Spécialités: Thérapies Ciblées - Le promoteur: Novartis Pharma
Novartis Pharma MAJ Il y a 5 ans

Étude DRBG2201 : étude de phase 2 évaluant l’efficacité du dabrafénib en association avec le tramétinib chez des enfants et des adolescents ayant un gliome de bas grade ou un gliome de haut grade en rechute ou réfractaire, avec mutation BRAF V600. Les gliomes de haut grade sont des tumeurs malignes du système nerveux central issues de cellules gliales. Elles sont classées dans la catégorie des tumeurs de grade III ou IV par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), ce qui signifie que ce sont des tumeurs très agressives avec une pathologie caractéristique. Ce sont des tumeurs rares de l’enfant et l’adolescent, représentant 8 à 12 % des tumeurs primitives pédiatriques du système nerveux central. Les traitements actuels des gliomes de haut grade de l’enfant sont limités. Le traitement standard actuel des nouveaux cas diagnostiqués est la résection chirurgicale totale, suivie d’une radiothérapie locale au niveau du lit tumoral, c’est-à-dire dans la région où se trouvait la tumeur avant l'intervention chirurgicale, et d’une chimiothérapie. Le pronostic à long terme des gliomes de haut grade de l’enfant reste sombre malgré des traitements agressifs et les progrès de la neurochirurgie, de la radiothérapie et de la chimiothérapie. Bien que les gliomes de bas grade soient également des tumeurs pédiatriques rares, elles sont 2 fois plus fréquentes que les gliomes de haut grade. Elles forment un groupe hétérogène de tumeurs qui diffèrent par leur localisation, sous-type histologique, âge d’apparition et évolution clinique. La mutation BRAF V600E a été identifiée chez plus de 10 % des patients atteints de certains types de gliomes (à la fois de bas et haut grades). Le dabrafénib est un médicament capable de diminuer la prolifération de plusieurs types de cellules cancéreuses possédant la mutation BRAF V600, y compris dans le mélanome et le cancer du poumon non à petites cellules. Le tramétinib est un médicament capable de diminuer la prolifération des cellules cancéreuses avec une mutation de BRAF et/ou de RAS ainsi que celle des cellules cancéreuses hématopoïétiques issues de leucémie myéloïde aiguë ou chronique. La chimiothérapie par carboplatine en perfusion intraveineuse (IV) et vincristine en bolus IV a été utilisée comme traitement systémique de patients pédiatriques atteints de gliomes de bas grade depuis des dizaines d’années et continue d’être le traitement standard dans plusieurs grandes études. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du dabrafénib associé au tramétinib chez des enfants ou adolescents ayant un gliome de haut grade en rechute ou réfractaire ou un gliome de bas grade. Les patients seront répartis en 2 groupes. Les patients du 1er groupe, ayant un gliome de haut grade, recevront du dabrafénib 2 fois par jour et du tramétinib 1 fois par jour. Dans le deuxième groupe, les patients ayant un gliome de bas grade seront répartis de façon aléatoire en 2 sous-groupes. Les patients du premier sous-groupe recevront du dabrafénib 2 fois par jour PO en continu. Les patients du deuxième sous-groupe recevront une chimiothérapie par carboplatine 1 fois par semaine lors des semaines 1 à 4 et 7 à 10, associé à de la vincristine 1 fois par semaine ; ce traitement sera répété 1 fois par semaine jusqu’à 10 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Après un minimum de 2 semaines de repos sans chimiothérapie, les patients recevront de la vincristine 1 fois par semaine pendant les 3 premières semaines associé à du carboplatine, 1 fois par semaine pendant les 4 premières semaines, suivies de 2 semaines de repos sans chimiothérapie ; ce traitement sera répété toutes les 6 semaines jusqu’à 8 cures en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. En cas de progression selon les critères RANO, les patients pourront recevoir le traitement par dabrafénib associé à du tramétinib. Tous les patients auront une visite de suivi 30 jours après la fin du traitement de l’étude puis ils seront suivis tous les 3 mois pendant au moins 2 ans après le début du traitement du dernier patient inclus.

Essai ouvert aux inclusions
Novartis Pharma MAJ Il y a 5 ans

Étude CINC280B2201 : étude de phase 1b-2, randomisée, en escalade de dose, évaluant la tolérance puis l’efficacité d’un traitement par capmatinib (INC280) associé ou non à l’erlotinib, par rapport à un traitement associant platine et pemetrexed, chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules, avancé ou métastatique avec une mutation de l’EGFR et une amplification de cMET, et ayant acquis une résistance à un précéden traitement par un inhibiteur de EGFR. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, qui représente 85-90% de l’ensemble des cancers du poumon. Environ 10% des patients de cancer du poumon non à petites cellules ont l’EGFR muté. Ces patients sont plus sensibles aux traitements par des inhibiteurs d’EGFR, mais ils peuvent développer des résistances acquises à ce traitement. L’activation du gène cMET promeut la prolifération, la survie, la motilité et l’invasion cellulaire, favorisant la croissance tumorale. L’INC280 est un inhibiteur de c-MET qui a montré une capacité de réduire la migration et l’adhésion des cellules tumorales, ce qui valimiter la formation de métastases. L’objectif de cette étude est de comparer la sécurité d’emploi et l’efficacité de l’INC280 seul à l’INC280 en association avec une thérapie ciblée par de l’erlotinib et à une chimiothérapie à base de platine plus du pemetrexed chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules localement avancé ou métastatique, muté pour l’EGFR, avec une amplification de cMET et une résistance acquise à un traitement antérieur par un inhibiteur de la tyrosine kinase EGFR. Les patients sont répartis en 3 groupes de façon aléatoire : Les patients du premier groupe recevront de l’INC280 par voie orale en monothérapie. Les patients dudeuxième groupe recevront de l’INC280 par voie orale plus de l’erlotinib par voie orale. Les patients du troisième groupe recevront une chimiothérapie à base de sels de platine (cisplatine ou carboplatine) par voie intraveineuse plus du pemetrexed par voie intraveineuse. Les patients seront suivis pendant 2 ans.

Essai ouvert aux inclusions
Novartis Pharma MAJ Il y a 5 ans

Étude CBYL719Z2102 : étude de phase 1b, en escalade de dose, évaluant la sécurité d’emploi et l’efficacité d’alpelisib (BYL719) administré en association avec évérolimus seul ou en association avec évérolimus et exémestane, dans les tumeurs solides à un stade avancé chez des patients ayant un cancer du rein, une tumeur neuroendocrine pancréatique, ou un cancer du sein avancé. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité d’alpelisib (BYL719) administré en association avec évérolimus seul ou en association avec évérolimus et exémestane, dans les tumeurs solides à un stade avancé chez des patients ayant un cancer du rein, une tumeur neuroendocrine pancréatique, ou un cancer du sein avancé. Cette étude comprendra deux parties : Dans la première partie de l’étude, les patients ayant une tumeur solide à un stade avancé sont répartis en trois groupes : Les patients du premier groupe recevront un traitement comprenant des comprimés d’alpélisib administrés une fois par jour à partir du huitième jour de la première cure, et des comprimés d’évérolimus une fois par jour à partir du premier jour de la première cure. Les patients du deuxième groupe recevront un traitement comprenant des comprimés d’alpélisib administré une fois par jour à partir du huitième jour de la première cure à la dose du palier juste au-dessous de la dose maximale tolérée déterminée dans le premier groupe, de l’évérolimus administré selon les mêmes modalités que dans le premier groupe, et des comprimés d’exémestane administrés une fois par jour à partir du premier jours de la première cure. Les patients du troisième groupe recevront un traitement comprenant des comprimés d’alpélisib administrés selon les mêmes modalités que dans le premier groupe, et des comprimés d’exémestane à 25 mg administrés selon les mêmes modalités que dans le deuxième groupe. Dans le cadre de cette première partie, différentes doses d’alpelisib et d’évérolimus seront testées jusqu’à l’obtention de la dose la mieux adaptée. Dans la deuxième partie, les patientes seront réparties en trois cohortes : - Cancer du rein à un stade avancé - Tumeur neuroendocrine pancréatique à un stade avancé - Cancer du sein à un stade avancé Tous les patients seront répartis en trois groupes : Les patients du premier groupe recevront des comprimés d’alpélisib et d’évérolimus administrés une fois par jour à partir du premier jour de la première cure à la dose la mieux adaptée déterminée dans la première partie. Les patients du deuxième groupe recevront des comprimés d’alpélisib à 250 mg une fois par jour à partir du premier jour de la première cure, des comprimés d’évérolimus administrés selon les mêmes modalités que dans le premier groupe, et des comprimés d’exémestane à 25 mg administrés une fois par jour à partir du premier jour de la première cure. Les patients du troisième groupe recevront des comprimés d’alpélisib administrés selon les mêmes modalités que dans le premier groupe, et des comprimés d’exémestane administrés selon les mêmes modalités que dans le deuxième groupe.

Essai clos aux inclusions
Novartis Pharma MAJ Il y a 5 ans

Étude ASCEND 7 : étude de phase 2, évaluant l'efficacité et la tolérance du céritinib chez des patients ayant un cancer broncho-pulmonaire non à petites cellules, ALK positif avec métastases cérébrales et/ou méningite carcinomateuse. Environ 3 à 5 % des cancers du poumon non à petites cellules (CPNPC) présentent des translocations au niveau du gène de la tyrosine kinase ALK (Anaplastic Lymphoma Kinase). Ces anomalies induisent une activité constitutive de la kinase. Cette activité peut être bloquée par des petites molécules inhibitrices ciblant ALK. Les métastases cérébrales (MC) sont une complication fréquente chez les patients atteints de CBNPC. 10 à 35 % des patients nouvellement diagnostiqués avec un CBNPC peuvent présenter des MC synchrones. Un tiers de ces patients sont asymptomatiques. L’objectif de cet essai est d’évaluer l'efficacité et la tolérance du céritinib chez des patients ayant un cancer broncho-pulmonaire non à petites cellules (CBNPC) ALK positif avec métastases cérébrales et/ou méningite carcinomateuse. Les patients seront affectés dans l'un des cinq groupes suivant : Dans le groupe 1 : les patients présenteront des métastases cérébrales sans signe de méningite carcinomateuse, auront été préalablement traités par radiothérapie cérébrale et auront eu une exposition antérieure à un inhibiteur d’ALK ; Dans le groupe 2 : les patients présenteront des métastases cérébrales sans signe de méningite carcinomateuse, n’auront pas été préalablement traités par radiothérapie cérébrale mais auront eu une exposition antérieure à un inhibiteur d’ALK ; Dans le groupe 3 : les patients présenteront des métastases cérébrales sans signe de méningite carcinomateuse, auront été préalablement traités par radiothérapie cérébrale mais pas par un inhibiteur d’ALK ; Dans le groupe 4 : les patients présenteront des métastases cérébrales sans signe de méningite carcinomateuse, n’auront pas été traités préalablement par radiothérapie cérébrale ni par un inhibiteur d’ALK ; Dans le groupe 5 : tous les patients seront atteints de méningite carcinomateuse avec ou sans signe de lésion active à l'état basal d'après l'IRM cérébrale au gadolinium. Les patients recevront des comprimés de céritinib tous les jours pendant 28 jours. Un bilan tumoral complet, incluant une IRM cérébrale avec gadolinium, sera effectué à l’inclusion puis toutes les 8 semaines (soit tous les deux cures) ou plus tôt en cas d'indication clinique. Pour les patients présentant à l’état basal une méningite carcinomateuse avec présence documentée de cellules malignes dans le liquide céphalo-rachidien, des échantillons de liquide céphalo-rachidien seront prélevés à une fréquence déterminée selon la pratique clinique locale sauf en cas de contre-indication médicale.

Essai ouvert aux inclusions