Organes: Primitif du foie - Pays: France
SillaJen MAJ Il y a 5 ans

Étude JX594-HEP024 : étude de phase 3, randomisée, visant à évaluer le Pexa-Vec (vaccin GM-CSF/ virus thymidine kinase désactivé) suivi du sorafénib par rapport au sorafénib seul, chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire (CHC) avancé n’ayant pas préalablement reçu de traitement systémique. Le carcinome hépatocellulaire est un cancer primitif du foie. Il survient presque toujours sur une maladie préexistante, cirrhose ou hépatopathie chronique virale. Certaines souches de virus B ou C sont plus susceptibles de causer un cancer. L’objectif de cette étude est d’évaluer le Pexa-Vec (vaccin GM-CSF/ virus thymidine kinase désactivé) suivi du sorafénib par rapport au sorafénib seul chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire (CHC) avancé. Les patients seront répartis de façon aléatoire dans 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront du Pexa-Vec sous la forme de 3 injections intratumorales (IT) toutes les deux semaines (Jour 1, Semaine 2, Semaine 4). Les patients resteront en observation à la clinique et/ou à l’hôpital pendant un minimum de 8 heures après chaque injection IT. Le sorafénib sera initié à la semaine 6 ou 2 semaines après la dernière injection IT, mais pas avant la semaine 6. Il est administré par voie orale tous les jours jusqu’à progression de la maladie ou apparition d’une toxicité. Les patients du deuxième groupe recevront du sorafénib à partir du jour 1, sous forme de comprimés, pris tous les jours jusqu’à progression de la maladie ou apparition d’une toxicité. Les patients devront se présenter à des visites de suivi toutes les 6 semaines pour se soumettre à une évaluation radiologique jusqu’à la survenue d’une progression documentée ou l’arrêt prématurée de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
AstraZeneca MAJ Il y a 5 ans

Étude HIMALAYA : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité et la sécurité du durvalumab en monothérapie et en association avec du trémélimumab avec celles du sorafénib en première ligne de traitement chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire non résécable. Le carcinome hépatocellulaire (CHC) est le sixième cancer le plus fréquent dans le monde. Il est lié à l’hépatite C chronique et à la stéatohépatite non alcoolique induite par l’obésité et/ou le diabète de type 2. Dans 90 % des cas, le CHC survient dans un contexte de cirrhose hépatique. Il reste très longtemps asymptomatique ce qui explique qu’il soit souvent diagnostiqué tardivement. Le CHC se développe, dans la grande majorité des cas, à partir de cellules du foie déjà endommagées par une maladie chronique ou une cirrhose. Le traitement de première intention du CHC est la transplantation du foie. Dans les cas où la transplantation n’est pas possible, la résection du foie est proposée aux patients. Le durvalumab est un nouveau traitement d’immunothérapie à l’étude. De nombreuses études précédentes ont montré le bénéfice des immunothérapies dans le cadre du traitement du cancer. Le durvalumab a par ailleurs obtenu une autorisation de mise sur le marché pour le traitement du cancer du poumon non à petites cellules. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la sécurité du durvalumab administré seul et associé à du trémélimumab avec celles du sorafénib en première ligne de traitement chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire non résécable. Les patients du premier groupe recevront du durvalumab toutes les 4 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe recevront du durvalumab associé à du trémélimumab à faible dose toutes les 4 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du troisième groupe recevront du durvalumab associé à du trémélimumab à forte dose toutes les 4 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du quatrième groupe recevront du sorafénib administré selon les soins standard en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 4 ans.

Essai ouvert aux inclusions

Etude Pre-ToxE : étude visant à prédire la toxicité sévère des thérapies ciblées chez des patients âgés ayant un cancer. [essai clos aux inclusions] Ces dernières années il a été démontré une meilleure prise en charge des patients ayant un cancer grâce à l’apparition de nouvelles thérapies ciblées, les inhibiteurs de tyrosine kinase (ITK). Lors des études cliniques de ces thérapies, les sujets âgés sont sous-représentés et donc les données concernant la toxicité, sont rares. La population gériatrique étant hétérogène il est important d’identifier les sujets les plus à risque de complication. L’objectif de cette étude est de prédire la toxicité sévère des ITK administrés selon leur autorisation de mise sur le marché (AMM) chez des patients âgés de plus de 75 ans. Les patients recevront un traitement par une thérapie ciblée, ITK (sorafénib, sunitinib, régorafénib, axitinib ou pazopanib). Une évaluation tumorale sera faite dans les 4 semaines avant le premier jour de la 1ère cure de traitement. Deux prélèvements sanguins seront effectués pour chaque patient : un le premier jour de la 1ère cure pour analyser la pharmaco-génomique (effet du médicament sur l’homme) et un 2ème à la fin du 1er mois de traitement pour étudier la pharmacocinétique (effet de l’homme sur le médicament). Une évaluation gériatrique sera réalisée avant le début du traitement et à 2 mois de traitement par téléphone ou en consultation. Après l’arrêt du traitement, les données relatives au suivi des patients sont recueillies et une dernière évaluation gériatrique sera réalisée. Les patients seront suivis 1 an.

Essai clos aux inclusions
Incyte MAJ Il y a 5 ans

Étude FIGHT-302 : étude de phase 3, randomisée, comparant l’efficacité et la sécurité d’emploi du pémigatinib par rapport à la chimiothérapie associant la gemcitabine et le cisplatine dans le traitement de première intention de patients ayant un cholangiocarcinome non résécable ou métastatique avec réarrangement du gène FGFR2. Le cholangiocarcinome correspond à un cancer des voies biliaires. Il touche l'épithélium de l'arbre biliaire intra ou extra hépatique, c'est à dire le tissu constitué de cellules étroitement juxtaposées formant l'ensemble des canaux collectant la bile. La bile est un liquide visqueux jaunâtre produit par le foie, d'où la possibilité du développement de la maladie intra ou extra hépatique. Malgré une prévalence de la maladie encore peu connue, le cholangiocarcinome représente près de 3 % des cancers gastro-intestinaux et environ 10 à 15 % des tumeurs malignes hépato-biliaires. Il existe une légère prédominance masculine quant au développement de cette pathologie. La maladie se développe en moyenne entre 50 et 70 ans. Le traitement de référence est la chimiothérapie, radiothérapie et la radio-chimiothérapie. Le pémigatinib est inhibiteur du récepteur du facteur de croissance du fibroblaste (FGFR) types 1, 2 et 3 en se liant au FGFR il entraine inhibition de la prolifération dans les cellules tumorales. La gemcitabine est une chimiothérapie qui perturbe la synthèse d’ADN, bloque la prolifération des cellules cancéreuses et entraine la mort de ces dernières. Le cisplatine est un sel de platine, il agit en inhibant la réplication de l’ADN induisant la mort cellulaire préférentielle des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité et la sécurité d’emploi du pémigatinib par rapport à la chimiothérapie associant la gemcitabine et le cisplatine dans le traitement de première intention de patients ayant un cholangiocarcinome non résécable ou métastatique avec réarrangement du gène FGFR2. Les patients sont répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du pémigatinib tous les jours d’une cure de 3 semaines. Le traitement sera répété en l’absence de progression de maladie ou d’intolérance au traitement Les patients du 2ème groupe recevront du gemcitabine associé à du cisplatine au 1er jour et au 8ème jour de chaque cure de 3 semaines. Le traitement sera répété jusqu’à 8 cures au maximum en l’absence de progression de maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 1 an.

Essai ouvert aux inclusions

LIDA-B II : étude de phase 2 évaluant l’efficacité et la tolérance d’une chimiothérapie à base de Lipiodol® et d’idarubicine administrée par injection intra-artérielle hépatique chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire sur cirrhose de score Child A/B7. Le carcinome hépatocellulaire (CHC) est un cancer primitif du foie qui se développe, dans la grande majorité des cas, à partir des cellules du foie déjà endommagées par une maladie chronique ou une cirrhose. La transplantation du foie constitue le traitement de première intention du CHC. Le carcinome hépatocellulaire représente environ 80 % de l’ensemble des cas de tumeurs primitives ou secondaires du foie. Le CHC survient dans plus de 80 % des cas sur une cirrhose préexistante, d’origine alcoolique, virale ou mixte. Le traitement recommandé pour les patients ayant un CHC non résécable non métastatique est la chimioembolisation qui consiste à injecter au niveau du foie à la fois un traitement de chimiothérapie et des particules qui bloquent la circulation sanguine vers la tumeur. L’efficacité de ce traitement reste limitée, surtout sur les tumeurs de taille importante. La chimiothérapie intra-artérielle hépatique, quant à elle, consiste à injecter des agents anticancéreux sans bloquer la circulation sanguine vers la tumeur, ce qui permettra de réduire considérablement les risques de toxicité du traitement. De plus, les propriétés de cette technique et celles du Lipiodol® et de l’idarubicine pourraient permettre une meilleure efficacité par rapport aux traitements standard par chimioembolisation. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance d’une chimiothérapie à base de Lipiodol® et d’idarubicine administrée dans le foie par l’artère hépatique chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire survenu après une cirrhose. Les patients recevront de l’idarubicine associée à du Lipiodol®. Le traitement sera répété jusqu’à 4 cures, réalisées toutes les 3 semaines, ou jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront revus tous les 2 mois pendant les 6 premiers mois puis un an après le début du traitement de l’étude pour des visites de suivi incluant chacune une IRM hépatique.

Essai ouvert aux inclusions
AB Science MAJ Il y a 6 ans

Étude AB10006 : Étude de phase 1-2, randomisée, évaluant l'efficacité et la tolérance du masitinib associé à l’étoposide ou à l’irinotécan, chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire avancé, en rechute après un traitement de première ligne par sorafénib. L’objectif de cette étude est d’évaluer l'efficacité et la tolérance du masitinib associé à l’étoposide ou à l’irinotécan, chez des patients ayant un carcinome hépatocellulaire avancé, en rechute après un traitement de première ligne par sorafénib. Cette étude comprendra deux phases et les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes. Lors de la première phase, les patients du premier groupe recevront un traitement comprenant du masitinib tous les jours, et de l’étoposide en perfusion toutes les trois semaines. Les patients du deuxième groupe recevront un traitement comprenant du masitinib tous les jours, et de l’irinotécan en perfusion, toutes les 2 semaines. Lors de cette phase, différentes doses du traitement par masitinib seront testées jusqu’à obtention de la dose la mieux adaptée. Lors de la deuxième phase de l’étude, les patients du premier groupe recevront un traitement comprenant du masitinib, tous les jours, et de l’étoposide, pendant cinq jours toutes les trois semaines. Les patients du deuxième groupe recevront un traitement comprenant du masitinib, tous les jours, et de l’irinotécan en perfusion, toutes les deux semaines. Les patients seront suivis tous les trois mois.

Essai ouvert aux inclusions