Organes: Primitif du foie

Étude PHiTT : Étude de phase 3 randomisée évaluant et comparant l’efficacité de différents traitements chez des patients ayant un hépatoblastome à bas risque, à risque intermédiaire ou haut risque ou un carcinome hépatocellulaire résécable ou non. Les cancers du foie constituent 1 % des cas de cancer chez les enfants. Ils peuvent être de plusieurs types et avoir plusieurs origines. Leur fréquence augmente chez les enfants nés prématurés. L’efficacité de certaines techniques de chimiothérapie utilisées dans cette étude a été démontrée dans les années 1990 et au début des années 2000. Néanmoins, le suivi des patients avait montré que malgré leurs bénéfices dans le traitement du cancer hépatique, ces traitements avaient des impacts négatifs sur les autres organes sains qui restent non négligeables. L’objectif de cette étude est d’évaluer et de comparer l’efficacité de différents traitements chez des patients ayant un hépatoblastome à bas risque, à risque intermédiaire ou à haut risque ou un carcinome hépatocellulaire résécable ou non. Les patients seront répartis en 6 groupes selon leur pathologie (hépatoblastome ou carcinome hépatocellulaire) et leur niveau de risque. Pour les patients du groupe A (patients ayant un hépatoblastome à très bas risque), une chirurgie résectrice sera effectuée puis les patients seront répartis en 2 sous-groupes selon le statut tissulaire de leur pathologie : Les patients du 1er sous-groupe seront suivis sans être traités. Les patients du 2ème sous-groupe recevront du cisplatine toutes les 3 semaines jusqu’à 2 cures en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du groupe B (patients ayant un hépatoblastome à bas risque) recevront 2 cures de cisplatine espacées de 2 semaines puis ils seront répartis en différents sous-groupes selon que la tumeur est réséquée ou non : 1 - Les patients ayant une tumeur réséquée seront répartis de façon aléatoire en 2 sous-groupes : Les patients du 1er sous-groupe recevront du cisplatine toutes les 2 semaines pendant 2 cures en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème sous-groupe recevront du cisplatine toutes les 2 semaines pendant 4 cures en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. 2 - Tous les patients ayant une tumeur non réséquée recevront du cisplatine toutes les 2 semaines pendant 2 cures en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Le statut de la tumeur des patients sera réévalué après ces 2 cures : les patients dont le cancer reste non résécable seront traités selon les recommandations locales et les patients dont le statut chirurgical évolue vers le statut de cancer résécable recevront 2 cures supplémentaires de cisplatine espacées de 2 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du groupe C (patients ayant un hépatoblastome de risque intermédiaire) seront répartis de façon aléatoire en 3 sous-groupes : 1 - Les patients du sous-groupe C1 recevront une chimiothérapie avec du cisplatine le premier jour, du carboplatine le quinzième jour et de la doxorubicine les quinzième et seizième jours. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines pendant 5 cures en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Une ablation chirurgicale de la tumeur sera également effectuée avant le début de la cinquième cure et en dehors des jours de perfusion. 2 - Les patients du sous-groupe C2 recevront une chimiothérapie avec du cisplatine et de la doxorubicine le premier jour, du 5-fluorouracile, de la doxorubicine et de la vincristine le deuxième jour puis de la vincristine 1 semaine et 2 semaines plus tard. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines pendant 6 cures en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Une ablation chirurgicale de la tumeur sera également effectuée avant le début de la cinquième cure et en dehors des jours de perfusion. 3 - Les patients du sous-groupe C3 recevront une chimiothérapie avec du cisplatine toutes les 2 semaines pendant 6 cures en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Une ablation chirurgicale de la tumeur sera également effectuée avant le début de la cinquième cure et en dehors des jours de perfusion. Les patients du groupe D (patients ayant un hépatoblastome de haut risque) recevront du cisplatine toutes les semaines pendant 3 semaines, et répété toutes les 4 semaines pendant 10 semaines puis une chirurgie sera réalisée et les patients seront répartis en fonction de l’évolution des métastases pulmonaires après la chimiothérapie et l’intervention chirurgicale : 1 - Les patients n’ayant plus de métastases pulmonaires recevront du carboplatine toutes les 3 semaines en association avec de la doxorubicine pendant 2 jours toutes les 3 semaines pendant 3 cures en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. 2 - Les patients dont les métastases pulmonaires persistent seront répartis de façon aléatoire en 2 sous-groupes : Les patients du 1er sous-groupe recevront du carboplatine associé à de la doxorubicine pendant 2 jours lors de la première, troisième et cinquième cure de 3 semaines et du carboplatine pendant 2 jours associé à de l’étoposide pendant 2 jours pendant la deuxième, quatrième et sixième cure de 3 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème sous-groupe recevront du carboplatine associé à de la doxorubicine pendant 2 jours lors de la première, troisième et cinquième cure de 3 semaines et de la vincristine une fois par semaine pendant 2 semaines associée à de l’irinotécan pendant 5 jours pendant la deuxième, quatrième et sixième cure de 3 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du groupe E (patients ayant un carcinome hépatocellulaire) seront traités chirurgicalement pour ablation des tissus cancéreux puis seront répartis en 2 sous-groupes en fonction du type de tumeur : 1 - Les patients du sous-groupe E1 ayant un carcinome hépatocellulaire secondaire seront suivis et ne recevront aucun traitement. 2 - Les patients du sous-groupe E2 ayant un carcinome hépatocellulaire de novo, c’est-à-dire qui est apparu directement, recevront une chimiothérapie avec du cisplatine associé à de la doxorubicine pendant 2 jours toutes les 3 semaines pendant 4 cures en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du groupe F pourront avoir une greffe et seront répartis de façon aléatoire en 2 sous-groupes : 1 - Les patients du sous-groupe F1 recevront une chimiothérapie avec du cisplatine et de la doxorubicine pendant 2 jours associés à du sorafénib 2 fois par jour à partir du troisième jour de chaque cure. Le traitement sera répété pendant 3 cures en l’absence de progression de la maladie ou de d’intolérance au traitement. 2 - Les patients du sous-groupe F2 recevront une chimiothérapie avec du cisplatine et de la doxorubicine pendant 2 jours toutes les 2 semaines associés à du sorafénib 2 fois par jour à partir du troisième jour de chaque cure pendant les première et troisième cures de 2 semaines et une chimiothérapie avec de la gemcitabine et de l’oxaliplatine toutes les 2 semaines associés à du sorafénib 2 fois par jour à partir du deuxième jour pendant la deuxième et quatrième cure de 2 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Tous les patients seront revus tous les 3 mois pendant un minimum de 2 ans pour une évaluation tumorale puis seront suivis jusqu’à progression de la maladie.

Essai ouvert aux inclusions
GUERBET MAJ Il y a 5 ans

Etude GDX-44-008 : étude de preuve de concept relative à l’efficacité du P03277 dans l’imagerie par résonance magnétique pour le diagnostic du carcinome hépatocellulaire. Le carcinome hépatocellulaire (CHC) est le cancer primitif du foie le plus fréquent. Il reste très longtemps asymptomatique et donc de diagnostic tardif. La détection précoce permettrait d’administrer un traitement curatif plus tôt et donc de mieux contrôler la maladie. Le diagnostic se fait sur imagerie : échogrpahie, tomodensitométrie, imagerie par résonnance magnétique (IRM)... L’IRM permet de rechercher des anomalies que l’on repère moins bien avec d’autres techniques d’imagerie médicale. Certaines IRM sont réalisées après l’injection d’un produit de contraste dans une veine du pli du coude pour mieux visualiser les vaisseaux ou les anomalies dans les organes. Le P03277, nouvel agent de contraste en développement, est une molécule à fort potentiel qui permet de visualiser des métastases cérébrales de très petite taille. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du P03277 dans l’IRM pour le diagnostic du CHC chez des patients ayant des petits nodules du foie suspects. Les patients recevront une injection de P03277 en perfusion intraveineuse puis effectueront l’examen d’IRM. La tolérance au site d’injection sera surveillée pendant l’injection et jusqu’à 30 min après, puis le lendemain. Les signes vitaux seront évalués avant l’administration de P03277 et 30 min après, puis le lendemain. Des prélèvements sanguins seront effectués lors de la sélection puis le lendemain de l’administration de P03277. L’étude prendra fin une fois les images collectées pour tous les patients et lues dans le cadre de la lecture d’experts et les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre pour leur pathologie.

Essai ouvert aux inclusions

FFCD 0903 : Essai de phase 2 évaluant l’efficacité et la tolérance du temsirolimus, chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire avancé. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est d’évaluer l’efficacité d’un traitement par du temsirolimus (Torisel®), médicament appartenant à la classe des inhibiteurs de la voie m-TOR, chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire avancé et chez qui le traitement actuellement validé du cancer du foie sorafénib (Nexavar®) n'est pas recommandé à cause de la gravité de leur cirrhose. Cette classe de médicaments ayant été montrée active dans le traitement d’un type de tumeur proche du cancer du foie. Si possible, une biopsie de la tumeur sera réalisée avant le début du traitement. Les patients recevront ensuite une perfusion de temsirolimus (Torisel®), une fois par semaine. Ce traitement sera maintenu en absence de progression tumorale ou d’intolérance. L’efficacité du traitement sera évaluée lors d’examens d’imageries, qui auront lieu, avant le début du traitement, un mois après, puis tous les deux mois, mais également par des prises de sang supplémentaires. Le traitement sera également évalué sur des critères de qualité de vie, grâce à des questionnaires qui seront complétés régulièrement pendant le traitement. Les patients pourront également participer à une étude annexe nécessitant une dizaine de prélèvements sanguins. Ces prélèvements auront lieu lors de la deuxième semaine de traitement.

Essai clos aux inclusions
Zurich Hospital University MAJ Il y a 6 ans

Étude HOPE : étude de phase 2 randomisée visant à comparer les complications post-opératoires majeures pendant et après une greffe de foie préalablement traité par perfusion oxygénée hypothermique en fin d’ischémie avec celles d’une greffe de foie préservé selon la pratique courante. Les lésions d’ischémie (arrêt de la circulation du sang dans un organe) sont bien connues en transplantation et mènent à différents degrés de dysfonction d’un greffon. Des études chez l’animal ont montré des effets bénéfiques des perfusions continues oxygénées. Ces techniques ont plusieurs inconvénients dont le risque de dommages pendant le transport du greffon. En revanche, le concept de perfusion oxygénée en fin d’ischémie est simple et mis en oeuvre en salle d’opération peu avant la transplantation. De plus, une récente étude a démontré que cette approche était faisable et sûre. L’objectif de cette étude est de comparer les complications post-opératoires majeures pendant et après une greffe de foie préalablement traité par perfusion oxygénée hypothermique en fin d’ischémie avec celles d’une greffe de foie préservé selon la pratique courante. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront une perfusion de solution oxygénée froide (Belzer MPS®) avant la transplantation. Les foies seront prélevés, conservés et préparés dans l’IGL-1 puis perfusés avec la solution oxygénée froide (Belzer MPS®) par la machine Liver Assist d’Organ Assist. Le foie des patients du deuxième groupe sera préservé en continu dans l’IGL-1. Le foie des donneurs de chaque groupe fera l’objet d’une biopsie au moment du prélèvement. . Les patients seront revus 12 mois après la transplantation afin d’effectuer une Imagerie par Résonance Magnétique (IRM).

Essai ouvert aux inclusions
Teclison Limited MAJ Il y a 5 ans

Étude LT-006-TATE : étude de phase 2 randomisée comparant l’efficacité du traitement par embolisation transartérielle en association avec de la tirapazamine par rapport à un traitement standard par chimioembolisation transartérielle en association avec de la doxorubicine chez des patients ayants un carcinome hépatocellulaire de stade intermédiaire. Le carcinome hépatocellulaire est un cancer primitif du foie qui se développe, dans la grande majorité des cas, à partir des cellules du foie déjà endommagées par une maladie chronique ou une cirrhose. La transplantation du foie constitue le traitement de 1ère intention du carcinome hépatocellulaire. Le carcinome hépatocellulaire représente environ 80% de l’ensemble des tumeurs primitives ou secondaires du foie. Avec 714 600 cas en 2002, le carcinome hépatocellulaire représente le 5ème cancer le plus fréquent dans le monde. Les cellules souches situées au centre des cancers naissent et se multiplient dans un environnement pauvre en oxygène car les tissus sont peu vascularisés or dans un tel environnement les traitements par chimiothérapie comme par exemple la doxorubicine perdent de leur efficacité. L’embolisation est un traitement qui consiste à bloquer ou à ralentir l’apport en sang à des tissus ou à un organe. Elle peut servir à bloquer la circulation du sang vers une tumeur, de manière que les cellules cancéreuses meurent. Lorsque la matière utilisée pour bloquer l’apport en sang libère aussi des agents chimiothérapeutiques dans la tumeur, on parle de chimioembolisation. Les agents chimiothérapeutiques alors utilisés seuls ou en association sont la doxorubicine, le cisplatine et la mitomycine. La chimioembolisation transartérielle (TACE) est un type particulier de chimioembolisation qui bloque l’artère hépatique en vue de traiter les cancers du foie. La tirapazamine est un agent antitumoral actif dans les cellules présentant un déficit en oxygène. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du traitement par embolisation transartérielle en association avec de la tirapazamine par rapport à un traitement standard par chimioembolisation transartérielle en association avec de la doxorubicine chez des patients ayants un carcinome hépatocellulaire de stade intermédiaire. Les patients seront répartis aléatoirement en 2 groupes : Dans le premier groupe, une embolisation de la tumeur par lipiodol et Gelfoam® sera réalisée en association avec de la tirapazamine. Dans le deuxième groupe, une embolisation de la tumeur par lipiodol et Gelfoam® sera réalisée en association avec de la doxorubicine. Les patients seront suivis jusqu’à 3 ans.

Essai ouvert aux inclusions

Etude PREMETHEP : caractérisation du métabolisme glucidique et lipidique par tomographie par émission de positons (TEP) au 18F-Fluorodésoxyglucose (FDG) et à la 18F-Fluorocholine (FCH) pour prédire la survie des patients ayant un carcinome hépatocellulaire avancé traité par sorafénib. Le carcinome hépatocellulaire (CHC) est un cancer primitif du foie qui se développe à partir des cellules du foie. Le seul traitement curatif est l’intervention chirurgicale avec une transplantation du foie mais elle n’est pas toujours possible. Pour les formes non opérables avancées de CHC, le traitement anticancéreux par sorafénib, apporte un gain significatif en termes de survie, mais l’efficacité de ce traitement est inconstante. Il serait donc essentiel de développer des techniques permettant d’identifier rapidement et efficacement les patients les plus susceptibles de répondre au traitement pour éviter un traitement inefficace et proposer des alternatives thérapeutiques. La tomographie par émission de positons (TEP) est une méthode d’imagerie médicale permettant de déterminer le fonctionnement et le métabolisme des cellules dans les organes. Elle est couplée à un élément radioactif, comme le 18F-fluorodeoxyglucose (FDG) ou la 18F-fluorocholine (FCH) qui est un traceur permettant de visualiser le métabolisme des cellules y compris des cellules cancéreuses. Des études ont montré que la FCH permet une meilleure détection des CHC en comparaison avec le FDG mais sa fixation sur la cellule reste inconstante. L’utilisation combinée de la TEP au FDG et à la FCH pourrait être complémentaire. L’objectif de cette étude est d’évaluer les capacités prédictives de la TEP au FDG et à la FCH et leur complémentarité pour le diagnostic, le bilan d’extension et la prédiction de récidive après traitement chirurgical, et ainsi utiliser un traitement efficace pour des patients ayant un CHC non opérable. Les patients bénéficieront d’une TEP au FDG et d’une TEP à la FCH réalisées avant le début du traitement par sorafénib et après un mois de traitement. Des prélèvements sanguins seront aussi effectués à ces mêmes moments. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre tous les mois suite à l’initiation du traitement et une évaluation radiologique par scanner ou imagerie par résonnance magnétique sera réalisée tous les deux mois pendant 1 an. Les patients répondront à des questionnaires de qualité de vie à chaque visite de suivi.

Essai ouvert aux inclusions
Forma Therapeutics MAJ Il y a 5 ans

Étude 2102-ONC-102 : de phase 1b-2 évaluant la sécurité et l’efficacité du FT2102, chez des participants ayant une tumeur solide avancée ou un gliome porteur d'une mutation IDH1. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquents puisqu’ils représentent 90% des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes) (exemple : cancer du sein) et les sarcomes, moins fréquents, sont issus de cellules des tissus conjonctifs (exemple : cancer de l’os). Le traitement des tumeurs solides dépend des caractéristiques de la tumeur (ex : de la localisation de la tumeur, de son type histologique, de son stade, de la présence ou non de métastase). Le FT2102 est un inhibiteur de IDH-1. Lorsque cette enzyme est mutée, elle empêche les cellules de se différencier et conduit à la prolifération de cellules immatures. Ce traitement permet donc d’empêcher la prolifération des cellules tumorales. L’azacitidine est un traitement qui permet de tuer les cellules précurseurs du sang cancéreuses dans la moelle osseuse et empêche la réplication de l’ADN des cellules et cancéreuses, entrainant ainsi leurs morts. Certaines cellules cancéreuses ont la capacité d’échapper aux défenses immunitaires qui protègent l’organisme. Les immunothérapies constituent un développement majeur pour les traitements anticancéreux, car elles sont capables de stimuler et de mobiliser le système immunitaire du patient contre la tumeur/ Le nivolumab est un anticorps qui active le système immunitaire contre les cellules cancéreuses et permet ainsi de les tuer. La gemcitabine et cisplatine sont des chimiothérapies. Elles agissent en inhibant la réplication de l’ADN et induisent la mort cellulaire préférentielle des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et l’efficacité du FT2102 chez des participants ayant une tumeur solide avancée ou un gliome porteur d'une mutation IDH1. L’étude comprendra 2 étapes. Lors de la 1ère étape, les patients seront répartis en 5 groupes en fonction du type de cancer. Tous les patients recevront du FT2102. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Lors de la 2ème étape, les patients seront répartis de façon aléatoire en 4 groupes en fonction du type de cancer. Les patients du 1er groupe recevront du FT2102. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe recevront du FT2102 associé à de l’azacitidine selon les pratiques standards du centre. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 3ème groupe recevront du FT2102 associé à du nivolumab selon les pratiques standards du centre. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 4ème groupe recevront du FT2102 associé à de la gemcitabine selon les pratiques standards du centre. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 24 semaines.

Essai ouvert aux inclusions
Essai clos aux inclusions
Pfizer MAJ Il y a 5 ans

Étude de phase 1, en escalade de dose, évaluant le Pf-04518600, en monothérapie ou en association avec Pf-05082566, chez des patients un cancer localement avancé ou métastatique. [essai clos aux inclusions] Il existe plusieurs stades de cancer : initialement localisé à un organe puis qui évolue vers un ou plusieurs autres organes, on parle alors de stade métastatique. Les traitements standards des cancers reposent le plus souvent sur l’utilisation de chimiothérapie (médicaments anticancéreux). De nouvelles stratégies de traitement sont apparues comme l’immunothérapie, qui consiste à administrer des anticorps qui vont stimuler des récepteurs de cellules et réactiver le système immunitaire pour qu’il puisse combattre le cancer. L’objectif de cette étude est d’évaluer la tolérance et l’efficacité d’une combinaison de 2 immunothérapies : le PF-05082566 et le PF-05082566 chez des patients ayant un cancer avancé ou métastatiques (plusieurs indications selon les groupes). L’étude sera réalisée en plusieurs parties. Les parties 1 ont pour but de déterminer la dose maximale tolérée des traitements à l’étude et les parties 2 seront constituées de groupes d’extension où les patients recevront les médicaments aux doses recommandées. Partie A1 et A2 : Les patients recevront du PF-04518600 en perfusion intraveineuse (IV) toutes les 2 semaines. Partie B1 : Les patients recevront du PF-04518600 en perfusion IV toutes les 2 semaines et du PF-05082566 en perfusion IV sur 4 semaines. Un schéma d’escalade de dose est appliqué pour le PF-05082566. Partie B2 : Les patients recevront du PF-04518600 en perfusion IV toutes les 2 semaines et du PF-05082566 en perfusion IV sur 4 semaines aux doses déterminées lors des parties A1 et B1. Les patients seront suivis selon les procédures habituelles du centre.

Essai clos aux inclusions