Organes: Tête et cou - Spécialités: Chimiothérapie
Merck Sharp & Dohme (MSD) MAJ Il y a 5 ans

Étude MK-3475-689 : étude de phase 3 comparant l’efficacité du pembrolizumab en monothérapie en traitement néoadjuvant et en association en traitement adjuvant avec celle du traitement standard chez des patients ayant un carcinome épidermoïde de la tête et du cou, à cellules squameuses, localement avancé, résécable et de stade III-IVA. Les cancers de l’oropharynx, du pharynx et du larynx constituent 90 % des cancers de la tête et du cou et sont favorisés par le tabagisme et l’abus d’alcool. Une infection par certains types de papillomavirus humains augmente le risque de développer un cancer de la tête et du cou. Le traitement de ces cancers est complexe et dépend des caractéristiques de la tumeur qui guident le choix de la stratégie de traitement. Dans de nombreux cas, les cellules cancéreuses développent une stratégie de protection qui consiste à inhiber le système immunitaire en sécrétant une protéine appelée PD-L1. Cette protéine peut inhiber l’activité des lymphocytes T en interagissant avec la protéine PD-1 localisée à la surface de ces cellules. Le pembrolizumab est un anticorps ciblant la protéine PD-1 qui, en se fixant à cette dernière, permet d’empêcher l’inactivation des lymphocytes T par les cellules cancéreuses et aide ainsi le système immunitaire à éliminer les cellules cancéreuses et limite la prolifération de celles-ci. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du pembrolizumab seul en traitement néoadjuvant et associé en traitement adjuvant avec celle du traitement standard chez des patients ayant un carcinome épidermoïde de la tête et du cou, à cellules squameuses, localement avancé, résécable et de stade 3 à 4a. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Avant la chirurgie, les patients du 1er groupe recevront du pembrolizumab toutes les 3 semaines jusqu’à 2 cures. Les patients recevront ensuite du pembrolizumab en traitement adjuvant, toutes les 3 semaines jusqu’à 15 cures, associé à une radiothérapie standard et du cisplatine, chez les patients à marges positives ou avec extension extra-capsulaire après la chirurgie ou associé à une radiothérapie standard seule, chez les patients à marges propres et avec absence d’extension extra-capsulaire après la chirurgie. Les patients du deuxième groupe ne recevront pas de traitement néoadjuvant avant chirurgie. Les patients recevront ensuite de la radiothérapie associé à du cisplatine, chez les patients à marges positives ou extension extra-capsulaire après résection chirurgicale ou une radiothérapie standard seule, chez les patients à marges propres et absence d’extension extra-capsulaire après la chirurgie. Les patients seront suivis pendant 7 ans.

Essai ouvert aux inclusions
Essai clos aux inclusions

Étude TPExtreme : étude de phase 2, randomisée, comparant l’efficacité et la tolérance d’un traitement associant cisplatine, cétuximab et docétaxel (TPEx) par rapport à un traitement standard associant cisplatine, cétuximab et 5-fluorouracile (5-FU) (Extreme), en traitement de première ligne, chez des patients ayant un carcinome épidermoïde de la tête et du cou métastatique ou en récidive. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la tolérance d’un traitement associant cisplatine, cétuximab et docétaxel (TPEx) par rapport à un traitement standard associant cisplatine, cétuximab et 5-fluorouracile (5-FU) (Extreme), en traitement de première ligne, chez des patients ayant un carcinome épidermoïde de la tête et du cou métastatique ou en récidive. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes : Les patients du premier groupe recevront une chimiothérapie standard (appelé Extreme), à base de cisplatine administré en perfusion intraveineuse au premier jour de chaque cure, de cétuximab administré en perfusion intraveineuse une fois par semaine, et de 5-fluorouracile (5-FU) administré en perfusion intraveineuse en continue à partir du premier jour de chaque cure pendant quatre jours. Ces traitements seront répétés toutes les trois semaines pendant six cures. Les patients du deuxième groupe recevront une chimiothérapie standard (appelé TPEx), à base de cisplatine administré en perfusion en perfusion intraveineuse au premier jour de chaque cure, de cétuximab administré en perfusion intraveineuse une fois par semaine, et de docétaxel administré en perfusion intraveineuse au premier jour de chaque cure. Ces traitements sont répétés toutes les trois semaines pendant quatre cures. En cas d’intolérance, le cisplatibe sera remplacé par le carboplatine, à l’exception des tumeurs hémorragiques. A la fin de la chimiothérapie Extreme ou TPEx, les patients stables ou répondeurs recevront le cétuximab administré seul en perfusion intraveineuse une fois par semaine, jusqu’à la rechute ou l’intolérance.

Essai clos aux inclusions
Bristol Myers Squibb (BMS) MAJ Il y a 6 ans

Étude CA209-651 : étude de phase 3 randomisée visant à comparer l’efficacité du nivolumab associé à l’ipilimumab au traitement EXTREME (cétuximab, cisplatine/carboplatine et fluorouracile) comme traitement de première ligne chez des patients ayant un carcinome épidermoïde de la tête et du cou récurrent ou métastatique. Les cancers de l’oropharynx, du pharynx et du larynx constituent 90 % des cancers de la tête et du cou et sont favorisés par le tabagisme et l’abus d’alcool. Une infection par certains types de papillomavirus humains augmente le risque de développer un cancer de la tête et du cou. Le traitement des cancers de la tête et du cou est complexe et dépend des caractéristiques de la tumeur qui guident le choix de la stratégie de traitement. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. Le nivolumab est une nouvelle immunothérapie anti-PD-1 qui bloque la tolérance du système immunitaire à la présence de cellules tumorales. L’ipilimumab est une immunothérapie anti-CTLA-4 qui stimule les lymphocytes T cytotoxiques pour reconnaître et détruire les cellules tumorales. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du nivolumab associé à l’ipilimumab au traitement EXTREME (cétuximab, cisplatine/carboplatine et fluorouracile) comme traitement de première ligne chez des patients ayant un carcinome épidermoïde de la tête et du cou, récurrent ou métastatique. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront du nivolumab par voie intraveineuse (IV) toutes les 2 semaines et de l’ipilimumab en IV toutes les 6 semaines jusqu’à progression de la maladie, intolérance au traitement ou pendant une durée maximale de 24 mois. Les patients du deuxième groupe recevront le traitement EXTREME comprenant du cétuximab en IV une fois par semaine associé au cisplatine ou au carboplatine en IV et au fluorouracile en IV toutes les 3 semaines avec un maximum de 6 cures, puis une maintenance par du cétuximab en IV 1 fois par semaine ou toutes les 2 semaines selon le standard de prescription local jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant 5 ans après l’analyse de survie globale.

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Merck-Serono MAJ Il y a 5 ans

Merck ADVANTAGE : Essai de phase 1-2 randomisé évaluant l’efficacité et la tolérance de différents schémas d’association du cilengitide ou cisplatine, 5-FU et cétuximab, chez des patients ayant un cancer à cellules squameuses de la tête et du cou en rechute ou métastatique. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est de déterminer la dose la plus adaptée de cilengitide à administrer en association avec du cisplatine, du 5-FU et du cétuximab, puis d’évaluer l’efficacité de cette association, chez des patients ayant un cancer à cellules squameuses de la tête et du cou en rechute ou métastatique. La dose la plus adaptée de cilengitide sera déterminée dans la première phase de l'essai (phase 1). Phase 1 : Les patients recevront un traitement comprenant une perfusion de cilengitide associée à une perfusion de cétuximab et une perfusion de cisplatine et de 5-FU. Phase 2 : les patients seront répartis de façon aléatoire en trois groupes de traitement. Les patients du premier groupe recevront un traitement comprenant une perfusion de cilengitide les quatre premiers jours, puis une fois par semaine pendant deux semaines. Le cilengitide est associé à une perfusion de cétuximab une fois par semaine et une perfusion de cisplatine et de 5-FU une fois toutes les trois semaines. Les patients du deuxième groupe recevront le même traitement que dans le premier groupe, mais le cilengitide sera administré en perfusion deux fois par semaine, pendant trois semaines. Les patients du troisième groupe recevront le même traitement que dans le premier groupe, mais sans le cilengitide.

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Pfizer MAJ Il y a 5 ans

Étude JAVELIN HEAD AND NECK 100 : étude de phase 3 randomisée, en double aveugle, visant à comparer l’efficacité de l’avélumab en association à une chimioradiothérapie standard (cisplatine et une radiothérapie définitive) à une chimioradiothérapie standard seule comme traitement de première ligne chez des patients ayant un carcinome squameux de la tête et du cou localement avancé. [essai clos aux inclusions] Les cancers de l’oropharynx, du pharynx et du larynx constituent le 90% des cancers de la tête et du cou et sont favorisés par le tabagisme et l’abus d’alcool. Une infection par certains types du papillomavirus humain augmente le risque de développer un cancer de la tête et du cou. Le traitement des cancers de la tête et du cou est complexe et dépend des caractéristiques de la tumeur qui guident le choix de la stratégie de traitement. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur. L’avélumab est un anticorps monoclonal qui cible PD-L1 et qui est capable de rétablir la réponse antitumorale des lymphocytes T du système immunitaire. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité de l’avélumab en association à une chimioradiothérapie standard (cisplatine et une radiothérapie définitive) à une chimioradiothérapie standard seule comme traitement de première ligne chez des patients ayant un carcinome squameux de la tête et du cou localement avancé. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront de l’avélumab par voie intraveineuse (IV) une fois par semaine pendant 2 semaine puis, après 4 semaines sans traitement, encore une fois par semaine pendant 2 semaines, puis toutes les 2 semaines pendant 12 mois, associé au cisplatine en IV toutes les 3 semaines et à une radiothérapie à modulation d’intensité, 1 séance par jour, 5 jours par semaine pendant 7 semaines. Les patients du deuxième groupe recevront la même association de traitement que les patients du premier groupe mais l’avéluùab sera remplacé par un placebo. Dans cette étude, ni le patient, ni le médecin ne connaitront la nature du traitement administré entre avelumab et placebo. Les patients seront suivis pendant 4 ans et 1 mois.

Essai clos aux inclusions

Étude ELAN-FIT : étude de phase 2 évaluant l’efficacité et la tolérance de l’association concomitante du carboplatine, du 5 fluorouracile (5 FU), et du cétuximab en première ligne de traitement, chez des patients âgés de 70 ans ou plus, considérés comme « fit » (sans fragilité) sur le plan gériatrique, ayant un cancer de la tête et du cou, épidermoïde, métastatique ou récidivant, non accessible à un traitement locorégional. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance de l’association concomitante du carboplatine, du 5 fluorouracile , et du cétuximab en première ligne de traitement, chez des patients âgés de 70 ans ou plus, ayant un cancer de la tête et du cou, épidermoïde, métastatique ou récidivant, non accessible à un traitement locorégional et considérés comme « fit » (sans fragilité) sur le plan gériatrique. Les patients recevront une chimiothérapie à base de carboplatine et de 5 fluorouracile, administrés en perfusion intraveineuse, les quatre premiers jours de chaque cure, et de cétuximab, administré en perfusion intraveineuse une fois par semaine. Ce traitement sera répété toutes les trois semaines, pendant six cures. Les patients recevront ensuite, une chimiothérapie de maintenance à base de cétuximab, administré en perfusion intraveineuse, toutes les deux semaines jusqu’à la rechute ou l’intolérance.

Essai clos aux inclusions