Organes: Lymphomes non hodgkinien - Spécialités: Thérapies Ciblées
MorphoSys MAJ Il y a 5 ans

Étude MOR208C205 (COSMOS) : étude de phase 2, évaluant l’efficacité et la tolérance du MOR00208, un anticorps anti-CD19 associé à l’idelalisib, un inhibiteur de PI3K, chez des patients ayant une leucémie lymphoïde chronique ou un lymphome à petit lymphocyte réfractaire ou en rechute et traité par un inhibiteur de Bruton tyrosine kinase. [essai clos aux inclusions] La leucémie lymphoïde chronique est un cancer des cellules souches du sang, qui deviennent des cellules blastiques (cellules sanguines immatures) empêchant les cellules sanguines saines d’accomplir leurs tâches. Dans le 95% de cas, la leucémie lymphoïde chronique affecte les lymphocytes B, qui se transforment en cellules cancéreuses. La leucémie lymphoïde chronique est l’un des types les plus courants de leucémie chez l’adulte et elle se développe lentement au fil des mois ou des années. Le lymphome à petits lymphocytes est considéré comme une variante de la même maladie. Dans la leucémie lymphoïde chronique les cellules du lymphome se trouvent dans le sang et la moelle osseuse et dans le lymphome à petits lymphocytes, dans les ganglions lymphatiques et la rate. Les options de traitement pour les patients ayant une leucémie lymphoïde chronique ou un lymphome à petits lymphocytes récurrent ou réfractaire sont limitées après avoir arrêté un traitement avec un inhibiteur de la Bruton tyrosine kinase comme l’ibrutinib à cause d’une progression de la maladie, une transformation ou une intolérance.. L’anticorps MOR00208 a montré des résultats prometteurs lors des études précédentes avec une activité clinique complémentaire à l’idelalisib et au vénétoclax, des traitements actuels pour la leucémie lymphoïde chronique. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité et l’efficacité du MOR00208 associé à l’idelalisib ou au vénétoclax chez des patients ayant une leucémie lymphoïde chronique ou un lymphome à petits lymphocytes traité antérieurement avec un inhibiteur de la Bruton tyrosine kinase (BTK). Les patients seront répartis en deux groupes. Les patients du groupe 1 recevront du MOR00208 en perfusion intraveineuse une fois par semaine pendant les premiers 3 mois puis toutes les deux semaines pendant les 3 mois suivants puis une fois par mois avec l’idelalisib par voie orale deux fois par jour. Les patients du groupe 2 recevront du MOR00208 en perfusion intraveineuse une fois par semaine pendant les premiers 3 mois puis toutes les deux semaines pendant les 3 mois suivants puis une fois par mois avec du vénétoclax par voie orale une fois par jour. Tous les patients recevront le traitement pendant un maximum de 24 cures de 4 semaines ou jusqu’à progression de la maladie. Les patients seront suivis pendant 2 ans.

Essai clos aux inclusions
Celgene MAJ Il y a 5 ans

Étude CC-90010-ST-001 : étude de phase 1 évaluant la sécurité, l’efficacité, la tolérance et la pharmacocinétique du CC-90010, chez des patients ayant une tumeur solide avancée ou un lymphome non hodgkinien récidivant / réfractaire. Les tumeurs solides sont l’ensemble des cancers qui se développent dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquentes puisqu’elles représentent 90% des cancers humains. On distingue 2 types de tumeurs : les carcinomes qui sont issus de cellules épithéliales (peau, muqueuses, glandes), et les sarcomes, moins fréquents, sont issus de cellules des tissus conjonctifs (exemple : cancer de l’os). Elles se distinguent des cancers des cellules sanguines, comme les leucémies ou le lymphome non hodgkinien, dont les cellules cancéreuses circulant dans le sang ou la lymphe et sont dispersées dans l'organisme. Le lymphome non hodgkinien est un cancer qui prend naissance dans les lymphocytes, un type de globules blancs impliqués dans les réactions de défense de l’organisme et qui appartient au système lymphatique. Les lymphocytes subissent parfois des changements qui rendent leur mode de croissance ou leur comportement anormal. Ces cellules anormales peuvent former des tumeurs appelées lymphomes. Le traitement des tumeurs solides dépend des caractéristiques de la tumeur (ex : de la localisation de la tumeur, de son type histologique, de son stade, de la présence ou non de métastase). Le traitement de référence des tumeurs solides métastasiques est la chimiothérapie et la radiothérapie. Le lymphome non hodgkinien a comme principal traitement la chimiothérapie. Les thérapies ciblées sont des traitements ayant la capacité d’intervenir sur un mécanisme moléculaire clé du fonctionnement des cellules cancéreuses. Le CC-90010 est un inhibiteur d’une protéine qui régule le la croissance cellulaire. Ainsi, il inhibe la prolifération des cellules tumorales surexprimant cette protéine. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité, l’efficacité la tolérance et la pharmacocinétique du CC-90010 chez des patients ayant une tumeur solide avancée ou un lymphome non hodgkinien récidivant / réfractaire. L’étude comprendra 2 parties. Lors de la 1ère partie, la dose de CC-90010 sera régulièrement augmentée par groupe de patient afin de déterminer la dose la mieux adaptée pour la 2ème étape. Les patients recevront du CC-90010 1 fois par jour selon un schéma d’escalade de dose pendant 3 jours suivi de 4 jours de repos toutes les semaines. Des schémas posologiques alternatifs (ex : pendant 2 jours suivi de 5 jours de repos ou pendant 3 jours suivi de 4 jours de repos ou 4 jours suivis de 24 jours de repos) pourront être évalués. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Lors de la 2ème partie, les patients recevront du CC-90010 à la dose la mieux adaptée déterminée lors de l’étape 1 pendant 5 jours suivis de 2 jours de repos. Le traitement sera répété toutes les 4 semaines en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront suivis pendant les 28 jours qui suivent la dernière dose de CC-90010, puis tous les 3 mois. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 5 ans.

Essai ouvert aux inclusions

GALEN : Essai de phase 1b/2 évaluant l’association de l’obinutuzumab et du lénalidomide, chez des patients ayant un lymphome folliculaire ou un lymphome agressif à cellules B réfractaire ou en rechute. L’objectif de cet essai est de déterminer la dose la mieux adaptée de lénalidomide à administrer en association avec l’obinutuzumab et d’évaluer l’efficacité de cette association, chez des patients ayant un lymphome folliculaire ou un lymphome agressif à cellules B réfractaire ou en rechute. Dans une première partie, les patients ayant un lymphome folliculaire réfractaire ou en rechute recevront des comprimés de lénalidomide, une fois par jour pendant trois semaines. Ce traitement sera répété tous les mois, en combinaison avec des doses fixes d’obinutuzumab administré par perfusion. Différentes doses de lénalidomide seront testées pour déterminer la dose la mieux adaptée. Dans une deuxième partie, les patients recevront du lénalidomide en association avec de l’obinutuzumab, selon les mêmes modalités que dans la première partie, pendant six cures. En cas de réponse partielle ou complète après les six cures, les patients recevront un traitement de maintenance par obinutuzumab (tous les deux mois pendant deux ans) et par lénalidomide (pendant trois semaines tous les mois, pendant un an), jusqu'à la rechute ou intolérance. Avant chaque cycle de traitement, des examens cliniques et biologiques seront réalisés, notamment des examens neurologiques et des signes vitaux.

Essai ouvert aux inclusions

MCL 2004-2 SJ : Essai de phase 3 randomisé comparant l’efficacité de 6 cures d’une chimiothérapie de type R-CHOP suivie d’une radiochimiothérapie myéloablative et d’une greffe autologue de cellules souches à 3 cures d’une chimiothérapie de type R-CHOP alternées avec 3 cures d’une chimiothérapie de type R-DHAP suivie d’un traitement myéloablatif par Ara-C haute dose et d’une greffe autologue de cellules souches, chez des patients ayant un lymphome du manteau non traité. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] [essai clos aux inclusions] L’objectif de cet essai est de comparer l’efficacité d’un traitement alternant 2 types de chimiothérapie d’induction à base de cytarabine haute dose suivi d’une radiochimiothérapie par cytarabine et d’une greffe de cellules souches à un traitement chimiothérapique standard suivi d’une radiochimiothérapie et d’une greffe de cellules souches. Les patients seront répartis de façon aléatoire entre 2 groupes. Les patients du 1er groupe recevront du rituximab associé à 6 cures d’une chimiothérapie standard comprenant du cyclophosphamide, de la doxorubicine, de la vincristine et de la prednisone. A la fin des 6 cures, les patients en rémission recevront un traitement comprenant une irradiation, une chimiothérapie par cyclophosphamide et une greffe de cellules souches. Les patients du 2ème groupe recevront du rituximab associé à 3 cures de la même chimiothérapie standard que dans le 1er groupe alternée avec 3 cures d’une chimiothérapie comprenant de la dexaméthasone, de la cytarabine à haute dose et du cisplatine. A la fin des 6 cures, les patients en rémission recevront un traitement comprenant une irradiation, une chimiothérapie par cytarabine haute dose et une greffe de cellules souches. Les patients seront suivis pendant 12 ans.

Essai clos aux inclusions
Celgene MAJ Il y a 5 ans

Étude CC-90011-ST-001 : étude de phase 1 visant à évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance, la pharmacocinétique et l’efficacité du CC-90011 chez des patients ayant des tumeurs solides avancées ou des lymphomes non hodgkiniens. Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquents puisque, à eux seuls, ils représentent 90% des cancers humains. Les lymphomes non-hodgkiniens prennent naissance dans les lymphocytes, qui sont des cellules du système lymphatique impliquées dans les réactions de défense de l’organisme. Ils apparaissent le plus souvent dans un groupe de ganglions lymphatiques ou dans autres organes comme l’estomac, l’intestin, la peau ou le cerveau et ils peuvent se propager dans n’importe quel tissu ou organe. Il y a plus de 30 types de lymphomes non hodgkiniens et ils constituent le cinquième cancer le plus fréquent chez l’adulte. Le CC-90011 est un inhibiteur de l’enzyme LSD1, qui augmente l’expression de gènes suppresseurs de tumeurs et conduit à une réduction de la prolifération des cellules tumorales. L’objectif de cette étude est d’évaluer la sécurité d’emploi, la tolérance, la pharmacocinétique et l’efficacité du CC-90011 chez des patients ayant des tumeurs solides avancées ou des lymphomes non hodgkiniens. Les patients recevront du CC-90011 une fois par semaine à jeun pendant des cures de 28 jours. La dose de CC-90011 est régulièrement augmentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer. Les patients seront suivis pendant 28 jours après la dernière dose du CC-90011 pour évaluer la sécurité puis tous les 3 mois jusqu’à 2 ans.

Essai ouvert aux inclusions

Étude CR102786 : Étude de phase 3, randomisé en double aveugle, évaluant l’efficacité l’ibrutinib contre placébo, en association avec soit avec une chimiothérapie BR (bendasmustine et rituximab), soit une chimiothérapie R-CHOP (rituximab, cyclophosphamide, doxorubicine, vincristine et prednisone), chez des patients ayant un lymphome non hodgkinien indolent antérieurement traité. [essai clos aux inclusions] L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité d’un traitement associant l’ibrutinib à une chimiothérapie standard de type BR (bendasmustine et rituximab) ou de type R-CHOP (rituximab, cyclophosphamide, doxorubicine, vincristine et prednisone) par rapport aux mêmes chimiothérapies standards associées à un placebo, chez des patients ayant un lymphome non hodgkinien indolent antérieurement traité. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes. Dans le premier groupe (Bras A), les patients recevront six cycles de chimiothérapie standard (BR ou R-CHOP) en association avec un placebo. Dans le second groupe (Bras B), les patients recevront six cycles de chimiothérapie standard (BR ou R-CHOP) en association avec ibrutinib. A la fin de la chimiothérapie, les patients poursuivront le traitement par ibrutinib ou placebo jusqu'à la rechute ou intolérance ou fin de l'étude. Des évaluations de la réponse tumorale et de la tolérance seront réalisées tout au long de l'étude. Des échantillons de sang seront recueillis pour une étude pharmacocinétique du médicament.

Essai clos aux inclusions