Organes: Sarcomes - Spécialités: Chimiothérapie

Etude NEO-Sarcomics : étude de biomarqueur visant à évaluer la valeur pronostique de l’association de la signature CINSARC (Complexity INDEX in SARComas) et l’efficacité d’une chimiothérapie chez des patients ayant un sarcome des tissus mous. [essai clos aux inclusions] Les sarcomes des tissus mous sont des tumeurs malignes rares qui prennent naissance dans les cellules du tissu conjonctif ou du tissu de soutien. Le mot « maligne » signifie que la tumeur peut se propager à d’autres parties du corps formant donc des métastases. Différents traitements sont proposés : l’intervention chirurgicale (traitement le plus courant), la radiothérapie (rayonnement détruisant les cellules cancéreuses) ou la chimiothérapie (médicaments cytotoxiques détruisant les cellules cancéreuses). Il a été identifié une signature moléculaire de gènes permettant de prédire le pronostic des sarcomes. Il s’agit de la CINSARC signature qui signifie « Complexity INDEX in SARComas ». Elle permet une meilleure évaluation du risque métastatique pour les patients. L’objectif de cette étude est d’évaluer la valeur pronostique de l’association de la signature CINSARC et l’efficacité d’une chimiothérapie néo-adjuvante à partir d’anthracyclines. Une biopsie sera effectuée dans les 2 semaines précédant le début du traitement si on ne dispose pas d’échantillons de la tumeur concernée. Les patients recevront une chimiothérapie néo-adjuvante pendant 6 cures de 21 jours avant l’intervention chirurgicale. Les patients seront hospitalisés du 1er au 3ème jour de chaque cure. L’intervention chirurgicale sera réalisée dans les 3 semaines après la fin de la chimiothérapie néo-adjuvante. Une radiothérapie post-opératoire pourra être proposée. Les patients seront suivis tous les 3 mois jusqu’à progression métastatique puis tous les 6 mois selon les procédures habituelles du centre.

Essai clos aux inclusions
Sierra Oncology MAJ Il y a 5 ans

Étude SRA737-02 : étude de phase 1-2 évaluant la sécurité du SRA737 en association avec de la gemcitabine et du cisplatine ou de la gemcitabine seule chez des patients ayant des tumeurs solides. [essai clos aux inclusions] Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90 % des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes) (exemple : cancer du sein) et les sarcomes, moins fréquents, qui sont issus de cellules de tissu conjonctif (exemple : cancer des os). Le SRA737 agit en interrompant le cycle de division des cellules tumorales. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité du SRA737 associé à de la gemcitabine et du cisplatine ou à de la gemcitabine seule chez des patients ayant des tumeurs solides. L’étude se déroulera en 2 étapes : Durant la première étape, les patients recevront du SRA737 pendant 2 jours par semaine 2 semaines sur 3 associé à de la gemcitabine une fois par semaine, 2 semaines sur 3 et du cisplatine toutes les 3 semaines. La dose du SRA737 sera régulièrement augmentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la deuxième étape. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Durant la deuxième étape, les patients recevront du SRA737 à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la première étape 2 jours par semaine, 3 semaines sur 4, associé à de la gemcitabine une fois par semaine, 3 semaines sur 4. Le traitement sera répété tous les 28 jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront revus 30 jours après la fin du traitement à l’étude puis tous les 4 mois.

Essai clos aux inclusions

Etude CombinaiR3 : étude de phase 2 visant à évaluer une stratégie thérapeutique dans le traitement de première intention des patients âgés de 2 à 50 ans ayant une tumeur d’Ewing avec métastases extra-pulmonaires. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Les tumeurs d’Ewing ou sarcome d’Ewing sont une forme rare de cancer des os touchant principalement les enfants et les jeunes adultes. Le risque de formation de métastases est important, c’est-à-dire que des cellules cancéreuses peuvent s’échapper et coloniser d’autres organes comme le foie, le cerveau, les poumons… La stratégie thérapeutique des sarcomes d’Ewing combine une chimiothérapie (médicaments cytotoxiques détruisant les cellules cancéreuses), une radiothérapie pour assurer un contrôle local de la tumeur et une intervention chirurgicale. L’objectif de cette étude est d’évaluer la stratégie de traitements déjà utilisés pour traiter certains sarcomes d’Ewing chez de patients ayant un sarcome d’Ewing avec des métastases en dehors des poumons. Les patients recevront un traitement combinant : une chimiothérapie d’induction, une chimiothérapie de consolidation suivie d’une réinjection de cellules souches périphériques (CSP), un traitement local et une chimiothérapie d’entretien. Lors de la chimiothérapie d’induction : les patients recevront 2 cures de VDC composées de vincristine par voie intraveineuse (IV) le 1er jour et doxorubicine par voie IV le 1er et 2ème jour et cyclophosphamide par voie IV le 1er jour et 2 cures d’IE composées d’ifosfamide par voie IV et étoposide par voie IV du 15ème au 19ème jour suivies d’une 1ère évaluation de la réponse (RE1). Les patients recevront ensuite 2 cures de VDC et 2 cures d’IE ou 4 cures de témozolomide par voie orale et irinotécan par voie IV du 1er au 5ème jour, suivies d’une 2ème évaluation de la réponse. Ce traitement durera 4 à 5 mois environ. Un traitement local par chirurgie et/ou radiothérapie sera effectué suivi d’une 3ème évaluation de la réponse. Lors de la chimiothérapie de consolidation : les patients recevront du busulfan par voie IV du 5ème au 2ème jour avant la greffe de CSP et du melphalan par voie IV la veille. La greffe de CSP sera réalisée suivie d’une 4ème évaluation de la réponse. Un traitement local par chirurgie et/ou radiothérapie sera effectué suivi d’une RE5. Lors de la chimiothérapie d’entretien : - La 1ère année, les patients recevront de la vinblastine par voie IV une fois par semaine (excepté pendant la radiothérapie : 3 fois par semaine à moindre dose), du cyclophosphamide par voie orale quotidiennement et du célécoxib par voie orale 2 fois par jour excepté pendant la radiothérapie. - La 2ème année, les patients recevront du cyclophosphamide par voie orale quotidiennement. L’évaluation de la réponse de fin d’étude sera réalisée à la fin de la chimiothérapie d’entretien. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre.

Essai ouvert aux inclusions

TRUSTS : Essai de phase 2-3, randomisé comparant l’efficacité d’un traitement par de la trabectédine administrée sur 3 ou 24 heures à de la doxorubicine, chez des patients ayant un sarcome des tissus mous avancé ou métastatique, non traité. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est de comparer l’efficacité de la doxorubicine à la trabectédine, chez des patients ayant un sarcome des tissus mous avancé ou métastatique non traité. Cet essai comprendra deux étapes : dans la première, les patients seront répartis de façon aléatoire en trois groupes de traitement. Les patients du premier groupe recevront une perfusion de doxorubicine toutes les trois semaines pendant six cures, en absence de rechute ou d’intolérance. Les patients du deuxième groupe recevront une perfusion de trabectédine sur trois heures, toutes les trois semaines pendant six cures, en absence de rechute ou d’intolérance. Les patients du troisième groupe recevront une perfusion de trabectédine sur vingt quatre heures, toutes les trois semaines pendant six cures, en absence de rechute ou d’intolérance. A l’issue de cette première étape, le mode d’administration le plus efficace de la trabectédine sera déterminé. Lors de la deuxième étape, les patients seront répartis de façon aléatoire en seulement deux groupes de traitement (doxorubicine/trabectédine). Au cours de l’essai, les patients complèteront régulièrement des questionnaires de qualité de vie (QLQ-C30). Après l’arrêt des traitements, les patients seront suivis tous les trois mois.

Essai clos aux inclusions

Etude NEO-Sarcomics : étude de biomarqueur visant à évaluer la valeur pronostique de l’association de la signature CINSARC (Complexity INDEX in SARComas) et l’efficacité d’une chimiothérapie chez des patients ayant un sarcome des tissus mous. Les sarcomes des tissus mous sont des tumeurs malignes rares qui prennent naissance dans les cellules du tissu conjonctif ou du tissu de soutien. Le mot « maligne » signifie que la tumeur peut se propager à d’autres parties du corps formant donc des métastases. Différents traitements sont proposés : l’intervention chirurgicale (traitement le plus courant), la radiothérapie (rayonnement détruisant les cellules cancéreuses) ou la chimiothérapie (médicaments cytotoxiques détruisant les cellules cancéreuses). Il a été identifié une signature moléculaire de gènes permettant de prédire le pronostic des sarcomes. Il s’agit de la CINSARC signature qui signifie « Complexity INDEX in SARComas ». Elle permet une meilleure évaluation du risque métastatique pour les patients. L’objectif de cette étude est d’évaluer la valeur pronostique de l’association de la signature CINSARC et l’efficacité d’une chimiothérapie néo-adjuvante à partir d’anthracyclines. Une biopsie sera effectuée dans les 2 semaines précédant le début du traitement si on ne dispose pas d’échantillons de la tumeur concernée. Les patients recevront une chimiothérapie néo-adjuvante pendant 6 cures de 21 jours avant l’intervention chirurgicale. Les patients seront hospitalisés du 1er au 3ème jour de chaque cure. L’intervention chirurgicale sera réalisée dans les 3 semaines après la fin de la chimiothérapie néo-adjuvante. Une radiothérapie post-opératoire pourra être proposée. Les patients seront suivis tous les 3 mois jusqu’à progression métastatique puis tous les 6 mois selon les procédures habituelles du centre.

Essai ouvert aux inclusions
Forma Therapeutics MAJ Il y a 5 ans

Étude 2102-ONC-102 : de phase 1b-2 évaluant la sécurité et l’efficacité du FT2102, chez des participants ayant une tumeur solide avancée ou un gliome porteur d'une mutation IDH1. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquents puisqu’ils représentent 90% des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes) (exemple : cancer du sein) et les sarcomes, moins fréquents, sont issus de cellules des tissus conjonctifs (exemple : cancer de l’os). Le traitement des tumeurs solides dépend des caractéristiques de la tumeur (ex : de la localisation de la tumeur, de son type histologique, de son stade, de la présence ou non de métastase). Le FT2102 est un inhibiteur de IDH-1. Lorsque cette enzyme est mutée, elle empêche les cellules de se différencier et conduit à la prolifération de cellules immatures. Ce traitement permet donc d’empêcher la prolifération des cellules tumorales. L’azacitidine est un traitement qui permet de tuer les cellules précurseurs du sang cancéreuses dans la moelle osseuse et empêche la réplication de l’ADN des cellules et cancéreuses, entrainant ainsi leurs morts. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur/ Le nivolumab est un anticorps qui active le système immunitaire contre les cellules cancéreuses et permet ainsi de les tuer. La gemcitabine et cisplatine sont des chimiothérapies. Elles agissent en inhibant la réplication de l’ADN et induisent la mort cellulaire préférentielle des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et l’efficacité du FT2102 chez des participants ayant une tumeur solide avancée ou un gliome porteur d'une mutation IDH1. L’étude comprendra 2 étapes. Lors de la 1ère étape, les patients seront répartis en 5 groupes en fonction du type de cancer. Tous les patients recevront du FT2102. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Lors de la 2ème étape, les patients seront répartis de façon aléatoire en 4 groupes en fonction du type de cancer. Les patients du 1er groupe recevront du FT2102. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront du FT2102 associé à de l’azacitidine selon les pratiques standards du centre. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 3ème groupe recevront du FT2102 associé à du nivolumab selon les pratiques standards du centre. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 4ème groupe recevront du FT2102 associé à de la gemcitabine selon les pratiques standards du centre. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 24 semaines.

Essai ouvert aux inclusions

Étude IPIAP-STM : étude de phase 4 évaluant les interactions entre une chimiothérapie avec de la doxorubicine et de l’ifosfamide et l’aprépitant chez des patients ayant un sarcome des tissus mous localisé, en récidive locale ou métastatique. Les sarcomes des tissus mous sont une forme rare (1 à 2 %) de cancers. Ils peuvent se développer au niveau de n’importe quelle localisation anatomique, majoritairement au niveau des membres. On retrouve beaucoup de types différents de tissus mous dans tout le corps, dont le tissu graisseux, les muscles, les tendons, les ligaments et les vaisseaux sanguins. Les tissus mous accomplissent de nombreuses fonctions dont les principales sont de soutenir, de protéger et de relier les tissus et structures du corps. La doxorubicine et l’ifosfamide sont des agents de chimiothérapie ayant des propriétés anticancéreuses qui bloquent la synthèse de l’ADN de la tumeur. L’aprépitant est utilisé dans la prévention des nausées induites par une chimiothérapie. L’objectif de cette étude est d’évaluer les interactions entre une chimiothérapie avec de la doxorubicine et de l’ifosfamide et l’aprépitant chez des patients ayant un sarcome des tissus mous localisé, en récidive locale ou métastatique. Tous les patients auront un examen clinique complet, un bilan biologique standard et une évaluation tumorale puis recevront une chimiothérapie avec de la doxorubicine par voie intraveineuse (IV) en association avec de l’ifosfamide en IV du premier au troisième jour. Le traitement sera répété tous les 21 jours jusqu’à 4 à 6 cures en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. À partir de la deuxième cure, les patients ayant eu des nausées lors de la première cure recevront de l’aprépitant par voie orale à forte dose le premier jour puis à faible dose pendant 2 jours. Le traitement sera répété tous les 21 jours jusqu’à la fin de la chimiothérapie en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients n’ayant pas eu de nausées durant la première cure continueront la chimiothérapie sans traitement additionnel. Une évaluation médicale comportant un examen clinique, un bilan biologique et des prélèvements sanguins sera réalisée durant chacune des cures. Le traitement sera répété tous les 21 jours jusqu’à 4 à 6 cures en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis durant les 2 premières cures de traitement, jusqu’au premier jour de la troisième cure au plus tard.

Essai ouvert aux inclusions