraveineuse. Les patients recevront ensuite une transplantation de celles souches hématopoïétiques périphériques, dans les quatre à six semaines après la fin du conditionnement, suivie d’un traitement par lénograstim administré en injection sous cutanée jusqu’à la reconstitution des neutrophiles. Les patients du deuxième groupe (groupe allogreffe) recevront, huit jours avant la greffe, un traitement de préparation (conditionnement) de type FBC, comprenant de la fludarabine administrée en perfusion intraveineuse pendant quatre jours, du busulfan administré par voie orale pendant deux jours, et du cyclophosphamide administré en perfusion intraveineuse pendant un jour, puis une transplantation de celles souches hématopoïétiques périphériques sera réalisée. Les patients du deuxième groupe (allogreffe) n’ayant pas un donneur HLA identique apparenté ou non apparenté, recevront le même traitement que le premier groupe. Les patients seront revus tous les trois mois, pendant les deux premières années, puis tous les six mois pendant la troisième année. Le bilan de suivi comprendra un examen clinique, un examen de laboratoire (prélèvement sanguin), un examen radiologique (scanner).

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Étude BRAPP2 : étude de phase 2 évaluant l’efficacité et la tolérance d’un traitement de consolidation par brentuximab vedotin, chez des patients ayant un lymphome hodgkinien de stade I ou II avec une TEP positive après 2 cures de chimiothérapie de type ABVD (adriamycine, bléomycine, vinblastine et dacarbazine). L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance d’un traitement de consolidation par brentuximab vedotin, chez des patients ayant un lymphome hodgkinien de stade I ou II avec une TEP positive après 2 cures de chimiothérapie de type ABVD. Les patients reçoivent deux cures d’une chimiothérapie de type ABVD, à base d’adriamycine, bléomycine, vinblastine et de dacarbazine avant l’inclusion. Après l’inclusion, les patients recevront une chimiothérapie de type BEACOPP renforcé, comprenant du cyclophosphamide et de la doxorubicine administrés en perfusion intraveineuse au premier jour de chaque cure, de la vincristine et de la bléomycine administrées en perfusion intraveineuse au huitième jour de chaque cure, de l’étoposide administré en perfusion intraveineuse les trois premiers jours de chaque cure, des comprimés de procarbazine et de prednisone administrés les sept premiers jours de chaque cure, et du G-CSF administré en injection sous cutanée à partir du neuvième jour de chaque cure. Ces traitements seront répétés toutes les trois semaines pendant deux cures, suivis d’une radiothérapie au niveau des sites atteints. Quatre à six semaines après la fin de la radiothérapie, les patients recevront du brentuximab vedotin administré en perfusion intraveineuse, toutes les trois semaines pendant huit cures. Une tomographie par émission de positons (TEP) sera réalisée après les deux cures de chimiothérapie de type ABVD, puis après les deux cures de chimiothérapie de type BEACOPP renforcé, et enfin après la dernière administration de brentuximab vedotin. Les patients seront revus tous les trois mois pendant la première année, puis tous les six mois les deux années suivantes. Le bilan de suivi comprendra un examen clinique, un bilan biologique, et un scanner du cou et du thorax.

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Hôpitaux de Bordeaux MAJ Il y a 5 ans

Étude GRECCAR 15 : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité d’une chimiothérapie associée à une ré-irradiation pelvienne par rapport à une chimiothérapie seule, en traitement préopératoire chez des patients ayant une récidive locorégionale du cancer du rectum. Le cancer du rectum se développe à partir des cellules qui tapissent la paroi interne du rectum. Le plus souvent, il provient d’une tumeur bénigne, appelée polype adénomateux, qui évolue lentement et finit par devenir cancéreuse. Chaque cancer est unique et se définit notamment en fonction de sa localisation dans le rectum, de sa profondeur dans la paroi, de l’atteinte ou non des organes voisins, de l’atteinte ou non des ganglions proches du rectum et de la présence ou non de métastases au niveau d’autres organes. Le choix des traitements est adapté à la situation du patient. Le traitement des cancers du rectum repose principalement sur la chirurgie qui vise à guérir du cancer en supprimant la portion du rectum atteinte par la tumeur par le retrait de la tumeur avec des marges saines et, pour les tumeurs du bas rectum, par la préservation du sphincter du rectum. Les tumeurs qui récidivent sont traités par une radiochimiothérapie qui est le plus souvent réalisée avant la chirurgie pour réduire la taille de la tumeur et la rendre plus facile à enlever. La radiothérapie est une méthode de traitement locorégional des cancers, utilisant des radiations pour détruire les cellules cancéreuses en bloquant leur capacité à se multiplier. Elle a pour but de détruire toutes les cellules tumorales tout en épargnant les tissus sains périphériques. La chimiothérapie empêche la réplication de l’ADN et entraine la mort des cellules cancéreuses. La chimiothérapie de référence est de type FOLFIRINOX, elle associe de l’oxaliplatine, de l’irinotécan, de l’acide folinique et du 5-FU. La capécitabine appartient au groupe des « antimétabolites ». C’est un médicament qui tue préférentiellement les cellules qui se divisent beaucoup, notamment les cellules cancéreuses. Elle est convertie en 5FU et prise sous forme de comprimés, alors que 5-FU doit normalement être injecté. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité d’une chimiothérapie associée à une ré-irradiation pelvienne par rapport à une chimiothérapie seule, en traitement préopératoire chez des patients ayant une récidive locorégionale du cancer du rectum. Les patients du 1er groupe recevront une chimiothérapie de type FOLFIRINOX jusqu’à 6 cures, suivie d’une ré-irradiation pelvienne à type d’une radiothérapie associée à de la capecitabine 5 jours par semaine. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront opérés 8 semaines après la fin du traitement pré-opératoire. Les patients du 2e groupe recevront une chimiothérapie de type FOLFIRINOX seule. Le traitement sera répété jusqu’à 6 cures en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront opérés 6 semaines après la fin du traitement pré-opératoire. Une IRM pelvienne et une PET-SCAN seront réalisées 4à 6 semaines après la fin du traitement pré-opératoire. Les patients seront suivis tous les 4 mois pendant 2 ans et tous les 6 mois la dernière année avec la réalisation d’un scanner thoraco-abdomino-pelvien et un dosage des marqueurs tumoraux. Une chimiothérapie de type FOLFIRINOX peut être remplacée par une chimiothérapie de type FOLFIRI. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 3 ans après le début de l’étude.

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