Organes: Oesophage - Pays: France

Étude MK3475-590 : étude de phase 3 randomisée visant à comparer l’efficacité du pembrolizumab associé au cisplatine et au 5-fluorouracile au placebo associé au cisplatine et au 5-fluorouracile comme traitement de première ligne chez des patients ayant un carcinome de l’oesophage avancé ou métastatique. Le cancer de l’oesophage est une tumeur maligne qui prend naissance dans les cellules de l’oesophage. Le traitement du cancer de l’oesophage à un stade avancé est en grande partie d’intention palliative et il n’existe aucun agent chimiothérapeutique approuvé pour cette indication en particulier. Le traitement standard consiste en une chimiothérapie à base de cisplatine et de 5-fluorouracile. Le pembrolizumab est un inhibiteur de points de contrôle immunitaires PD-1 qui a démontré une activité anticancéreuse clinique sur un large éventail de types de tumeurs. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du pembrolizumab associé au cisplatine et au 5-fluorouracile au placebo associé au cisplatine et au 5-fluorouracile comme traitement de première ligne chez des patients ayant un carcinome de l’oesophage avancé ou métastatique. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du premier groupe reçoivent du pembrolizumab associé au cisplatine et au 5-fluorouracile jusqu’à 35 cures de pembrolizumab ou jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. Les patients du deuxième groupe reçoivent un placebo associé au cisplatine et au 5-fluorouracile jusqu’à la progression ou intolérance au traitement. Les patients seront suivis 30 jours après la fin du traitement pour le suivi de la sécurité d’emploi et ils auront des visites de suivi toutes les 9 semaines après la fin du traitement. Ils seront aussi suivis pour la survie toutes les 12 semaines.

Essai ouvert aux inclusions
Bristol Myers Squibb (BMS) MAJ Il y a 5 ans

Etude CheckMate 577 : étude randomisée de phase 3 comparant l’efficacité du nivolumab au placebo en traitement adjuvant chez des patients ayant eu une résection d’un cancer de l’oesophage ou de la jonction gastro-oesophagienne. [essai clos aux inclusions] Le cancer de l’oesophage se positionne au 9ème rang des cancers au niveau de sa fréquence dans le monde. Le traitement de référence pour les cancers de l’oesophage de la jonction gastro-oesophagienne est composée d’une radiothérapie (rayons visant à détruire les celles cancéreuses) et d’une chimiothérapie (médicaments anticancéreux) avant une intervention chirurgicale dans le but de réduire la taille des cellules cancéreuses avant l’intervention. Il y a, à ce jour, un besoin médicale pour de nouvelles stratégies thérapeutiques. L’immunothérapie (médicament qui stimule le système immunitaire pour lutter contre les maladies et les cancers) a récemment montré une efficacité clinique dans plusieurs types de cancers à un stade avancé après l’intervention chirurgicale. Des études préliminaires ont montré une efficacité du nivolumab dans ce type de cancers. L’objectif de cette étude est d’évaluer la survie globale et la survie sans progression de la maladie chez des patients ayant un cancer de l’oesophage ou de la jonction oesogastrique traités par nivolumab comparativement à ceux recevant un placebo et ayant reçu une chimiothérapie et une radiothérapie suivies d’une intervention chirurgicale. Un électrocardiogramme sera effectué dans les 2 semaines avant l’administration du traitement. Après avoir reçu une radiothérapie et une chimiothérapie suivies d’une intervention chirurgicale, les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront du nivolumab en perfusion intraveineuse (IV) de 30 min toutes les 2 semaines pendant 8 cures (16 semaines) puis toutes les 4 semaines. Ce traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance pour une durée maximale de 1 an au total. Les patients du deuxième groupe recevront un placebo en perfusion IV de 30 min toutes les 2 semaines pendant 8 cures (16 semaines) puis toutes les 4 semaines. Ce traitement sera répété jusqu’à progression de la maladie ou intolérance pour une durée maximale de 1 an au total. Des échantillons de tumeurs seront prélevés dans les 16 semaines avant l’administration du traitement, en cours de traitement de façon optionnelle, au moment de la première récidive et lors des visites de suivi. Des prélèvements sanguins seront pratiqués lors de la sélection, dans les 3 jours avant chaque administration de traitement et lors de la 1ère visite de suivi et de la 2ème uniquement en cas d’évènements indésirables liés au produit à l’étude persistants. Une évaluation de la tumeur par imagerie (scanner de l’abdomen et du thorax et autres localisations si nécessaire) sera réalisée dans le mois précédant l’administration du traitement puis toutes les 12 semaines. Les patients ayant arrêté le traitement pour une raison autre que la récidive continueront d’avoir des évaluations tumorales de surveillance jusqu’à récidive toutes les 12 semaines durant les 2 premières années puis tous les 6 à 12 mois entre les 3ème et 5ème années avec une dernière évaluation à 5 ans. Les patients répondront à des questionnaires de qualité de vie le 1er jour de la 1ère cure, toutes les 2 cures jusqu’à la 9ème cure et à chaque cure jusqu’à la dernière, puis aux visites de suivi tous les 3 mois jusqu’à 2 ans après la dernière dose. Les patients seront suivis à 1 mois après traitement puis tous les 3 mois ou plus fréquemment si nécessaire, lors d’une consultation ou par téléphone pour une durée de 5 ans.

Essai clos aux inclusions
Merck Sharp & Dohme (MSD) MAJ Il y a 5 ans

Étude KEYNOTE-585 : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité du pembrolizumab associé à une chimiothérapie (XP ou FP) avec celle d’un placebo associé à une chimiothérapie (XP ou FP) en traitement néoadjuvant et adjuvant chez des patients ayant un adénocarcinome de l’estomac ou un adénocarcinome de la jonction gastrooesophagienne. L'adénocarcinome gastrique se développe à partir de l'épithélium gastrique. Avec environ 9 000 nouveaux cas par an, le cancer de l'estomac se situe au cinquième rang des cancers en France. Le cancer de la jonction oesogastrique (ou cancer du cardia) est un cancer de l’orifice supérieur de l’estomac, situé à la jonction avec l’oesophage, dont l’incidence est en augmentation croissante et constante dans les pays occidentaux. Les traitements de ces 2 adénocarcinomes sont similaires et sont le plus souvent chirurgicaux avec une gastrectomie partielle si possible ou totale si nécessaire avec curage ganglionnaire. Le pembrolizumab est un médicament d’immunothérapie qui a montré une activité anticancéreuse clinique sur un large éventail de tumeurs. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du pembrolizumab associé à une chimiothérapie avec celle d’un placebo associé à une chimiothérapie en traitement néoadjuvant et adjuvant chez des patients ayant un adénocarcinome de l’estomac ou un adénocarcinome de la jonction gastrooesophagienne. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 4 groupes. Les patients du 1er groupe et du 2ème groupe recevront avant la chirurgie, du cisplatine le premier jour associé à la capécitabine, 2 fois par jour pendant 2 semaines ou associé au 5-fluorouracile en perfusion continue pendant 5 jours. Les patients du 1er groupe recevront du pembrolizumab le premier jour de chaque cure. Les patients du 2ème groupe recevront un placebo le premier jour de chaque cure. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines jusqu’à 3 cures en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Quatre à dix semaines après la chirurgie, les patients du 1er et du 2ème groupe recevront du cisplatine le premier jour associé à la capécitabine 2 fois par jour pendant 2 semaines ou associé au 5-fluorouracile en perfusion continue pendant 5 jours. Les patients du 1er groupe recevront du pembrolizumab en IV le premier jour de chaque cure. Les patients du 2ème groupe recevront un placebo en IV le premier jour de chaque cure. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines jusqu’à 14 cures en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients du 3ème groupe du 4ème groupe recevront, avant la chirurgie, une chimiothérapie de type FLOT comprenant du docétaxel, de l’oxaliplatine, du 5-fluorouracile et de la leucovorine, toutes les 2 semaines jusqu’à 4 administrations en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 3ème groupe recevront du pembrolizumab le premier jour de chaque cure. Les patients du 4ème groupe recevront un placebo le premier jour de chaque cure. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines jusqu’à 3 cures en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Quatre à dix semaines après la chirurgie, les patients du 3ème et du 4ème groupe recevront une chimiothérapie de type FLOT comprenant du docétaxel, de l’oxaliplatine, du 5-fluorouracile et de la leucovorine, toutes les 2 semaines jusqu’à 4 administrations en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 3ème groupe recevront du pembrolizumab le premier jour de chaque cure. Les patients du 4ème groupe recevront un placebo le premier jour de chaque cure. Le traitement sera répété toutes les 3 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis toutes les 12 semaines par imagerie pendant 2 ans puis toutes les 24 semaines jusqu’à progression de la maladie. Après progression, les patients seront suivis par téléphone toutes les 12 semaines.

Essai ouvert aux inclusions