Organes: Vessie - Pays: France

Étude PANDORE : étude de phase 2 visant à évaluer le mécanisme d’action du pembrolizumab administré en néoadjuvant chez des patients ayant un cancer de la vessie infiltrant le muscle. [essai clos aux inclusions] Le carcinome urothélial est le type le plus fréquent de cancer de la vessie, représentant plus de 90 % de tous les cancers de la vessie. Il peut survenir dans n’importe quelle partie de l’appareil urinaire (le bassinet du rein, l’uretère, la vessie ou l’urètre). Ce cancer peut être non invasif, affectant uniquement le revêtement de la vessie, ou invasif s’il envahit d’autres couches de la paroi de la vessie. Lors du diagnostic, 40 à 50 % des patients ont une tumeur invasive. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux car elles sont capables de stimuler et mobiliser le système immunitaire du patient contre le cancer. Le pembrolizumab est un inhibiteur de points de contrôle immunitaires PD-1 qui a démontré une activité anticancéreuse clinique sur un large éventail de types de tumeurs. L’objectif de cette étude est d’évaluer le mécanisme d’action du pembrolizumab administré en néoadjuvant chez des patients ayant un cancer de la vessie infiltrant le muscle. Les patients recevront du pembrolizumab par voie intraveineuse toutes les 3 semaines. Les patients seront suivis pendant 1 mois après la fin du traitement.

Essai clos aux inclusions
Seattle Genetics Inc. MAJ Il y a 5 ans

Étude SGN22E-001 : étude de phase 2 évaluant la sécurité et l'activité anticancéreuse de l’enfortumab vedotin chez des patients ayant un cancer urothélial localement avancé ou métastatique ayant précédemment reçu un traitement par inhibiteurs de point de contrôle immunitaire et éligibles ou non à une chimiothérapie à base de platine. Le carcinome urothélial est le type le plus fréquent de cancer de la vessie, il représente plus de 90 % de tous les cancers de la vessie. Le carcinome urothélial, aussi appelé carcinome transitionnel touche l’épithélium transitionnel, qui est le revêtement interne de la vessie, des uretères et de l’urètre ainsi que du bassinet du rein, soit la partie du rein qui recueille l’urine. Le carcinome urothélial invasif se développe du revêtement de la vessie jusque dans les couches profondes de la paroi de cet organe et peut se propager (métastases) à d’autres parties du corps. Pour le cancer de la vessie avancé ou métastatique il peut être proposé une immunothérapie comme deuxième ligne de traitement après une première ligne de chimiothérapie à base de platine, car 20 % des cancers de vessie sont localement avancés ou métastatiques lors du diagnostic initial et vont récidiver localement ou développer des métastases. L’enfortumab-vedotin est un anticorps monoclonal anti-Nectin-4 fixé à un agent de destruction cellulaire, le MMAE. L’enfortumab-vedotin est le premier agent à cibler la Nectine-4, qui est exprimée sur de nombreuses tumeurs solides, avec une expression particulièrement uniforme sur les cancers de la vessie. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et l'activité anticancéreuse de l’enfortumab vedotin chez des patients ayant un cancer urothélial localement avancé ou métastatique ayant précédemment reçu un traitement par inhibiteurs de point de contrôle immunitaires et éligibles ou non à une chimiothérapie à base de platine. Les patients sont repartis en 2 groupes selon leur éligibilité à une chimiothérapie à base de platine. Tous les patients recevront de l’enfortumab vedotin le 1er, le 8e et le 15e jour de chaque cure de 28 jours. Le traitement sera répété tous les 28 jours en l’absence de progression de la maladie et de d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 3 ans.

Essai ouvert aux inclusions
Bayer MAJ Il y a 5 ans

Étude 19131-FORT-2 : étude de phase 1b-2 évaluant l’efficacité du rogaratinib en association avec de l’atézolizumab en traitement de première ligne chez des patients ayants un cancer urothélial métastatique positif au FGFR et non éligible à une chimiothérapie de cisplatine. Le carcinome urothélial représente plus de 90% des cancers de la vessie. Il peut subvenir dans n’importe quelle partie de l’appareil urinaire (le bassinet du rein, l’uretère, la vessie ou l’urètre). Ce cancer peut être non invasif, affectant uniquement le revêtement de la vessie, ou invasif, s’il envahit d’autres couches de la paroi de la vessie. Lors du diagnostic, 40 à 50% des patients ont une tumeur invasive. Le rogaratinib est un inhibiteur de la vascularisation des tumeurs bloquant le récepteur de l’hormone qui contrôle la multiplication des cellules des parois vasculaires, le FGFR. Ce récepteur permet ainsi de limiter la croissance et la multiplication des cellules cancéreuses en les privant de nutriments et d’oxygénation. Certaines cellules cancéreuses évitent le système immunitaire en prenant le contrôle de ce que l’on appelle la voie PD-1. Cette voie PD-1 est une voie que les cellules saines utilisent pour indiquer au système immunitaire de ne pas les attaquer. L’atézolizumab s’attache à la protéine PD-1 et bloque cette voie, permettant ainsi au système immunitaire de reconnaître et d’attaquer les cellules cancéreuses. L’association de ces deux traitements pourrait augmenter leur efficacité. L’étude comprendra 2 parties : Dans la première partie, les patients recevront du rogaratinib tous les jours associé avec de l’atézolizumab au premier jour de chaque cure de 21 jours. La dose de rogaratinib sera régulièrement augmentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer dans la deuxième partie. Les traitements sera répété en l’absence de progression de la maladie confirmée radiologiquement ou de toxicités. Dans la deuxième partie, les patients seront répartis aléatoirement en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront du rogaratinib tous les jours à la dose la mieux adaptée déterminée dans la première partie associé avec de l’atézolizumab au premier jour de chaque cure de 21 jours. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie confirmée radiologiquement ou de toxicités. Les patients du deuxième groupe recevront un placebo PO tous les jours à la dose la mieux adaptée déterminée dans la première partie pendant 21 jours en association avec l’atézolizumab au premier jour de chaque cure de 21 jours. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie confirmée radiologiquement ou de toxicités. Les patients seront suivis pendant 25 mois.

Essai ouvert aux inclusions
Pfizer MAJ Il y a 5 ans

Étude JAVELIN Bladder 100 : étude de phase 3 randomisée visant à évaluer l’efficacité de l’avélumab en association aux meilleurs soins de support par rapport aux meilleurs soins de support seuls comme traitement d’entretien chez des patients ayant un cancer urothélial avancé ou métastatique sans progression après une première ligne de chimiothérapie à base de platine. Le carcinome transitionnel de l’urothélium est une tumeur qui peut prendre naissance dans le revêtement interne de la vessie, des uretères et de l’urètre ainsi que du bassinet du rein. Le carcinome urothélial est le type le plus fréquent de cancer de la vessie et il peut former des métastases dans d’autres parties du corps. Pour le cancer de la vessie avancé ou métastatique il peut être proposé une immunothérapie comme deuxième ligne de traitement après une première ligne de chimiothérapie. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité de l’avélumab en association aux meilleurs soins de support par rapport aux meilleurs soins de support seuls comme traitement d’entretien chez des patients ayant un cancer urothélial avancé ou métastatique sans progression après une première ligne de chimiothérapie à base de platine. Les patients sont répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront de l’avélumab toutes les 2 semaines associé aux meilleurs soins desupport, y compris des antibiotiques, un support nutritionnel, des correcteurs des troubles métaboliques ou des médicaments pour le contrôle des symptômes et de la douleur (telle quune radiothérapie palliative). Les meilleurs soins de support ne comprendront pas un traitement antitumoral actif. Les patients du 2ème groupe recevront les meilleurs soins de support seuls comme décris ci-dessus. Les patients seront suivis pendant environ 40 mois (3,5 ans).

Essai ouvert aux inclusions
AstraZeneca MAJ Il y a 5 ans

Étude POTOMAC : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité du bilié de Calmette et Guérin (BCG) associé au durvalumab en comparaison au BCG seul chez des patients naïf du BCG et ayant un cancer de la vessie non infiltrant le muscle. La vessie sert de réservoir à l’urine qui vient des reins et est ensuite éliminée en urinant. Un cancer de la vessie est une maladie des cellules qui tapissent cet organe. Une cellule initialement normale se transforme et prolifère de façon anarchique pour former une tumeur maligne. Avec le temps et en l’absence de traitement, la tumeur atteint le muscle de la paroi de la vessie puis s’étend aux organes voisins. Des cellules cancéreuses peuvent se détacher de la tumeur primitive et migrer vers d’autres organes ou tissus, formant de nouvelles tumeurs appelées métastases. Le cancer de la vessie est le 7e cancer le plus fréquent. Il touche des hommes dans plus de 8 cas sur 10. L’âge moyen au moment du diagnostic est de 70 ans. Les principaux facteurs favorisant ce cancer sont le tabagisme et, dans le cadre d’une activité professionnelle, même ancienne, l’exposition à certains produits toxiques (goudrons et huiles de houille, amines aromatiques, etc.). Le traitement de référence est la suppression de la tumeur en passant par l'urètre, tout en conservant la vessie (résection endoscopique de tumeur), éventuellement associée aux instillations intravésicales. Le traitement par instillations intravésicales est un complément à la résection endoscopique pour réduire le risque de récidive locale des tumeurs de vessie n’infiltrant pas le muscle. Lorsqu’un cancer de la vessie à cellules transitionnelles est traité par résection endoscopique des récidives locales sont observées dans 70 à 90 % des cas. C’est pourquoi, des traitements complémentaires (adjuvants), comme la chimiothérapie ou l’immunothérapie locale, ont été développées pour réduire le risque de récidive. Actuellement, les traitements adjuvants permettent de diminuer le nombre de récidives et, à plus de 80 % des patients, d’être en vie à 5 ans. Ces traitements adjuvants sont la chimiothérapie intravésicale par mitomycine C ou l’immunothérapie par le BCG. Le BCG (bilié de Calmette-Guérin) est un vaccin composé de bactéries, développé à l'origine pour prévenir la tuberculose. Lorsqu’il est mis en contact avec le cancer de la vessie, ce vaccin stimule une réaction qui cause la destruction des cellules cancéreuses et aide à prévenir la récidive. Le durvalumab est un anticorps monoclonal qui se lie à une protéine des cellules cancéreuses et les empêche ainsi d’échapper au système de défense de l’organisme (système immunitaire). L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du bilié de Calmette et Guérin (BCG) associé au durvalumab par rapport au BCG seul chez des patients naïf du BCG et ayant un cancer de la vessie non infiltrant le muscle. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 3 groupes. Les patients du 1er groupe recevront le BCG associé à du durvalumab. Les patients du 2ème groupe recevront le même traitement que le bras A. Les patients du 3ème groupe recevront le BCG seul. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 7 ans après le début de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
Merck Sharp & Dohme (MSD) MAJ Il y a 5 ans

Étude KEYNOTE 057 : étude de phase 2 évaluant l’efficacité et la sécurité du pembrolizumab seul chez des patients ayant un cancer de la vessie transitionnel non invasif à haut risque ne répondant pas au traitement par BCG. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] La vessie est l’organe qui stocke l’urine. Le carcinome transitionnel de la vessie, se développe sur la paroi qui tapisse la surface interne de la vessie appelée urothélium. Il représente plus de 90 % des cancers de la vessie, le tabagisme en est le principal facteur de risque. Il est possible que des tumeurs apparaissent simultanément en différents endroits, ces tumeurs se développent en surface ou en profondeur dans la paroi vésicale. Le traitement des stades avancés repose sur la chirurgicale radicale avec ablation de la vessie, la chimiothérapie et la radiothérapie ou une association des deux. Le pembrolizumab est un anticorps monoclonal, qui bloque le mécanisme de protection des cellules cancéreuses et permet ainsi au système immunitaire de les détruire. Il cible le récepteur programmé de mort cellulaire des lymphocytes. L’objectif de cette étude est d’étudier l’efficacité et la sécurité du pembrolizumab seul chez des patients ayant un cancer de la vessie transitionnel non invasif à haut risque ne répondant pas au traitement par BCG. Les patients recevront du pembrolizumab seul toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété en l’absence de progression et d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 24 mois après le début de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
Incyte MAJ Il y a 5 ans

Étude INCB54828-201 : étude de phase 2 visant à évaluer l’efficacité et la sécurité d’emploi de l’INCB054828 chez des patients ayant un carcinome urothélial métastatique ou localement avancé inopérable porteur d’altérations de la voie FGF/FGFR. Le carcinome urothélial est le type le plus fréquent de cancer de la vessie, il représente plus de 90% de tous les cancers de la vessie. Il peut subvenir dans n’importe quelle partie de l’appareil urinaire (le bassinet du rein, l’uretère, la vessie ou l’urètre). Ce cancer peut être non invasif, affectant uniquement le revêtement de la vessie, ou invasif, s’il envahit d’autres couches de la paroi de la vessie. Lors du diagnostic, 40 à 50% des patients ont une tumeur invasive. Les récepteurs FGFRsont des elements cellulaires qui promeuvent la vascularistation des tumeurs. Ils sont impliqués dans la survie du patient dans certains types de cancer (sein, poumon et estomac) et dans la progression de la maladie pour des tumeurs avec une forte incidence d’altérations de FGFR comme le cancer de la vessie, du sein, du poumon ou de l’estomac. L’utilisation des inhibiteurs spécifiques des récepteurs FGFR tels que l’INCB54828 pourrait avoir une activité antitumorale potentielle, car il a été demontré qu’ils étaient capable d’inhiber la prolifération, la migration et la survie des cellules tumorales. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité d’emploi de l’INCB054828 chez des patients ayant un carcinome urothélial métastatique ou localement avancé inopérable porteur d’altérations de la voie FGF/FGFR. Les patients seront répartis en 2 groupes. Dans le groupe A, seront inclus les patients ayant des mutations ou des fusions de FGFR3. Dans le groupe B, seront inclus les patients ayant autres altérations de FGF/FGFR. Tous les patients recevront de l’INCB054828 par voie orale une fois par jour pendant 2 semaines suivi d’une semaine sans traitement pour chaque cure de 21 jours, jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 30 jours après la dernière dose du traitement de l’étude pour évaluer la sécurité d’emploi de l’INCB0548258. Le statut de la maladie sera évalué toutes les 9 semaines jusqu’au début d’un nouveau traitement anticancéreux, jusqu’à progression de la maladie ou jusqu’à la fin de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions

Étude MINER : étude de cohorte translationnelle évaluant l’impact de la présence d’une immunité antitumorale préexistante sur la réponse à une immunothérapie modulatrice de point de contrôle immunitaire chez des patients ayant des tumeurs solides avancées. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90 % des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes), comme par exemple le cancer du sein, et les sarcomes, moins fréquents, qui sont issus de cellules de tissu conjonctif, comme par exemple le cancer des os. L'immunothérapie est un traitement qui vise à mobiliser les défenses immunitaires du patient contre sa maladie. Il s'agit d'une piste importante de la recherche cancérologique actuelle. Plusieurs traitements d'immunothérapie sont d'ores et déjà disponibles. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’impact de la présence d’une immunité antitumorale préexistante sur la réponse à une immunothérapie chez des patients ayant des tumeurs solides avancées. Les patients seront répartis en 5 groupes selon leur type de pathologie. Tous les patients recevront un traitement agissant sur le système immunitaire selon les indications du résumé des caractéristiques du produit ou selon le protocole s’il s’agit d’un produit administré dans le contexte d’un protocole de recherche clinique. Des échantillons de biopsie tumorale (si applicable) et des échantillons sanguins seront prélevés 2 semaines avant le début du traitement et des échantillons sanguins supplémentaires seront prélevés avant la troisième et la cinquième administration du traitement (correspondant, selon le schéma thérapeutique, à la fin de la semaine 4, 6 ou 8 et à la fin de la semaine 8, 12 ou 16 respectivement) et au moment de l’arrêt définitif du traitement. Un échantillon tumoral sera prélevé en cas de procédure chirurgicale ou biopsie tumorale. En cas d'arrêt définitif du traitement avant la 5e administration du traitement, des échantillons sanguins seront prélevés à ce moment et les autres échantillonnages seront maintenus comme prévu. Après la fin du traitement, des échantillons sanguins seront prélevés 2 fois par an (si possible) jusqu’à progression de la maladie.

Essai ouvert aux inclusions