Organes: Vessie - Spécialités: Thérapies Ciblées
Bristol Myers Squibb (BMS) MAJ Il y a 5 ans

Étude CA209-9UT : étude de phase 2 randomisée évaluant l’efficacité et la sécurité du nivolumab seul ou en association avec du BMS 986205, avec ou sans BCG, chez des patients ayant un cancer de la vessie n’infiltrant pas le muscle, à haut risque de récidive et résistant au BCG. Le cancer de la vessie a la particularité de se présenter dans 80 % des cas au stade de tumeur non infiltrante du muscle. Seul l’épithélium de revêtement ou le chorion sont alors envahis. Si le cancer est limité à la muqueuse, la première couche de la paroi de la vessie, l'intervention chirurgicale est le traitement de référence. Au cours de cette intervention, la tumeur est enlevée en passant par l'urètre. Dans les heures qui suivent cette opération, une instillation post-opératoire précoce de mitomycine C est effectuée dans la vessie. Selon le risque de récidive ou de progression, des instillations complémentaires de mitomycine C ou de BCG peuvent être réalisées dans la vessie. Dans de nombreux cas, les cellules cancéreuses développent une stratégie de protection qui consiste à inhiber le système immunitaire en sécrétant une protéine appelée PD-L1. Cette protéine peut inhiber l’activité des lymphocytes T en interagissant avec la protéine PD-1 localisée à la surface de ces cellules cancéreuses. Le nivolumab est fabriqué pour se fixer sur PD-1 et l’inhiber permettant ainsi la réactivation du système immunitaire. Une nouvelle approche prometteuse dans l’immunothérapie du cancer consiste à cibler les propriétés immunosuppressives intrinsèques des cellules cancéreuses par l’inhibition de IDO1. IDO1 est une protéine qui permet aux cellules cancéreuses d’être tolérées par le système immunitaire. Le BMS-986205 est un inhibiteur sélectif d’IDO1 permettant ainsi l’élimination des cellules cancéreuse par les lymphocytes T. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la sécurité du nivolumab seul ou en association avec du BMS 986205, avec ou sans BCG, chez des patients ayant un cancer de la vessie n’infiltrant pas le muscle, à haut risque de récidive et résistant au BCG. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 4 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du nivolumab toutes les 4 semaines jusqu’à 52 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront du nivolumab toutes les 4 semaines jusqu’à 52 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients recevront également du BCG toutes les semaines pendant 6 semaines en phase d’induction, puis toutes les semaines pendant 3 semaines, 3 mois, 6 mois et 12 mois après la première administration de BCG en phase de maintenance. Les patients du 3ème groupe recevront du nivolumab toutes les 4 semaines, en association avec du BMS-986205 1 fois par jour. Le traitement sera répété jusqu’à 52 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 4ème groupe recevront du nivolumab toutes les 4 semaines en association avec du BMS-986205 1 fois par jour. Le traitement sera répété jusqu’à 52 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients recevront également du BCG toutes les semaines pendant 6 semaines en phase d’induction, puis toutes les semaines pendant 3 semaines, 3 mois, 6 mois et 12 mois après la première administration de BCG en phase de maintenance. Les patients seront revus 15, 18, 21, 24, 30, 36, 42, 48 et 60 mois après le début du traitement de l’étude, puis à J30 et J100 après la fin du traitement de l’étude. Les patients seront suivis pendant 5 ans en l’absence de récidive ou de progression de la maladie.

Essai ouvert aux inclusions
Bayer MAJ Il y a 5 ans

Étude 19131-FORT-2 : étude de phase 1b-2 évaluant l’efficacité du rogaratinib en association avec de l’atézolizumab en traitement de première ligne chez des patients ayants un cancer urothélial métastatique positif au FGFR et non éligible à une chimiothérapie de cisplatine. Le carcinome urothélial représente plus de 90% des cancers de la vessie. Il peut subvenir dans n’importe quelle partie de l’appareil urinaire (le bassinet du rein, l’uretère, la vessie ou l’urètre). Ce cancer peut être non invasif, affectant uniquement le revêtement de la vessie, ou invasif, s’il envahit d’autres couches de la paroi de la vessie. Lors du diagnostic, 40 à 50% des patients ont une tumeur invasive. Le rogaratinib est un inhibiteur de la vascularisation des tumeurs bloquant le récepteur de l’hormone qui contrôle la multiplication des cellules des parois vasculaires, le FGFR. Ce récepteur permet ainsi de limiter la croissance et la multiplication des cellules cancéreuses en les privant de nutriments et d’oxygénation. Certaines cellules cancéreuses évitent le système immunitaire en prenant le contrôle de ce que l’on appelle la voie PD-1. Cette voie PD-1 est une voie que les cellules saines utilisent pour indiquer au système immunitaire de ne pas les attaquer. L’atézolizumab s’attache à la protéine PD-1 et bloque cette voie, permettant ainsi au système immunitaire de reconnaître et d’attaquer les cellules cancéreuses. L’association de ces deux traitements pourrait augmenter leur efficacité. L’étude comprendra 2 parties : Dans la première partie, les patients recevront du rogaratinib tous les jours associé avec de l’atézolizumab au premier jour de chaque cure de 21 jours. La dose de rogaratinib sera régulièrement augmentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer dans la deuxième partie. Les traitements sera répété en l’absence de progression de la maladie confirmée radiologiquement ou de toxicités. Dans la deuxième partie, les patients seront répartis aléatoirement en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront du rogaratinib tous les jours à la dose la mieux adaptée déterminée dans la première partie associé avec de l’atézolizumab au premier jour de chaque cure de 21 jours. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie confirmée radiologiquement ou de toxicités. Les patients du deuxième groupe recevront un placebo PO tous les jours à la dose la mieux adaptée déterminée dans la première partie pendant 21 jours en association avec l’atézolizumab au premier jour de chaque cure de 21 jours. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie confirmée radiologiquement ou de toxicités. Les patients seront suivis pendant 25 mois.

Essai ouvert aux inclusions
Incyte MAJ Il y a 5 ans

Étude INCB54828-201 : étude de phase 2 visant à évaluer l’efficacité et la sécurité d’emploi de l’INCB054828 chez des patients ayant un carcinome urothélial métastatique ou localement avancé inopérable porteur d’altérations de la voie FGF/FGFR. Le carcinome urothélial est le type le plus fréquent de cancer de la vessie, il représente plus de 90% de tous les cancers de la vessie. Il peut subvenir dans n’importe quelle partie de l’appareil urinaire (le bassinet du rein, l’uretère, la vessie ou l’urètre). Ce cancer peut être non invasif, affectant uniquement le revêtement de la vessie, ou invasif, s’il envahit d’autres couches de la paroi de la vessie. Lors du diagnostic, 40 à 50% des patients ont une tumeur invasive. Les récepteurs FGFRsont des elements cellulaires qui promeuvent la vascularistation des tumeurs. Ils sont impliqués dans la survie du patient dans certains types de cancer (sein, poumon et estomac) et dans la progression de la maladie pour des tumeurs avec une forte incidence d’altérations de FGFR comme le cancer de la vessie, du sein, du poumon ou de l’estomac. L’utilisation des inhibiteurs spécifiques des récepteurs FGFR tels que l’INCB54828 pourrait avoir une activité antitumorale potentielle, car il a été demontré qu’ils étaient capable d’inhiber la prolifération, la migration et la survie des cellules tumorales. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité d’emploi de l’INCB054828 chez des patients ayant un carcinome urothélial métastatique ou localement avancé inopérable porteur d’altérations de la voie FGF/FGFR. Les patients seront répartis en 2 groupes. Dans le groupe A, seront inclus les patients ayant des mutations ou des fusions de FGFR3. Dans le groupe B, seront inclus les patients ayant autres altérations de FGF/FGFR. Tous les patients recevront de l’INCB054828 par voie orale une fois par jour pendant 2 semaines suivi d’une semaine sans traitement pour chaque cure de 21 jours, jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 30 jours après la dernière dose du traitement de l’étude pour évaluer la sécurité d’emploi de l’INCB0548258. Le statut de la maladie sera évalué toutes les 9 semaines jusqu’au début d’un nouveau traitement anticancéreux, jusqu’à progression de la maladie ou jusqu’à la fin de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions

Etude LUX-Bladder 1 : étude de phase 2, exploratoire, visant à évaluer un traitement par afatinib administré par voie orale chez des patients ayant un carcinome urothélial à un stade avancé ou métastatique, avec des altérations génétiques au niveau des récepteurs ERBB et après un échec d’une chimiothérapie à base de platine. [essai clos aux inclusions] Le carcinome urothélial est une tumeur cancéreuse de la vessie. Il s’agit d’une des tumeurs urologiques les plus répandues. Les cellules cancéreuses sont initialement localisées mais peuvent se propager à d’autres parties du corps formant des « métastases ». Le traitement de première ligne du cancer métastatique se fait par chimiothérapie en même temps ou après l’intervention chirurgicale visant à retirer toute ou une partie de la vessie atteinte. Il a été démontré que cette tumeur présentait des altérations des gènes des récepteurs ERBB (gènes ERBB2, ERBB3 ou EGFR), ce qui montre l’intérêt de l’utilisation de thérapie ciblée, comme l’afatinib qui permet une nouvelle approche thérapeutique visant à traiter ce type de tumeur. L’afatinib va bloquer de façon sélective les récepteurs ERBB. Il est déjà utilisé pour traiter certaines formes de cancer du poumon avec des anomalies de gènes. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité d’un traitement par afatinib chez des patients ayant un carcinome urothélial à un stade avancé ou métastatique en progression, après avoir reçu une chimiothérapie à base de platine. Les patients seront répartis en 2 groupes en fonction de leurs altérations génétiques, déterminées lors de la sélection à partir du tissu tumoral archivé : Les patients du 1er groupe recevront de l’afatinib tous les jours. Le traitement sera poursuivi jusqu’à la progression ou intolérance. A 6 mois de traitement, les critères d’efficacité seront analysés. En cas d’efficacité suffisante, l’étude sera poursuivie avec inclusion de patients supplémentaires dans ce même groupe. Dans le cas contraire, l’étude ne sera pas poursuivie. Les patients du 2ème groupe recevront de l’afatinib tous les jours. Le traitement sera poursuivi jusqu’à progression de la maladie ou intolérance. Des prélèvements sanguins seront collectés lors de la sélection, le 1er et 8ème jour de la 1ère cure, le 1er des cures suivantes, en fin de traitement et lors du suivi pour progression. Un électrocardiogramme sera pratiqué lors de la sélection, le 8ème jour de la 1ère cure, le 1er de chaque cure à partir de la 4ème cure et en fin de traitement. Un scanner ou une imagerie par résonnance magnétique (IRM) sera réalisé(e) lors de la sélection, en fin de traitement et lors du suivi pour progression.

Essai clos aux inclusions

VESTOR : Essai de phase 2 évaluant l’efficacité et la tolérance du temsirolimus, en traitement de deuxième ligne, chez des patients ayant un cancer de la vessie en récidive. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité du temsirolimus, chez des patients ayant un cancer de la vessie en récidive après un premier traitement par chimiothérapie. Les patients recevront une perfusion de temsirolimus (30 min), toutes les semaines, en absence de rechute ou d’intolérance grave. L’évaluation du traitement sera réalisée tous les 2 mois par des examens d’imagerie. Durant l’essai, les patients complèteront un questionnaire de qualité de vie, avant la première perfusion et deux mois après le début du traitement. Après l’arrêt du traitement, les patients seront suivis tous les trois mois pendant un an. Dans le cadre de cet essai, les patients pourront participer à trois études associées, optionnelles. Ces études nécessiteront le recueil d’échantillons sanguins supplémentaires, avant le début du traitement et deux mois après. Ces échantillons seront collectés lors de prélèvement prévus dans la prise en charge standard. Au cours de la semaine suivant la première perfusion, une série de huit prélèvements sera également réalisée, cinq le jour de la perfusion, un, le lendemain et deux jours après et le dernier la veille de la deuxième perfusion. Une évaluation de la tomographie par émission de positons (TEP) sera également effectuée et nécessitera la réalisation de trois examens de TEP, le premier avant le début du traitement, les deux autres, deux semaines et deux mois après le début du traitement.

Essai clos aux inclusions
Bayer MAJ Il y a 5 ans

Étude FORT-1 : étude de phase 2-3 randomisée comparant l’efficacité et la sécurité d’emploi du rogaratinib avec celles d’une chimiothérapie à base de docétaxel, paclitaxel ou vinflunine chez des patients ayant un carcinome urothélial localement avancé ou métastatique positif pour le récepteur FGFR et traité précédemment par une chimiothérapie contenant du platine. [essai clos aux inclusions] Le carcinome urothélial est le type de cancer de la vessie le plus fréquent, représentant plus de 90 % de l’ensemble des cas de cancer de la vessie. Il peut survenir dans n’importe quelle partie de l’appareil urinaire (le bassinet du rein, l’uretère, la vessie ou l’urètre). Ce cancer peut être non invasif, affectant uniquement le revêtement de la vessie, ou invasif s’il envahit d’autres couches de la paroi de la vessie. Lors du diagnostic, 40 à 50 % des patients présentent une tumeur invasive. Le traitement du carcinome urothélial avancé ou métastatique consiste généralement en une chimiothérapie en première ligne de traitement suivie d’une immunothérapie en deuxième ligne de traitement. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la sécurité d’emploi du rogaratinib avec celles d’une chimiothérapie à base de docétaxel, paclitaxel ou vinflunine chez des patients ayant un carcinome urothélial localement avancé ou métastatique positif pour le récepteur FGFR et traité précédemment par une chimiothérapie contenant du platine. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes : Les patients du premier groupe recevront du rogaratinib deux fois par jour en continu en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront une chimiothérapie à base de docétaxel ou de paclitaxel ou de vinflunine le premier jour de chaque cure de 3 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 45 mois à partir de la répartition aléatoire.

Essai clos aux inclusions