Organes: Prostate

Étude ABIDEX : étude de phase 2-3 comparant l’efficacité de l’acétate d’abiratérone en association avec de la dexaméthasone avec celle de l’acétate d’abiratérone en association avec de la prednisone chez des patients ayant un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration. Un cancer de la prostate est une maladie qui se développe à partir de cellules de la prostate initialement normales qui se transforment et se multiplient de façon anarchique, jusqu’à former une masse appelée tumeur maligne. Il s’agit d’un cancer d’évolution lente qui peut se propager à d’autres parties du corps, donnant lieu aux métastases. La majorité des patients ayant un cancer de la prostate métastatique vont développer une maladie résistante à la castration. L’acétate d’abiratérone est un médicament d’hormonothérapie administré habituellement avec de la prednisone pour prévenir l’hypertension artérielle et l’hypokaliémie pouvant survenir en prenant ce traitement. Avant l’avènement des hormonothérapies de nouvelle génération, les glucocorticoïdes étaient administrés comme agent anticancéreux dans le cancer de la prostate métastatique résistant à la castration. Plusieurs études ont montré que la dexaméthasone possède une activité antitumorale plus importante que la prednisone dans ce type de cancer. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité de l’acétate d’abiratérone en association avec de la dexaméthasone avec celle de l’acétate d’abiratérone en association avec la prednisone chez des patients ayant un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront de l’acétate d’abiratérone une fois par jour, en association avec de la prednisone une fois par jour. Le traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront de l’acétate d’abiratérone une fois par jour, en association avec de la dexaméthasone une fois par jour. Le traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront revus tous les 3 mois pour un dosage de l’antigène spécifique prostatique (PSA) et un bilan d’imagerie.

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Etude PEPsProstate : étude sociologique visant à développer un programme d’éducation thérapeutique chez des patients ayant un cancer de la prostate traités par prostatectomie radicale afin d’améliorer leur sexualité. [essai clos aux inclusions] Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez les hommes occidentaux. Un des traitements préconisé est la prostatectomie radicale qui consiste en une intervention chirurgicale visant à retirer toute la prostate et les vésicules séminales. Malgré les progrès réalisés pour le geste opératoire, le taux de dysfonctions érectiles suivant l’intervention reste élevé et impacte la qualité de vie des patients. Il n’existe aujourd’hui aucun protocole de rééducation post prostatectomie validé. L’objectif de cette étude est de construire un programme d’éducation thérapeutique chez des patients traités par prostatectomie radicale suite à un cancer de la prostate afin d’améliorer leur sexualité et leur qualité de vie. Les patients consulteront un urologue qui leur présentera l’étude. Les patients s’entretiendront avec un sociologue sous forme d’entretien individuel ou collectif. Les entretiens collectifs, aussi appelés « focus groupes » sont mis en place par l’attaché de recherche clinique du centre. Les entretiens seront enregistrés et retranscrits pour effectuer des analyses thématiques et comparatives. A partir des besoins éducatifs identifiés par le sociologue, un expert en science de l’éducation construira un programme d’éducation thérapeutique adapté à la population cible et à ses besoins. L’étude prendra fin à la fin de l’entretien individuel ou des focus groupes.

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Étude PRI 2015 : étude de phase 4 randomisée visant à comparer la tolérance des biopsies par voie transpérinéale associées à l’imagerie par résonance magnétique aux biopsies échoguidées par voie transrectale chez des patients ayant des complications post-interventionnelles. Le cancer de la prostate prend naissance dans les cellules de la prostate et il est d’évolution lente, mais il peut se propager à d’autres parties du corps, donnant lieu aux métastases. L’adénocarcinome représente 95 % des cas de cancer de la prostate et se développe à partir des cellules glandulaires produisant le mucus et le liquide prostatique qui se mélangent aux spermatozoïdes et à d’autres composants pour former le sperme. La réalisation de biopsies de la prostate est le seul moyen de confirmer le diagnostic du cancer de la prostate et d’envisager les modalités de traitement. Ces biopsies peuvent être réalisées par voie transpérinéale ou transrectale. L’objectif de cette étude est de comparer la tolérance des biopsies par voie transpérinéale associées à l’imagerie par résonance magnétique aux biopsies échoguidées par voie transrectale chez des patients ayant des complications post-interventionnelles. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du premier groupe auront une biopsie de la prostate transpérinéale (à travers le péritoine), guidée par imagerie par résonance magnétique (IRM). Les patients du deuxième groupe auront une biopsie de la prostate par voie transrectale (via le rectum) échoguidée (suivi par échographie). Les patients seront suivis pendant 1 an.

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Orion Pharma MAJ Il y a 5 ans

Étude STESIDES : étude de phase 1-2 randomisée évaluant l’efficacité et la sécurité de l’ODM-209 chez des patients ayant un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration ou un cancer du sein avancé négatif pour le récepteur-2 du facteur de croissance épidermique humain et positif pour les récepteurs estrogéniques. Le cancer de la prostate constitue un problème sanitaire majeur puisque c’est le cancer le plus fréquent chez l’homme de plus de 50 ans. Le cancer de la prostate se développe à partir de cellules de la prostate qui se transforment et se multiplient de façon anarchique. Il évolue lentement et peut donner des métastases. La majorité des cancers de la prostate métastatiques vont développer une résistance à la castration due à l’émergence de mutations du récepteur des androgènes. La résistance à la castration est un défi thérapeutique, caractérisée par une expression persistante de récepteurs androgéniques de haut niveau et par une résistance aux inhibiteurs conventionnels de ces récepteurs. Le cancer du sein est le cancer le plus fréquent chez la femme. Il représente plus du tiers de l'ensemble des nouveaux cas de cancer chez la femme. Il résulte d'un dérèglement de certaines cellules qui se multiplient et forment une tumeur. Les cellules cancéreuses peuvent rester dans le sein ou se propager dans d’autres organes. On distingue ainsi différents types de tumeurs qui n’évoluent pas de la même manière, selon qu’elles possèdent ou non des récepteurs. Les tumeurs hormonosensibles, dont le développement est influencé par les hormones avec présence de récepteurs estrogéniques, les tumeurs ayant ou non une surexpression du récepteur du facteur de croissance épidermique humain HER2, comme le cancer du sein HER2 négatif qui se caractérise par l’absence de la surexpression du récepteur HER2 et certains sous types de tumeurs qui expriment plus fréquemment des récepteurs androgéniques. La connaissance du statut HER2 a permis d’améliorer sa prise en charge du cancer du sein et suscite un grand intérêt. L’amélioration des traitements combinant la chimiothérapie et les traitements ciblés a permis de diminuer de manière importante les complications liées à ce cancer. Le traitement de référence des patients ayant d’un cancer de la prostate avancé repose sur une castration médicale ayant pour conséquence une déprivation androgénique et le traitement du cancer du sein HER2 négatif et positif pour les récepteurs estrogéniques, est l’hormonothérapie qui bloque l'action stimulante des hormones féminines sur les cellules cancéreuses. L’ODM-209 est une nouvelle hormonothérapie dotée de propriétés pharmacologiques uniques qui agit en inhibant les récepteurs androgéniques. L’hydrocortisone et la fludrocortisone sont des corticoïdes. Ce sont des médicaments anti-inflammatoires qui limitent le risque de développer une insuffisance surrénale liée à l’hormonothérapie et qui jouent également un rôle dans le développement et le fonctionnement des lymphocytes T. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la sécurité de l’ODM-209 chez des patients ayant un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration ou un cancer du sein avancé HER2 négatif et positif pour les récepteurs estrogéniques. L’étude comprendra 2 étapes. Lors de la 1ère étape, les patients recevront de l’ODM-209 à une dose qui sera régulièrement augmentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à utiliser lors de l’étape 2, associé à de l’hydrocortisone et de la fludrocortisone. Le traitement sera répété tous les mois en l’absence de progression de maladie ou d’intolérance au traitement. Lors de la 2ème étape, les patients recevront de l’ODM-209 à la dose la mieux adaptée déterminée lors de l’étape 1, associé à de l’hydrocortisone et de la fludrocortisone. Le traitement sera répété tous les mois en l’absence de progression de maladie ou d’intolérance au traitement. Des examens biologiques et radiologiques seront réalisés régulièrement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 24 semaines après la fin du traitement.

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