Le promoteur: Hoffmann-La Roche
Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 5 ans

Étude ML39349 : étude de phase 2 évaluant l’efficacité et la tolérance de l’alectinib chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules avec réarrangement ALK. [essai clos aux inclusions] Le cancer du poumon se développe à partir de cellules situées dans le poumon et qui se sont multipliées de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, représentant 85 à 90 % de l’ensemble des cancers du poumon. Les patients dont les tumeurs contiennent des altérations spécifiques aux gènes codant pour l’ALK sont généralement traités à l’aide de thérapies ciblées, comme l’alectinib, administrées par voie orale et de manière continue. L’alectinib est un inhibiteur d’ALK ayant montré une activité clinique contre le cancer du poumon non à petites cellules avec réarrangement ALK. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance de l’alectinib chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules avec réarrangement ALK. Tous les patients recevront de l’alectinib par voie orale 2 fois par jour. Le traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront revus 28 jours après la fin du traitement à l’étude pour effectuer un prélèvement sanguin, une évaluation tumorale, une Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) du cerveau, un examen clinique et une évaluation des signes vitaux. Ensuite, les patients seront revus toutes les 8 semaines pendant 6 mois puis toutes les 12 semaines pour effectuer une évaluation tumorale et un remplissage des questionnaires EORTC QLQ-C30/CL13, BN20 et EQ-5D-5L.

Essai clos aux inclusions
Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 5 ans

Étude TRICOTEL : étude de phase 2 évaluant l’efficacité et la tolérance du cobimétinib associé à de l’atézolizumab, chez des patients ayant un mélanome avec des métastases au cerveau, non porteur de la mutation BRAF V600, et celles du cobimétinib associé à de l’atézolizumab et à du vémurafénib, chez des patients ayant un mélanome avec des métastases au cerveau porteur de la mutation BRAF V600. Le gène BRAF qui code pour la protéine B-Raf est impliqué dans la croissance et la multiplication des cellules, il est présent sous formes mutées dans certains types de cancers comme par exemple la forme mutée BRAF V600 dans le mélanome. Les traitements utilisant les inhibiteurs du gène BRAF ont considérablement changé les recommandations thérapeutiques pour le traitement du mélanome métastatique, offrant un taux de réponse élevé. Parmi les inhibiteurs majoritairement prescrits en première intention pour le traitement du mélanome métastatique avec mutation BRAF V600 il y a le vémurafénib associé avec le cobimétinib, ce sont des inhibiteurs de protéines, bloquent les voies de proliférations des cellules cancéreuses. Dans de nombreux cas, les cellules cancéreuses développent une stratégie de protection qui consiste à inhiber le système immunitaire en sécrétant une protéine appelée PD-L1. Cette protéine peut inhiber l’activité des lymphocytes T en interagissant avec la protéine PD-1 localisée à la surface de ces cellules. L’atezolizumab est un anticorps ciblant la protéine PD-L1 qui, en se fixant à cette dernière, permet d’empêcher l’inactivation des lymphocytes T par les cellules cancéreuses et d’aider le système immunitaire à éliminer ou limiter la prolifération des cellules cancéreuses L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance du cobimétinib associé à de l’atézolizumab chez les patients ayant un mélanome avec métastases du cerveau, sans mutation BRAF V600 et également l’efficacité et la tolérance du cobimétinib associé à de l’atézolizumab et du vémurafénib, chez des patients ayant un mélanome avec métastases du cerveau avec mutation BRAF V600. Les patients seront répartis en 2 groupes, en fonction la présence ou non d’une mutation BRAF V600. Les patients du 1er groupe, porteurs de la mutation BRAF V600, recevront du cobimétinib pendant 3 semaines, associé à de l’atézolizumab toutes les 2 semaines. Le traitement sera répété toute les 4 semaines. Les patients du 2ème groupe, non porteurs de la mutation BRAF V600, recevront du cobimétinib associé à du vémurafénib pendant 3 semaines, et de l’atézolizumab toutes les 2 semaines. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines. Les patients seront suivis jusqu’à 4 ans après leur entrée dans l’étude

Essai ouvert aux inclusions
Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 6 ans
Essai ouvert aux inclusions
Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 5 ans

Étude WO40324 : étude de phase 3 randomisée évaluant l’efficacité et la tolérance du pertuzumab en association avec du trastuzumab à dose fixe, en sous-cutanée et en association avec une chimiothérapie chez des patients ayant un cancer du sein HER2 positif de stade précoce. [essai clos aux inclusions] Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. Il représente plus du tiers de l'ensemble des nouveaux cas de cancer chez la femme. Un cancer du sein résulte d'un dérèglement de certaines cellules qui se multiplient et forment le plus souvent une masse appelée tumeur. Il en existe différents types qui n’évoluent pas de la même manière. Les cellules cancéreuses peuvent rester dans le sein ou se propager dans d’autres organes ce qui est une situation encore plus menaçante : on parle alors de métastases. De nombreuses cellules du cancer du sein ont des récepteurs aux hormones. Elles peuvent aussi avoir des récepteurs pour une protéine appelée HER2. Le récepteur de cette protéine a un rôle le contrôle de la croissance des cellules cancéreuses. Si le gène de HER2 change, cela risque de favoriser la croissance d’une tumeur du fait d’une surproduction de la protéine HER2, on parle de surexpression de HER2. En cas de surexpression tumorale du HER2, le traitement de 1e ligne recommandé est le trastuzumab, en association un taxane (paclitaxel ou docétaxel) indépendamment du statut hormonal. Le pertuzumab est un anticorps monoclonal qui se fixe à HER2 pour l’empêcher de produire des signaux qui favorisent la croissance des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance du pertuzumab associé avec du trastuzumab à dose fixe combinée, en sous-cutanée et associé avec une chimiothérapie chez des patients ayant un cancer du sein HER2 positif de stade précoce. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du 1er groupe recevront 8 cures de chimiothérapie selon un schéma au choix de le médecin parmi les schémas suivants : 4 cures de doxorubicine associé avec du cyclophosphamide toutes les 2 semaines suivi de paclitaxel une fois par semaine pendant 12 semaines ou 4 cures de doxorubicine associé avec du cyclophosphamide une fois toutes les 3 semaines suivi de 4 cures de docétaxel une fois toutes les 3 semaines pendant 4 cures. Les patients recevront également du pertuzumab et du trastuzumab pendant 4 cures toutes les 3 semaines en même temps que le composant taxane de la chimiothérapie (paclitaxel ou docétaxel. Après le traitement néoadjuvant, une ablation de la tumeur est pratiquée par chirurgie suivie de 14 cures supplémentaires de pertuzumab et de trastuzumab toutes les 3 semaines. Les patients du 2ème groupe recevront la même chimiothérapie que le premier groupe. Les patients recevront également du pertuzumab à dose fixe combinée, en association avec du trastuzumab une fois toutes les 3 semaines pendant 4 cures en même temps que le composant taxane de la chimiothérapie (paclitaxel ou docétaxel). Après le traitement néoadjuvant, une ablation de la tumeur est pratiquée par chirurgie suivie de 14 cures supplémentaires de pertuzumab à dose fixe combinée, en association avec du trastuzumab toutes les 3 semaines. Les patients seront suivis jusqu’à 3 ans après la fin du traitement de l’étude.

Essai clos aux inclusions
Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 5 ans

Étude WO39409 : étude de phase 1b évaluant la sécurité et la tolérance du rucaparib en association avec de l’atézolizumab chez des patientes ayant un cancer de l’ovaire ou de l’endomètre de stade avancé ou un cancer du sein triple négatif de stade avancé. [essai clos aux inclusions] Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. Il représente plus du tiers de l'ensemble des nouveaux cas de cancer chez la femme. Le cancer de l’ovaire est un cancer rare, qui touche les femmes le plus souvent autour de 65 ans. Il existe plusieurs types de cancers de l’ovaire, selon le type des cellules qui constituent le tissu où la tumeur prend naissance. De nombreuses cellules du cancer du sein ont des récepteurs d’oestrogènes ou de progestérone. Elles peuvent aussi avoir des récepteurs pour une protéine appelée HER2, ou ErbB2. Le cancer du sein triple négatif est formé de cellules qui n’ont aucun de ces récepteurs. Vu l’absence de ces récepteurs, on considère que le cancer du sein triple négatif est un type distinct de cancer du sein avec ses propres options de traitement. L’atézolizumab est un nouveau traitement à l’étude qui empêche l’interaction entre une protéine située à la surface des cellules tumorales et une autre protéine produite sur les cellules immunitaires activées. Bloquer cette interaction aide le système immunitaire à lutter contre les tumeurs afin de ralentir ou arrêter la croissance tumorale. Le rucaparib a obtenu son autorisation de mise sur le marché pour le cancer de l’ovaire. Il agit en altérant l’ADN tumorale et ainsi entraîne la mort des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et la tolérance du rucaparib en association avec de l’atézolizumab chez des patientes ayant un cancer de l’ovaire ou un cancer du sein triple négatif de stade avancé. L’étude sera divisée en 2 parties : lors de la partie 1, la dose de rucaparib sera régulièrement augmentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer pendant la partie 2. Pendant la partie 1, les patientes recevront du rucaparib 2 fois par jour pendant 3 semaines, associé à de l’atézolizumab toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines jusqu’à détermination de la dose recommandée, progression de la maladie ou intolérance au traitement. Pendant la partie 2, les patientes seront réparties en 2 groupes selon leur pathologie. Les patientes du premier groupe seront réparties en 2 sous-groupes selon le statut de tBRCA. Toutes les patientes de la partie 2 recevront du rucaparib seul, 2 fois par jour pendant 21 jours, puis du rucaparib 2 fois par jour pendant 3 semaines, associé à de l’atézolizumab toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patientes seront revues 4 mois après la dernière administration d’atézolizumab et seront suivies par téléphone tous les 3 mois.

Essai clos aux inclusions