Spécialités: Immunothérapie - Vaccinothérapie - Le promoteur: Bristol Myers Squibb (BMS)
Bristol Myers Squibb (BMS) MAJ Il y a 6 ans

Étude CA209-743 : étude de phase 3 randomisée visant à comparer l’efficacité du nivolumab associé à l’ipilimumab au pémétrexed associé au cisplatine ou au carboplatine comme traitement de première ligne chez des patients ayant un mésothéliome pleural malin non résécable. Le mésothéliome pleural malin est la plus fréquente des tumeurs primitives de la plèvre, la membrane qui délimite l’espace entre les poumons et la paroi du thorax. Le pronostic est souvent défavorable et les progrès thérapeutiques restent modestes ; par conséquent, il est nécessaire de trouver des alternatives de traitement plus efficaces. Le traitement standard se fait par une chimiothérapie à base de pémétrexed associé au cisplatine ou au carboplatine, mais il y a des patients intolérants ou réfractaires à ce traitement. Le mésothéliome pleural malin est la plus fréquente des tumeurs primitives de la plèvre, la membrane qui délimite l’espace entre les poumons et la paroi du thorax. Le pronostic est souvent défavorable et les progrès thérapeutiques restent modestes ; par conséquent, il est nécessaire de trouver des alternatives de traitement plus efficaces. Le traitement standard se fait par une chimiothérapie à base de pémétrexed associé au cisplatine ou au carboplatine, mais il y a des patients intolérants ou réfractaires à ce traitement. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. L’ipilimumab et le nivolumab sont des anticorps ciblant respectivement CTLA-4 et PD-1, susceptibles de réactiver le système immunitaire, qui pourraient avoir un effet synergique quand ils sont administrés simultanément. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du nivolumab associé à l’ipilimumab au pémétrexed associé au cisplatine ou au carboplatine comme traitement de première ligne chez des patients ayant un mésothéliome pleural malin non résécable. Tous les patients recevront de l’acide folique par voie orale (PO) une fois par jour pendant au moins 5 jours au cours de la semaine avant le début du traitement de l’étude et de la vitamine B12 par voie intramusculaire (IM) une semaine avant le début du traitement de l’étude, puis les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront du nivolumab par voie intraveineuse (IV) toutes les 2 semaines associé à l’ipilimumab en IV toutes les 6 semaines jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront du pémétrexed associé au cisplatine ou au carboplatine, selon le choix de l’investigateur, toutes les 3 semaines pendant un total de 6 cures, sauf en cas de progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients recevant le pémétrexed continueront à recevoir les vitamines B12 en IM le premier jour de la troisième cure de pémétrexed et B9 (acide folique) PO tous les jours pendant le traitement avec du pémétrexed et 21 jours après la fin du traitement avec du pémétrexed, ainsi qu’une prémédication avec de la dexaméthasone PO deux fois par jour le jour précédant le début du traitement avec du pémétrexed, le jour du traitement avec du pémétrexed et le lendemain. Les patients seront suivis à 30 jours après la fin du traitement, puis 90 jours après la première visite et ensuite tous les 3 mois jusqu’à un maximum de 3 ans et demi.

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Bristol Myers Squibb (BMS) MAJ Il y a 4 ans

Étude CA209-9KD : étude de phase 2 évaluant l’efficacité du nivolumab en association avec du rucaparib, du docétaxel ou de l’enzalutamide chez des patients ayant un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration. Un cancer de la prostate est une maladie qui se développe à partir de cellules de la prostate initialement normales qui se transforment et se multiplient de façon anarchique, jusqu’à former une masse appelée tumeur maligne. Le cancer de la prostate est un cancer d’évolution lente qui peut se propager à d’autres parties du corps, donnant lieu aux métastases. La majorité des patients ayant un cancer de la prostate métastatique vont développer une maladie résistante à la castration. Le nivolumab est un anticorps monoclonal induisant une inhibition de la prolifération des cellules cancéreuses. Le docétaxel est un agent chimiothérapeutique agissant en inhibant la prolifération des cellules cancéreuses. Le rucaparib a obtenu son autorisation de mise sur le marché pour le traitement du cancer de l’ovaire ; il agit en altérant l’ADN tumoral et ainsi en induisant la mort des cellules cancéreuses. L’enzalutamide est un anti-androgène ayant une autorisation de mise sur le marché pour le traitement du cancer de la prostate résistant à la castration. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du nivolumab en association avec du rucaparib, du docétaxel ou de l’enzalutamide chez des patients ayant un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration. Les patients seront répartis en 3 groupes : Les patients du 1er groupe seront répartis en 2 sous-groupes selon leurs traitements antérieurs. Ils recevront du nivolumab à forte dose toutes les 4 semaines associé à du rucaparib 2 fois par jour. Le traitement par rucaparib sera répété jusqu’à la progression ou intolérance au traitement et le traitement par nivolumab sera répété pendant 24 mois maximum en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront du nivolumab à faible dose associé à du docétaxel pendant les 10 premières cures. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines jusqu’à 10 cures maximum en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement, puis les patients recevront du nivolumab à forte dose toutes les 3 semaines pendant 24 mois maximum en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 3ème groupe recevront du nivolumab à forte dose toutes les 4 semaines associé à de l’enzalutamide tous les jours. Le traitement par enzalutamide sera répété jusqu’à la progression ou intolérance au traitement et le traitement par nivolumab sera répété pendant 24 mois maximum en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus 30 et 100 jours après la fin du traitement à l’étude puis seront revus tous les 3 mois.

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Bristol Myers Squibb (BMS) MAJ Il y a 6 ans
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Bristol Myers Squibb (BMS) MAJ Il y a 4 ans

Étude CA209-722 : étude de phase 3b randomisée comparant l’efficacité du nivolumab en association avec du pémétrexed ou un traitement à base de platine ou du nivolumab en association avec de l’ipilimumab avec celle du pémétrexed en association avec un traitement à base de platine chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade 4 ou récidivant avec une mutation de l’EGFR, T790M négatif. Le cancer du poumon se développe à partir de cellules situées dans le poumon qui se sont multipliées de manière anormale pour former une masse ou une tumeur. Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, représentant 85 à 90 % de l’ensemble des cancers du poumon. Le nivolumab est un médicament stimulant le système immunitaire des patients qui a montré une activité anticancéreuse sur plusieurs types de tumeurs. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du nivolumab en association avec du pémétrexed ou un traitement à base de platine ou du nivolumab en association avec de l’ipilimumab avec celle du pémétrexed en association avec un traitement à base de platine chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules de stade 4 ou récidivant avec une mutation de l’EGFR, T790M négatif. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 3 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du nivolumab associé, soit au pémétrexed et au cisplatine, soit au pémétrexed et au carboplatine. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines jusqu’à 4 cures, en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients pourront ensuite continuer le traitement par nivolumab at pémétrexed pendant 2 ans, en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront du nivolumab toutes les 2 semaines, associé à l’ipilimumab toutes les 6 semaines pendant 2 ans, en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 3ème groupe recevront du pémétrexed associé au cisplatine ou au carboplatine. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines jusqu’à 4 cures, en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients pourront ensuite continuer le traitement par pémétrexed en monothérapie jusqu’à 2 ans en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Tous les patients passeront un examen par tomodensitométrie (TDM) ou imagerie par résonance magnétique (IRM) toutes les 6 semaines à partir de la 7e semaine de traitement puis toutes les 12 semaines à partir de la 49e semaine jusqu’à progression de la maladie ou arrêt du traitement. Les patients seront suivis par téléphone tous les 3 mois après l’arrêt du traitement à l’étude.

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Bristol Myers Squibb (BMS) MAJ Il y a 4 ans

Étude CA224-048 : étude de phase 1-2 comparant l’efficacité et la sécurité du relatlimab associé à du nivolumab avec du linrodostat par rapport du relatlimab associé à du nivolumab avec de l’ipilimumab, chez des patients ayant un cancer solide avancés ou métastatiques. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquents puisque, à eux seuls, ils représentent 90% des cancers humains. On distingue deux types de tumeurs : les carcinomes sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes), notamment le cancer du sein, des poumons, de la prostate, et de l'intestin ; et les sarcomes, moins fréquents, sont issus de cellules des tissus conjonctifs (dits tissus de « soutien ») notamment les cancers de l'os, du cartilage, etc. La majorité des cancers sont des tumeurs solides. Le traitement des tumeurs solides dépend des caractéristiques de la tumeur (ex : de la localisation de la tumeur, de son type histologique, de son stade, de la présence ou non de métastase). Les traitements de référence sont la chirurgie, la chimiothérapie et l’immunothérapie. Le relatlimab est un anticorps anti-LAG-3, ce qui signifie qu'il se lie à et inhibe LAG-3, une protéine présente à la surface de certaines cellules immunitaires, appelées lymphocyte T.LAG-3 a pour but de contrôler la réponse immunitaire et de la bloquer. Certaines cellules tumorales ont trouvé un moyen d'utiliser ces points de contrôle à leur avantage, en appliquant un frein sur les cellules T pour éviter d'être détectées et attaquées. Lorsque le relatlimab se lie à LAG-3 sur les lymphocytes T, il libère les freins et stimule les cellules T à attaquer les cellules cancéreuses. De cette façon, le système immunitaire est à nouveau capable de fonctionner comme prévu contre le cancer, réduisant ainsi la croissance tumorale. Le nivolumab est un anticorps monoclonal qui se lie au récepteur PD-1 et bloque son interaction avec PD-L1 et PD-L2. Bloquer ce récepteur permet de réactiver le système immunitaire contre les cellules cancéreuses. Le linrodostat possède des activités immunomodulatrices (c’est-à-dire qu’il modifie l’activité du système immunitaire) et anticancéreuses potentielles. Il favorise la prolifération et l'activation de diverses cellules immunitaires. L'activation du système immunitaire, qui est inhibée dans de nombreux cancers, peut induire une réponse cytotoxique contre les cellules tumorales et entrainer ainsi leur mort. L’ipilimumab agit en stimulant certaines cellules immunitaires appelées cellules T. Il bloque la protéine CTLA-4 située à la surface des cellules T afin que les lymphocytes T restent activés et actifs pour attaquer les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la sécurité du relatlimab associé à du nivolumab avec du linrodostat par rapport du relatlimab associé à du nivolumab avec de l’ipilimumab chez des patients ayant un cancer solide avancés ou métastatiques. Les patients seront répartis en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du relatlimab associé à du nivolumab et du linrodostat. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront du relatlimab associé à du nivolumab et de l’ipilimumab. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus régulièrement pour des examens biologiques et radiologiques. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 4 ans.

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Bristol Myers Squibb (BMS) MAJ Il y a 5 ans

Etude CheckMate 577 : étude randomisée de phase 3 comparant l’efficacité du nivolumab au placebo en traitement adjuvant chez des patients ayant eu une résection d’un cancer de l’oesophage ou de la jonction gastro-oesophagienne. Le cancer de l’oesophage se positionne au 9ème rang des cancers au niveau de sa fréquence dans le monde. Le traitement de référence pour les cancers de l’oesophage de la jonction gastro-oesophagienne est composée d’une radiothérapie (rayons visant à détruire les celles cancéreuses) et d’une chimiothérapie (médicaments anticancéreux) avant une intervention chirurgicale dans le but de réduire la taille des cellules cancéreuses avant l’intervention. Il y a, à ce jour, un besoin médicale pour de nouvelles stratégies thérapeutiques. L’immunothérapie (médicament qui stimule le système immunitaire pour lutter contre les maladies et les cancers) a récemment montré une efficacité clinique dans plusieurs types de cancers à un stade avancé après l’intervention chirurgicale. Des études préliminaires ont montré une efficacité du nivolumab dans ce type de cancers. L’objectif de cette étude est d’évaluer la survie globale et la survie sans progression de la maladie chez des patients ayant un cancer de l’oesophage ou de la jonction oesogastrique traités par nivolumab comparativement à ceux recevant un placebo et ayant reçu une chimiothérapie et une radiothérapie suivies d’une intervention chirurgicale. Un électrocardiogramme sera effectué dans les 2 semaines avant l’administration du traitement. Après avoir reçu une radiothérapie et une chimiothérapie suivies d’une intervention chirurgicale, les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront du nivolumab en perfusion intraveineuse (IV) de 30 min toutes les 2 semaines pendant 8 cures (16 semaines) puis toutes les 4 semaines. Ce traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance pour une durée maximale de 1 an au total. Les patients du deuxième groupe recevront un placebo en perfusion IV de 30 min toutes les 2 semaines pendant 8 cures (16 semaines) puis toutes les 4 semaines. Ce traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance pour une durée maximale de 1 an au total. Des échantillons de tumeurs seront prélevés dans les 16 semaines avant l’administration du traitement, en cours de traitement de façon optionnelle, au moment de la première récidive et lors des visites de suivi. Des prélèvements sanguins seront pratiqués lors de la sélection, dans les 3 jours avant chaque administration de traitement et lors de la 1ère visite de suivi et de la 2ème uniquement en cas d’évènements indésirables liés au produit à l’étude persistants. Une évaluation de la tumeur par imagerie (scanner de l’abdomen et du thorax et autres localisations si nécessaire) sera réalisée dans le mois précédant l’administration du traitement puis toutes les 12 semaines. Les patients ayant arrêté le traitement pour une raison autre que la récidive continueront d’avoir des évaluations tumorales de surveillance jusqu’à récidive toutes les 12 semaines durant les 2 premières années puis tous les 6 à 12 mois entre les 3ème et 5ème années avec une dernière évaluation à 5 ans. Les patients répondront à des questionnaires de qualité de vie le 1er jour de la 1ère cure, toutes les 2 cures jusqu’à la 9ème cure et à chaque cure jusqu’à la dernière, puis aux visites de suivi tous les 3 mois jusqu’à 2 ans après la dernière dose. Les patients seront suivis à 1 mois après traitement puis tous les 3 mois ou plus fréquemment si nécessaire, lors d’une consultation ou par téléphone pour une durée de 5 ans.

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Bristol Myers Squibb (BMS) MAJ Il y a 4 ans

Étude CA224-020 : étude de phase 1-2a visant à évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité du BMS-986016 seul et associé au nivolumab chez des patients ayant des tumeurs solides avancées. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90 % des cancers humains. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. La LAG-3 humaine est une protéine qui bloque le système immunitaire. Le BMS-986016 est un anticorps humain ciblant spécifiquement LAG-3, ce qui permet d’éliminer ce blocage et de stimuler le système immunitaire pour lui permettre d’agir contre les cellules cancéreuses. Le nivolumab est une nouvelle immunothérapie ciblant PD-1 qui bloque la tolérance du système immunitaire à la présence de cellules tumorales. La combinaison du BMS-986016 avec du nivolumab a montré des résultats prometteurs dans les études précliniques précédentes et pourrait avoir une activité antitumorale synergique. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité du BMS-986016 seul et associé au nivolumab chez des patients ayant des tumeurs solides avancées. L’étude comprendra 4 parties : A, B, C et D. La France ne participera pas aux parties A et B. Dans la partie C, les patients recevront du BMS-986016 associé au nivolumab toutes les 2 semaines ou toutes les 4 semaines pour les patients ayant un cancer de la vessie. Dans la partie D, tous les patients recevront du BMS-986016 associé au nivolumab, puis seront répartis en 2 cohortes. Dans la cohorte D1 seront inclus les patients ayant un mélanome prétraité par immuno-oncologie. Ces premiers patients recevront du BMS-986016 associé au nivolumab toutes les 2 semaines. Les patients inclus par la suite dans la cohorte D1 recevront le traitement toutes les 4 semaines. Dans la cohorte D2, les patients recevront du BMS-986016 associé au nivolumab toutes les 4 semaines. Les patients recevront les traitements pendant un maximum de 12 cures de 8 semaines ou jusqu’à une réponse complète confirmée, progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients auront des visites de suivi à 30, 60 et 135 jours après la fin du traitement de l’étude puis ils seront contactés par téléphone toutes les 12 semaines jusqu’à 2 ans après la fin du traitement.

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Bristol Myers Squibb (BMS) MAJ Il y a 4 ans

Étude CA209-817 : étude de phase 3b/4 visant à évaluer la sécurité et l’efficacité d’une dose fixe de nivolumab en association avec l’ipilimumab chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules. [essai clos aux inclusions] Le cancer du poumon non à petites cellules est le type de cancer du poumon le plus fréquent, représentant 85 à 90 % de l’ensemble des cancers du poumon. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. L’ipilimumab et le nivolumab sont des anticorps ciblant respectivement CTLA-4 et PD-1, susceptibles de réactiver le système immunitaire, qui pourraient avoir un effet synergique quand ils sont administrés simultanément. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et l’efficacité d’une dose fixe de nivolumab en association avec l’ipilimumab chez des patients ayant un cancer du poumon non à petites cellules. Les patients seront répartis en 3 groupes selon qu’ils vont recevoir le traitement de l’étude en première intention (groupe A) ou en deuxième intention (groupe B) ou qu’ils présentent des conditions particuliers (cohorte A1 : métastases cérébrales asymptomatiques, patients insuffisants hépatiques ou rénaux ou positifs pour le VIH). Les patients recevront du nivolumab par voie intraveineuse (IV) toutes les 2 semaines associé à l’ipilimumab en IV toutes les 6 semaines et jusqu’à un maximum de 24 mois après la première dose, progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients auront une visite 35 jours après la fin du traitement, puis une seconde 80 jours après la première visite, ensuite ils auront des visites supplémentaires tous les 3 mois.

Essai clos aux inclusions
Bristol Myers Squibb (BMS) MAJ Il y a 4 ans

Étude CA209-648 : étude de phase 3, randomisée, comparant l’efficacité de l’association du nivolumab et de l’ipilimumab ou du nivolumab et du fluorouracile/cisplatine avec celle du fluorouracile/cisplatine en traitement de première ligne, chez des patients ayant un carcinome épidermoïde de l’oesophage non résécable, avancé, récidivant ou métastatique. Le cancer de l’oesophage est le 8e cancer le plus fréquent dans le monde. Lorsqu’il est possible, le traitement de première intention reste l’intervention chirurgicale, visant à retirer toutes ou une partie des zones cancéreuses. Lorsque le cancer est à un stade avancé, l’intervention n’est pas possible et le cancer est dit « non résécable ». Les cellules cancéreuses peuvent se propager à d’autres parties du corps et former des métastases. Dans ces cas, la chimiothérapie (médicaments anticancéreux) à base de platine est le traitement le plus fréquemment utilisé pour diminuer les symptômes, améliorer la qualité de vie et prolonger la survie des patients ayant un cancer de l’oesophage à un stade avancé. Les associations de chimiothérapie à base de platine, comme l’association du fluorouracile et du cisplatine, sont plus efficaces que l’utilisation d’un seul médicament. L’immunothérapie, qui consiste à stimuler le système immunitaire, a démontré une bonne efficacité dans plusieurs types de cancers. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité de 3 stratégies thérapeutiques : une immunothérapie (nivolumab + ipilimumab), une immunothérapie associée à une chimiothérapie (nivolumab + fluorouracile/cisplatine) et une chimiothérapie (fluorouracile/cisplatine) chez des patientes ayant un cancer de l’oesophage non résécable, avancé, récidivant ou métastatique. Un électrocardiogramme sera réalisé dans les 2 semaines précédant la répartition des patients au sein des groupes. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 3 groupes : Les patients du 1er groupe recevront du nivolumab toutes les 2 semaines et de l’ipilimumab toutes les 6 semaines. Les patients du 2ème groupe recevront du nivolumab toutes les 2 semaines, du fluorouracile sur 5 jours et du cisplatine toutes les 4 semaines. Les patients du 3ème groupe recevront du fluorouracile sur 5 jours et du cisplatine toutes les 4 semaines. Dans chaque groupe, le traitement sera répété pour des cures de 2 semaines pour le 1er groupe et 4 semaines pour les 2ème et 3ème groupes, jusqu’à la progression ou intolérance pour une durée maximale de 2 ans pour les 2ème et 3ème groupes. Les patients seront suivis à 35 jours et 84 jours après la dernière dose de traitement reçue, puis tous les 3 mois. Un test audiométrique sera réalisé lors de la sélection et le 1er jour de chaque cure pour les groupes B et C. Des prélèvements sanguins seront effectués dans les 72h précédant le traitement par nivolumab jusqu’à la semaine 23 puis toutes les 2 doses de nivolumab et dans les 72h précédant le traitement par fluorouracile, puis tous les mois jusqu’à la 2e visite de suivi. Un bilan d’imagerie par scanner du thorax, scanner ou imagerie par résonnance magnétique de l’abdomen, du pelvis et de tout site cliniquement indiqué est effectué toutes les 6 semaines après la 1re administration des traitements jusqu’à la semaine 48, puis toutes les 12 semaines jusqu’à progression. Les patients répondront à des questionnaires de qualité de vie le 1er jour de la 1re cure puis toutes les 2 semaines jusqu’à la semaine 7 et toutes les 6 semaines pour le groupe A et avant les procédures toutes les 2 semaines pendant les 2 premières cures, puis toutes les 6 semaines pour les groupes B et C.

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Bristol Myers Squibb (BMS) MAJ Il y a 4 ans

Étude CA209-848 : étude de phase 2 randomisée comparant l’efficacité et la sécurité d’emploi du nivolumab associé à de l’ipilimumab avec celle du nivolumab seul chez des patients ayant des tumeurs solides à un stade avancé ou métastatique avec une charge tumorale mutationnelle élevée. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90 % des cancers humains. La neurotensine est un modulateur de l’effet de la dopamine jouant un rôle dans la régulation de l’activité du pancréas et dans la croissance et la prolifération des cellules. La neurotensine est produite dans le cerveau et dans les cellules endocrines de l’intestin. La quantité de cette hormone dans le sang est finement contrôlée par le corps mais il arrive qu’elle échappe avec son récepteur à ce contrôle. Cette absence de régulation est à l’origine de plusieurs tumeurs. Dans de nombreux cas, les cellules cancéreuses développent une stratégie de protection qui consiste à inhiber le système immunitaire en sécrétant une protéine appelée PD-L1. Cette protéine peut inhiber l’activité des lymphocytes T en interagissant avec la protéine PD-1 localisée à la surface de ces cellules. Le nivolumab est un anticorps ciblant la protéine PD-1 qui, en se fixant à cette dernière, permet d’empêcher l’inactivation des lymphocytes T par les cellules cancéreuses et d’aider le système immunitaire à éliminer ou limiter la prolifération des cellules cancéreuses. Le CTLA4 est un puissant inhibiteur des lymphocytes T. L’ipilimumab bloque le CTLA4 et permet au lymphocytes T4 de continuer à être actives et de s’attaquer aux cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la sécurité d’emploi du nivolumab associé à de l’ipilimumab avec celle du nivolumab seul chez des patients ayant des tumeurs solides à un stade avancé ou métastatique avec une charge tumorale mutationnelle élevée. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du nivolumab toutes les 2 semaines associé avec de l’ipilimumab toutes les 6 semaines. Le traitement sera répété pour une durée maximale de 24 mois en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront du nivolumab, toutes les 4 semaines. En cas de progression de la maladie, les patients recevront le même traitement que le premier groupe. Le traitement sera répété pour une durée maximale de 24 mois en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis tous les 3 mois pendant environ 8 ans.

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