Organes: Tumeurs solides - Spécialités: Immunothérapie - Vaccinothérapie
Amgen MAJ Il y a 4 ans

Étude 20110261 : étude de phase 1 visant à évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité du talimogène laherparepvec chez des patients ayant des tumeurs avancées autres que du système nerveux central pour lesquels est indiquée une injection directe. En dehors des tumeurs du système nerveux central, des leucémies, des lymphomes et des tumeurs osseuses et des tissus mous, les enfants peuvent être atteints d’autres types de tumeurs solides. Les tumeurs pédiatriques autres que du système central peuvent se classer principalement en trois catégories : les néphroblastomes, qui prennent naissance dans les reins, les tumeurs du médiastin au niveau du thorax et les tumeurs germinales, qui se développent dans les cellules précurseurs de gamètes (ovules ou spermatozoïdes). Le talimogène laherparepvec est le premier répresentant des médicaments appelés virus oncolytiques, parce qu’il est formé par un virus herpès simplex humain de type 1 modifié dans lequel a été inséré un facteur stimulant des colonies de granulocytes et de macrophages. Chez l’adulte il est utilisé pour le traitement du mélanome non résécable métastatique sans atteinte osseuse, cérébrale, pulmonaire ou d’autres organes internes. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi et l’efficacité du talimogène laherparepvec chez des patients ayant des tumeurs avancées autres que du système nerveux central pour lesquels est indiquée une injection directe dans la tumeur. Les patients seront répartis en 2 cohortes selon l’âge. - Dans la 1ère cohorte seront inclus les patients d’âge 12 à 21 ans. - Dans la 2ème cohorte seront inclus les patients d’âge 2 à moins de 12 ans. Tous les patients recevront du talimogène laherparepvec à la dose recommandée pour les adultes par injection intralésionale dans les tumeurs injectables cutanées, sous-cutanées, ganglionnaires ou autres tumeurs non viscérales le premier jour, puis ils recevront une deuxième injection 3 semaines après puis toutes les 2 semaines. Dans la phase de désescalade de dose, les patients seront répartis en 2 cohortes selon l’âge. - Dans la 1ère cohorte seront inclus les patients d’âge 12 à 21 ans. - Dans la 2ème cohorte seront inclus les patients d’âge 2 à moins de 12 ans. Tous les patients recevront du talimogène laherparepvec par injection intralésionale en désescalade de dose. Les patients seront suivis pendant 2 ans.

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Merck Sharp & Dohme (MSD) MAJ Il y a 4 ans

Étude MK-4621-002 : étude de phase 1-1b évaluant la sécurité et la tolérance de l’administration intratumorale/intralésionnelle du MK-4621/JetPEI™ en monothérapie ou associé à du pembrolizumab, chez des patients ayant des tumeurs solides avancées/métastatiques ou récurrentes. Les tumeurs solides sont l’ensemble des cancers qui se développent à partir d’une tumeur localisée : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90% des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes), et les sarcomes, moins fréquents, sont issus de cellules des tissus conjonctifs (exemple : cancer de l’os). Une tumeur est dite métastatique ou disséminée, lorsque les cellules cancéreuses ont migré à travers le corps, par la voie des vaisseaux sanguins ou lymphatiques et ont colonisé un ou plusieurs autre(s) tissu(s), loin de la tumeur d’origine. Différents organes peuvent être colonisés par ces métastases : os, foie, cerveau, poumon, etc. Mais la nature d’une tumeur reste toujours déterminée par son point de départ. Le traitement de la référence des tumeurs solides métastasiques est la chimiothérapie et la radiothérapie. On détecte la présence de cellules immunitaires dans beaucoup de ces tumeurs. Or, certaines d’entre elles ont la capacité d’éliminer les cellules cancéreuses. Cette capacité potentielle à restaurer l’immunité anti-cancer dans la durée est la base de l’immunothérapie qui est le traitement des tumeurs solides avancées ou métastatiques. Le MK-4621/JetPEI™ est une thérapie génique ciblée qui se fait par la stimulation de la protéine DDX58 qui est impliquée dans la reconnaissance de l'ARN viral, l’expression de certains gènes et la régulation de la réponse immunitaire. Cela permet de réactiver le système immunitaire par l’introduction de cellules mutées qui vont reconnaitre et détruire la tumeur. Le pembrolizumab est un anticorps monoclonal utilisé comme médicament anticancéreux. Il permet la régression de certaines lésions avec une amélioration de la durée de rémission et s'avère meilleur que l'ipilimumab, tant en termes de tolérance que de durée de survie sans aggravation. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’administration intratumorale / intralésionnelle du MK-4621/JetPEI™ en monothérapie ou associé à du pembrolizumab chez des patients ayant des tumeurs solides avancées/métastatiques ou récurrentes. Les patients seront répartis en 3 groupes : Les patients du 1er groupe recevront du MK-4621/JetPEI™ 1 fois par semaine, pendant 3 semaines. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines jusqu’à 6 fois, en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2e groupe recevront une dose de MK-4621 /JetPEI™ 1 fois par semaine, pendant 3 semaines, à des doses régulièrement augmentées par groupe de patients différents, afin de déterminer la dose la mieux adaptée pour l’étape 2, associé à du pembrolizumab administré toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines jusqu’à 6 fois, en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 3e groupe recevront du MK-4621/JetPEI™ seul 1 fois puis, après 3 semaines, 1 fois par semaine pendant 3 semaines, à des doses régulièrement augmentées par groupe de patients différents, afin de déterminer la dose la mieux adaptée pour l’étape 2, associé à du pembrolizumab toutes les 3 semaines. Le traitement sera répété jusqu’à 5 fois, en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Après 5-6 cures, les patients du 2e et 3e groupe recevront du pembrolizumab, jusqu’à 35 cures pendant 2 ans. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 2 ans après le début de l’étude.

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Bristol Myers Squibb (BMS) MAJ Il y a 4 ans

Étude CA224-048 : étude de phase 1-2 comparant l’efficacité et la sécurité du relatlimab associé à du nivolumab avec du linrodostat par rapport du relatlimab associé à du nivolumab avec de l’ipilimumab, chez des patients ayant un cancer solide avancés ou métastatiques. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquents puisque, à eux seuls, ils représentent 90% des cancers humains. On distingue deux types de tumeurs : les carcinomes sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes), notamment le cancer du sein, des poumons, de la prostate, et de l'intestin ; et les sarcomes, moins fréquents, sont issus de cellules des tissus conjonctifs (dits tissus de « soutien ») notamment les cancers de l'os, du cartilage, etc. La majorité des cancers sont des tumeurs solides. Le traitement des tumeurs solides dépend des caractéristiques de la tumeur (ex : de la localisation de la tumeur, de son type histologique, de son stade, de la présence ou non de métastase). Les traitements de référence sont la chirurgie, la chimiothérapie et l’immunothérapie. Le relatlimab est un anticorps anti-LAG-3, ce qui signifie qu'il se lie à et inhibe LAG-3, une protéine présente à la surface de certaines cellules immunitaires, appelées lymphocyte T.LAG-3 a pour but de contrôler la réponse immunitaire et de la bloquer. Certaines cellules tumorales ont trouvé un moyen d'utiliser ces points de contrôle à leur avantage, en appliquant un frein sur les cellules T pour éviter d'être détectées et attaquées. Lorsque le relatlimab se lie à LAG-3 sur les lymphocytes T, il libère les freins et stimule les cellules T à attaquer les cellules cancéreuses. De cette façon, le système immunitaire est à nouveau capable de fonctionner comme prévu contre le cancer, réduisant ainsi la croissance tumorale. Le nivolumab est un anticorps monoclonal qui se lie au récepteur PD-1 et bloque son interaction avec PD-L1 et PD-L2. Bloquer ce récepteur permet de réactiver le système immunitaire contre les cellules cancéreuses. Le linrodostat possède des activités immunomodulatrices (c’est-à-dire qu’il modifie l’activité du système immunitaire) et anticancéreuses potentielles. Il favorise la prolifération et l'activation de diverses cellules immunitaires. L'activation du système immunitaire, qui est inhibée dans de nombreux cancers, peut induire une réponse cytotoxique contre les cellules tumorales et entrainer ainsi leur mort. L’ipilimumab agit en stimulant certaines cellules immunitaires appelées cellules T. Il bloque la protéine CTLA-4 située à la surface des cellules T afin que les lymphocytes T restent activés et actifs pour attaquer les cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la sécurité du relatlimab associé à du nivolumab avec du linrodostat par rapport du relatlimab associé à du nivolumab avec de l’ipilimumab chez des patients ayant un cancer solide avancés ou métastatiques. Les patients seront répartis en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du relatlimab associé à du nivolumab et du linrodostat. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront du relatlimab associé à du nivolumab et de l’ipilimumab. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus régulièrement pour des examens biologiques et radiologiques. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 4 ans.

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Bristol Myers Squibb (BMS) MAJ Il y a 4 ans

Étude CA224-020 : étude de phase 1-2a visant à évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité du BMS-986016 seul et associé au nivolumab chez des patients ayant des tumeurs solides avancées. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90 % des cancers humains. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. La LAG-3 humaine est une protéine qui bloque le système immunitaire. Le BMS-986016 est un anticorps humain ciblant spécifiquement LAG-3, ce qui permet d’éliminer ce blocage et de stimuler le système immunitaire pour lui permettre d’agir contre les cellules cancéreuses. Le nivolumab est une nouvelle immunothérapie ciblant PD-1 qui bloque la tolérance du système immunitaire à la présence de cellules tumorales. La combinaison du BMS-986016 avec du nivolumab a montré des résultats prometteurs dans les études précliniques précédentes et pourrait avoir une activité antitumorale synergique. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance et l’efficacité du BMS-986016 seul et associé au nivolumab chez des patients ayant des tumeurs solides avancées. L’étude comprendra 4 parties : A, B, C et D. La France ne participera pas aux parties A et B. Dans la partie C, les patients recevront du BMS-986016 associé au nivolumab toutes les 2 semaines ou toutes les 4 semaines pour les patients ayant un cancer de la vessie. Dans la partie D, tous les patients recevront du BMS-986016 associé au nivolumab, puis seront répartis en 2 cohortes. Dans la cohorte D1 seront inclus les patients ayant un mélanome prétraité par immuno-oncologie. Ces premiers patients recevront du BMS-986016 associé au nivolumab toutes les 2 semaines. Les patients inclus par la suite dans la cohorte D1 recevront le traitement toutes les 4 semaines. Dans la cohorte D2, les patients recevront du BMS-986016 associé au nivolumab toutes les 4 semaines. Les patients recevront les traitements pendant un maximum de 12 cures de 8 semaines ou jusqu’à une réponse complète confirmée, progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients auront des visites de suivi à 30, 60 et 135 jours après la fin du traitement de l’étude puis ils seront contactés par téléphone toutes les 12 semaines jusqu’à 2 ans après la fin du traitement.

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Forma Therapeutics MAJ Il y a 4 ans

Étude 2102-ONC-102 : de phase 1b-2 évaluant la sécurité et l’efficacité du FT2102, chez des participants ayant une tumeur solide avancée ou un gliome porteur d'une mutation IDH1. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquents puisqu’ils représentent 90% des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes) (exemple : cancer du sein) et les sarcomes, moins fréquents, sont issus de cellules des tissus conjonctifs (exemple : cancer de l’os). Le traitement des tumeurs solides dépend des caractéristiques de la tumeur (ex : de la localisation de la tumeur, de son type histologique, de son stade, de la présence ou non de métastase). Le FT2102 est un inhibiteur de IDH-1. Lorsque cette enzyme est mutée, elle empêche les cellules de se différencier et conduit à la prolifération de cellules immatures. Ce traitement permet donc d’empêcher la prolifération des cellules tumorales. L’azacitidine est un traitement qui permet de tuer les cellules précurseurs du sang cancéreuses dans la moelle osseuse et empêche la réplication de l’ADN des cellules et cancéreuses, entrainant ainsi leurs morts. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur/ Le nivolumab est un anticorps qui active le système immunitaire contre les cellules cancéreuses et permet ainsi de les tuer. La gemcitabine et cisplatine sont des chimiothérapies. Elles agissent en inhibant la réplication de l’ADN et induisent la mort cellulaire préférentielle des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et l’efficacité du FT2102 chez des participants ayant une tumeur solide avancée ou un gliome porteur d'une mutation IDH1. L’étude comprendra 2 étapes. Lors de la 1ère étape, les patients seront répartis en 5 groupes en fonction du type de cancer. Tous les patients recevront du FT2102. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Lors de la 2ème étape, les patients seront répartis de façon aléatoire en 4 groupes en fonction du type de cancer. Les patients du 1er groupe recevront du FT2102. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront du FT2102 associé à de l’azacitidine selon les pratiques standards du centre. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 3ème groupe recevront du FT2102 associé à du nivolumab selon les pratiques standards du centre. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 4ème groupe recevront du FT2102 associé à de la gemcitabine selon les pratiques standards du centre. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 24 semaines.

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Bristol Myers Squibb (BMS) MAJ Il y a 4 ans

Étude CA209-848 : étude de phase 2 randomisée comparant l’efficacité et la sécurité d’emploi du nivolumab associé à de l’ipilimumab avec celle du nivolumab seul chez des patients ayant des tumeurs solides à un stade avancé ou métastatique avec une charge tumorale mutationnelle élevée. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90 % des cancers humains. La neurotensine est un modulateur de l’effet de la dopamine jouant un rôle dans la régulation de l’activité du pancréas et dans la croissance et la prolifération des cellules. La neurotensine est produite dans le cerveau et dans les cellules endocrines de l’intestin. La quantité de cette hormone dans le sang est finement contrôlée par le corps mais il arrive qu’elle échappe avec son récepteur à ce contrôle. Cette absence de régulation est à l’origine de plusieurs tumeurs. Dans de nombreux cas, les cellules cancéreuses développent une stratégie de protection qui consiste à inhiber le système immunitaire en sécrétant une protéine appelée PD-L1. Cette protéine peut inhiber l’activité des lymphocytes T en interagissant avec la protéine PD-1 localisée à la surface de ces cellules. Le nivolumab est un anticorps ciblant la protéine PD-1 qui, en se fixant à cette dernière, permet d’empêcher l’inactivation des lymphocytes T par les cellules cancéreuses et d’aider le système immunitaire à éliminer ou limiter la prolifération des cellules cancéreuses. Le CTLA4 est un puissant inhibiteur des lymphocytes T. L’ipilimumab bloque le CTLA4 et permet au lymphocytes T4 de continuer à être actives et de s’attaquer aux cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la sécurité d’emploi du nivolumab associé à de l’ipilimumab avec celle du nivolumab seul chez des patients ayant des tumeurs solides à un stade avancé ou métastatique avec une charge tumorale mutationnelle élevée. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du nivolumab toutes les 2 semaines associé avec de l’ipilimumab toutes les 6 semaines. Le traitement sera répété pour une durée maximale de 24 mois en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront du nivolumab, toutes les 4 semaines. En cas de progression de la maladie, les patients recevront le même traitement que le premier groupe. Le traitement sera répété pour une durée maximale de 24 mois en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis tous les 3 mois pendant environ 8 ans.

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Sanofi MAJ Il y a 4 ans

Étude TCD14678 : étude de phase 1-1b randomisée évaluant la tolérance, la pharmacocinétique, la pharmacodynamique et l’activité antitumorale du SAR439459 en monothérapie et en association avec du REGN2810, chez des patients ayant une tumeur solide avancée ou un mélanome après échec d’un traitement par anticorps anti-PD1 ou anti-PDL1. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquents puisqu’ils représentent 90% des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes) (exemple : cancer du sein) et les sarcomes, moins fréquents, sont issus de cellules des tissus conjonctifs (exemple : cancer de l’os). Le REGN2810 est un anticorps humain dirigé contre le récepteur PD-1 des lymphocytes T et bloque l’inhibition des lymphocytes T médiée par la liaison entre le récepteur PD-1 et sa protéine. Une hypothèse thérapeutique suggère que l’inhibition du facteur TGFβ pourrait augmenter l’efficacité des thérapies à base d’anticorps anti-PD-1 d’où l’intérêt d’associer le REGN2810 au SAR439459. En effet, le SAR439459 est un anticorps monoclonal humain anti-TGFβ, il neutralise toutes les formes de ce facteur. L’objectif de cette étude est d’évaluer la tolérance, la pharmacocinétique, la pharmacodynamique et l’activité antitumorale du SAR439459 en monothérapie et associé avec du REGN2810 chez des patients ayant une tumeur solide avancée ou un mélanome après échec d’un traitement par anticorps anti-PD1 ou anti-PDL1. L’étude se déroulera en 2 parties. Durant la 1re partie, les patients seront répartis façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1e groupe recevront du SAR439459. La dose de SAR439459 sera régulièrement augmentée par groupe de patient, afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la 2e partie. Le traitement sera répété toutes les 2 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2e groupe recevront du SAR439459 associé à du REGN2810. La dose de SAR439459 sera régulièrement augmentée par groupe de patient afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la 2e partie. Le traitement sera répété toutes les 2 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Durant la 2e partie, les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1re groupe recevront du SAR439459 à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la 1re partie. Le traitement sera répété toutes les 2 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2e groupe recevront du SAR439459 associé à du REGN2810 à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la 1re partie. Le traitement sera répété toutes les 2 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus 1 mois, puis 3 mois après la fin du traitement de l’étude. Les patients seront suivis tous les 3 mois pendant une durée maximale de 36 mois après le début de l’étude.

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Novartis Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude CFAZ053X2101 : étude de phase 1 visant à évaluer la sécurité d’emploi et la tolérance et à déterminer la dose recommandée du FAZ053 administré seul ou associé au PDR001 chez des patients ayant des cancers avancés. [essai clos aux inclusions] Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour le traitement des cancers car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. Le FAZ053 est un anticorps humanisé anti-PD-L1 dont la capacité à stimuler des lymphocytes T a été montrée dans des études précliniques précédentes. Le PDR001 est une immunothérapie ciblant le point de contrôle immunitaire PD-1 qui stimule l’activité des cellules T contre les cellules tumorales avec un effet antitumoral prometteur et qui a montré une bonne tolérance et un profil d’innocuité favorable lors d’études cliniques antérieures. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi et la tolérance et de déterminer la dose recommandée du FAZ053 administré seul ou associé au PDR001 chez des patients ayant des cancers avancés. Les patients seront répartis en 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront du FAZ053 seul, toutes les 3 semaines. Dans les cohortes supplémentaires, les patients recevront du FAZ053 seul, toutes les 6 semaines. Les patients du deuxième groupe recevront du FAZ053 associé au PDR001, toutes les 3 semaines. Dans les cohortes supplémentaires, les patients recevront du FAZ053 toutes les 6 semaines, associé au PDR001 toutes les 3 semaines. Les patients seront suivis à 30, 90 et 150 jours après la fin du traitement.

Essai clos aux inclusions
Hoffmann-La Roche MAJ Il y a 4 ans

Étude BP29428 : étude de phase 1b non-randomisée visant à évaluer la sécurité d’emploi, la pharmacocinétique et l’efficacité du RO5509554 (émactuzumab) en association à du MPDL3280A (atézolizumab) chez des patients ayant des tumeurs solides avancées. [essai clos aux inclusions] Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquents puisque, à eux seuls, ils représentent 90% des cancers humains. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. L’émactuzumab et l’tézolizumab sont deux nouvelles immunothérapies ayant un effet antitumoral. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi, la pharmacocinétique et l’efficacité de l’émactuzumab en association à l’atézolizumab chez des patients ayant des tumeurs solides avancées. Dans la première partie de l’étude, les patients recevront de l’émactuzumab par voie intraveineuse selon un schéma d’escalade de dose, associé à de l’atézolizumab par voie intraveineuse, toutes les 3 semaines. La dose d’émactuzumab ser progressivement augmentée afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer. Dans la deuxième partie de l’étude, tous les patients recevront de l’émactuzumab par voie intraveineuse à la dose la mieux adéptée établie lors la première partie de l’étude ou à une dose inférieure associé à de l’atézolizumab par voie intraveineuse toutes les 3 semaines jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 3 ans.

Essai clos aux inclusions